L’Iran a arrêté 30 homosexuels lors d’une soirée privée. ils risquent la peine de mort.

Selon le Jerusalem Post , les autorités ont lancé un raid dans le district de Bahadoran en Iran, arrêtant 30 homosexuels lors d’une soirée privée.

L’association pour réfugiés (IRQR) a rapporté que des hommes ont été arrêtés et accusés de sodomie, de consommation d’alcool et d’utilisation de drogue.
Les hommes seront également envoyés au département de jurisprudence médicale d’Esfahan pour un examen anal afin de fournir des preuves d’actes homosexuels devant le tribunal”.

IRQR a publié une déclaration répondant à l’incident:

Jeudi 20, vers 20h30, la police d’Esfahan a procédé à une intervention dans une fête privée à Bahadoran, la région de Garden d’Esfahan. Après avoir tiré plusieurs coups de feu, ils ont arrêté plus de 30 hommes âgés de 16 à 30 ans, soupçonnés d’homosexualité.

IRQR a reçu plusieurs rapports au cours des derniers jours et a pu confirmer que la police a attaqué des invités et les a battu physiquement. La police les a tous détenus à la station Basij (Garde révolutionnaire militaire) puis les a transférés à la prison de Dastgerd, d’Esfahan. Quelques personnes ont réussi à s’échapper et nous avons reçu comme signalement qu’il y avait plusieurs personnes hétérosexuelles parmi les personnes arrêtées.

Toujours selon IRQR, les forces de la garde révolutionnaire d’Iran ont informé les proches des personnes détenues que leurs fils ont été arrêtés pour sodomie et homosexualité.

L’Iran est notoirement connu pour persécuter les homosexuels.

Depuis la Révolution islamique de 1979, le régime iranien a exécuté plus de 4 000 personnes. Il y eut entre 1979 et 1990 au moins 107 exécutions pour comportements homosexuels.

En 2007 , l’ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré: “En Iran, nous n’avons pas d’homosexuels, nous n’avons pas cela dans notre pays. En Iran, nous n’avons pas ce phénomène. Je ne sais pas qui vous a dit que nous l’avons.”

Depuis l’établissement de la république islamique en 1979, les lois iraniennes sont fondées sur une interprétation particulière de la Charia. Toutes les relations sexuelles qui ont lieu en dehors du traditionnel mariage hétérosexuel sont illégales et aucune distinction légale n’est faite entre les relations consenties ou non consenties. Les relations homosexuelles qui ont lieu entre deux adultes consentants en privé sont considérées comme un crime et la peine maximale pour ce crime peut être la mort. Les articles 108 à 140 du code pénal iranien votées par le Majles le 30 juillet 1991 abordent en détail l’homosexualité et les peines associées.

Source : jerusalempost

Mehdi AIFA
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