Ceylon, ou le “developer-friendly Java”

GÉNÉRALITÉS :

Ceylon est un langage directement dérivé de Java, principalement sous licence libre Apache.
Ceylon peut être exécuté sur les machines virtuelles Java (JVM) ou sur NodeJS. Dans la même logique d’interopérabilité, le langage facilite l’utilisation de modules Java et JavaScript, et des modules des plateformes IntelliJ et Eclipse le rendent facile d’exécution.

QUEL INTÉRÊT ?

Globalement, Ceylon ressemble syntaxiquement énormément à Java, mais apporte certaines particularités.
Le langage est structuré de façon à améliorer la lisibilité du code source, ce qui facilite notamment la maintenance d’applications.
Ex : qui ne préférerait pas :

Ceylon

à l’habituel :

Java

Une seconde spécificité du langage est son utilisation des types : il est possible notamment en Ceylon de déclarer une variable dont le type est une union de deux types.
Ex : Une fonction prenant pour argument une variable de type String|Int » permet à cette variable d’avoir le type String OU le type Int.

Une variable de type « String ? » permet à cette variable d’avoir le type « Null ».

D’autres feature du langage permettent un développement plus souple : paramètres par défaut pour les méthode, possibilité de currying (appliquer une méthode alors qu’une partie seulement de ses arguments est fournie)…

En pratique, on écrit le code dans un fichier extension « .ceylon », et on le compile avec la machine virtuelle Java avec la commande :

ceylon-1.3.1/bin/ceylon run --compile=force --run=hello default

(Ce qui en fait un langage plus compliqué à compiler qu’à comprendre à la lecture. )

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