Médias, and the winner is… Google

Nicolas Bariteau
Nicolas Bariteau
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2 min readFeb 18, 2014

Google a capté 32% des investissements publicitaires mondiaux en 2013, soit plus de 37 milliards $. 6% pour Facebook.

Pendant ce temps, en France, la majorité des médias sont dans le rouge ou survivent grâce aux subventions et aux plans sociaux faute de pouvoir compenser la baisse des investissements publicitaires et la refonte de leur modèle économique.

La démission de Nicolas Demorand et la réaction des journalistes de Libération aux propos réalistes de Bruno Ledoux, avec leur “Nous sommes un journal” le 8 février, n’est pas de bonne augure pour l’avenir du journal.

On peut bien entendu faire porter le chapeau à Google et consorts mais les difficultés rencontrées notamment par la presse quotidienne reposent plus sur leur inadaptation à un nouveau mode de vie et de rapport à l’information qui se sont fortement accélérés qu’à une réelle désaffection. Pour preuve le développement des audiences sur les sites médias en ligne.

Puisque la monétisation d’un internaute ne peut être équivalente à celle d’un lecteur papier à l’heure actuelle, compte tenu des différences de valorisation entre espaces publicitaires papier et web et d’un taux d’abonnement web ou bi-média qui peine à prendre son essor pour l’instant, il est peut être temps de réenvisager le rapport au lectorat et la construction d’un business model centré enfin sur le lecteur.

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Nicolas Bariteau
Nicolas Bariteau

Fondateur deNB Consulting — Conseil et formation en stratégie marketing digitale. Curieux insatiable