2022 en quelques jeux.

Aurablade
17 min readDec 23, 2022

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Sans trop de surprise, j’ai de nouveau passé une partie considérable de mon année à jouer à des jeux vidéo. Et comme les fêtes approchent super vite, ou seront même déjà passées à l’heure où j’aurais fini d’écrire cette bafouille, je me suis dit que ce serait pas plus mal de faire le point sur les jeux auxquels j’ai joué cette année. Considérez ça comme des recommandations, où des avertissements selon les titres. Heureusement, étant donné mon temps de jeu de plus en plus restreint, j’ai accordé moins de temps aux jeux les moins intéressants. J’espère que vous en ferez de même.

Enfin, si vous arrivez jusqu’au bout de la page, j’aimerais aussi parler rapidement de ce que j’attends de l’année à venir. Mais pour le moment, je vous souhaite une bonne lecture !

(Je réalise au moment où j’écris cet article que Medium est devenu éclaté côté mise en page. Si j’ai envie de me remettre à écrire plus souvent, ce sera probablement ailleurs.)

FF XIV Endwalker

Étant donné sa sortie en fin 2021, la dernière extension de Final Fantasy XIV a été le premier “jeu” que j’ai terminé cette année. J’ai déjà écrit des centaines de lignes sur le seul MMORPG à m’avoir captivé à ce point, donc cette fois-ci, je vais faire court.

C’était exceptionnel, et chacune de mes heures passées en Eorzea a fait sens alors que l’épopée de ma Guerrière de la Lumière prenait fin. On aime ou on aime pas le jeu en ligne, et je sais que beaucoup de fans de la licence ont décidé d’éviter cet épisode pour ne pas avoir à se farcir un abonnement et du Role Play hasardeux entre les joueurs les plus assoiffés. Toujours est-il qu’entre l’écriture de ce dernier arc, sa mise en scène sensationnelle et sa bande-son dirigée d’une main de maître par Masayoshi Soken, Final Fantasy XIV Endwalker est ce que la licence m’a proposé de mieux ces dernières années. J’ai larmoyé quelque fois, et je ne peux que vous recommander de vous laisser tenter par la version d’essai qu’on ne présente plus. Si les débuts seront loin d’être engageants, la récompense que représente chaque extension de FF XIV est assez satisfaisante pour ne pas regretter le temps passé dans la queue pour un donjon.

Pokémon

Lorsque les planètes s’alignent, que la marée est à la bonne hauteur, et que la franchise la plus rentable de tous les temps tente de faire un effort, il arrive que les fans de Pokémon soient gâtés. C’est ce qu’il s’est passé en 2022, étant donné qu’on a eu droit à non pas un, mais DEUX bons jeux Pokémon. Ici, l’objectif n’est pas de passer tout l’article à parler de Pikachu, donc je vais essayer de condenser ce que j’avais à dire sur Pokémon Légendes : Arceus et Pokémon Écarlate/Violet en une seule partie.

Tout au long de Arceus, j’ai eu des frissons, tellement je pensais pas avoir droit à un jeu pareil issu de la licence. Courir après un Pokémon pour le capturer, se faire courser par un Ursaring prêt à me fumer parce que j’étais trop proche, ou fabriquer des Poké Ball de fortune avec les noigrumes trouvées sur le chemin… Bon sang, remplir un PokéDex n’a jamais été aussi marrant. En plus, même si c’était techniquement à la ramasse, j’ai beaucoup aimé le parti pris de la DA. Que ce soit le rendu graphique, le chara-design ou le monster-design, tout a plutôt bien marché selon moi. Enfin, même si l’histoire, Pokémon oblige, était bancale voir oubliable, les derniers affrontements du jeu sont peut-être les meilleurs de la série. En bref, Pokémon Légendes : Arceus était le jeu parfait pour me rassurer quant à l’avenir de la série.

Donc quand Pokémon Écarlate et Violet ont été annoncés, j’avais bon espoir que ce soit vraiment bien. La formule Open World semblait avoir été améliorée, les nouveaux Pokémon avaient l’air cool, et même si la gueule des personnages me revenait pas vraiment, le jeu avait l’air d’être pensé pour nous faire passer un bon moment. Puis 55h de jeu plus tard, j’avais fini l’aventure et complété mon PokéDex. C’est la première fois que je recevais le fameux diplôme propre à ce haut fait. Parce qu’avoir la formule la mieux ficelée de la licence, ça rend la complétion bien plus fun qu’avant. Le temps de me frotter à la ligue Pokémon, j’avais déjà rempli 75% de mon encyclopédie. Les 25% restants se sont faits sans forcer et avec le sourire.

En revanche, le jeu est vraiment flingué du cul.

Oui voilà, c’est dit, mais soyons honnêtes. Ça tourne mal, ça crashe pour tout et rien, les Pokémon disparaissent, c’est MOCHE, on passe trois ans dans les menus qui prennent des plombes à charger… Y’a de quoi s’arracher les cheveux parfois. C’est d’autant plus frustrant quand des bonnes idées comme la nouvelle formule des raids en pâtissent. On va se faire déconnecter, le jeu va pas nous laisser jouer, et une fois arrivé sur un raid, on tombe sur des dresseurs qui savent pas ce qu’ils font, et on a perdu 15 minutes pour rien. Faut vraiment pas être proie à la frustration pour s’amuser, mais le reste du temps c’est récompensé.

Les personnages étaient attachants, la plupart des nouveaux Pokémon sont bien pensés, et le passage au véritable monde ouvert est réussi. Ça augure du bon pour la licence, et j’espère de tout mon cœur que le prochain jeu saura offrir à la franchise ce qu’elle mérite.

Chaos;Head Noah

Pour être honnête, je ne m’attendais pas à me lancer dans un VN de ce style en cette fin d’année. Mais étant donné que Steins;Gate m’a marqué en bien, et qu’on m’a beaucoup parlé des autres œuvres Science Adventure, je me suis laissé tenter. Pour le moment, j’apprécie vraiment l’ambiance très malsaine qu’arrive à instaurer Chaos;Head. J’aime un peu moins le fait que ça puisse être au travers d’humour gras à base d’inceste ou de loli. C’était quand même vachement moins lourd dans Steins;Gate si mes souvenirs sont exacts. Enfin bon, pour le moment j’arrive à me laisser porter par ce que je lis, et même si j’ai mis beaucoup trop longtemps à comprendre le système de Delusion Trigger qui semble être ma seule possibilité d’interagir avec l’univers du jeu… Je crois que je m’amuse ? Surtout que j’ai la suite déjà prête à être lancée, donc je compte bien pousser un peu pour comprendre ce qui se cache derrière les meurtres abominables commis à Shibuya.

Final Fantasy Origins: Stranger of Paradise

Dans la liste des spin-off qui ne laisseront pas un souvenir impérissable, le Souls Like anniversaire se pose là. Voulant proposer une réécriture de Final Fantasy I au travers du regard de son antagoniste, Final Fantasy Origins: Stranger of Paradise a tout de même réussi à me faire rire quelques fois. Entre Jack Garland qui a décidé qu’il en avait rien à taper du lore, et qu’il était plus que pressé de se fritter à Chaos, et ses compagnons au charisme inexistant, je me suis tout de même bien amusé.

Le gameplay pondu par la Team Ninja est plutôt efficace, et les jobs proposés offrent une excellente dynamique aux combats. J’ai terminé le jeu sans me forcer, ce qui est assez remarquable pour être noté, quand on sait à quel point j’ai été repoussé par l’affreuse DA du titre au premier abord. Le fanservice des zones (toutes venues des épisodes numérotés de la série) était une carotte plutôt bien pensée pour me faire avancer. Cela dit, je regrette un peu l’absence d’ennemis propres à ceux-ci, et j’aurais préféré qu’ils assument un côté fourre-tout avec plus de boss issus des autres jeux. Enfin, j’aurais aimé une bande-son qui fasse plus honneur au matériel d’origine, parce que là, la musique va de l’oubliable au médiocre, exception faite du thème de Marilith que j’ai réécouté quelques fois après le combat. Peut-être qu’un jour je me laisserais tenter par les extensions du jeu, mais pour le moment, j’ai pas l’impression de rater grand chose.

The Great Ace Attorney

J’ai mis trois plombes avant de me plonger dans les aventures de Ryunosuke Naruhodo à Londres. Et c’était trop bien. Je ne vais pas épiloguer sur mon amour de la série, par contre avec du recul, je ne comprends pas pourquoi j’ai autant attendu pour faire cette duologie après sa sortie. Même si les systèmes de jeu n’ont pas vraiment bougés, l’ambiance de ce Londres ponctué d’éléments Steampunk m’a vraiment conquis. Et encore, je ne parle pas des personnages fantastiques qui m’ont fait vibrer tout au long de cette gigantesque enquête. Et à vrai dire, je pense que c’est de là que le titre tire sa force. Que ce soit Herlock Sholmes, le détective légendaire, Tobias Gregson, agent de Scotland Yard désabusé dont la seule joie semble venir de son fish & chips sans fond, ou encore Barok van Zieks, le procureur, aussi aimable, si ce n’est moins, que ses successeurs… Ils m’ont tous ému, chacun leur tour, sans me laisser respirer. Oh, et la bande-son est un sans faute elle aussi. Si vous avez fini le jeu, je sais que vous avez été aussi pris d’un “MAIS BIEN SÛR” alors que Partners — The game is afoot! jouait en fond.

J’ai l’habitude de dire que Gyakuten Kenji 2 est mon jeu préféré de la série, mais après y avoir pensé quelques mois, il se peut que cette escapade Londonienne ait fini par se hisser à la première place du podium. Après, il ne tient qu’à Capcom de porter les investigations de Benjamin Hunter sur une console plus récente avec une localisation officielle pour que j’y réfléchisse à nouveau.

Xenoblade 3

Léger coup dur ici, je suis pas sûr d’avoir été marqué autant que je l’aurais souhaité. À vrai dire, je n’ai même pas terminé Xenoblade Chronicles 3, malgré tout l’amour que je porte à la licence. Si Xenoblade Chronicles 2 m’avait assez usé pour ne pas vraiment vouloir une suite, les trailers et les retours concernant XC3 m’avaient assez hypé. Les chara-designs sont à des lieues de ce qui nous a été infligé en 2017, la bande-son est irréprochable, et comble du comble, le jeu m’a semblé bien écrit. Mais, faute à un enchaînement de jeux en monde ouvert bien plus agréables à explorer, j’en ai eu ma claque de me farcir des plaines sans fin, pour ramasser des objets par terre, et enchaîner des quêtes fedex aussi bien écrites que chiantes à compléter. Je pense que j’y retournerai, parce que le destin des personnages me trotte en tête régulièrement, mais la série a selon moi, beaucoup de mal à rendre son exploration aussi fun qu’elle devrait l’être. Et c’est bien dommage quand on sait que Xenoblade Chronicles X avait tout misé là dessus en 2015.

Elden Ring

Je ne me remets pas des armures du jeu.

Et peut être qu’il est là, celui qui a fait que Xenoblade Chronicles 3 m’a agacé à ce point. Oui, l’open world de Elden Ring n’est pas irréprochable. Les catacombes n’amusent personne, et les boss qu’on revoit tout au long du jeu peuvent faire soupirer quelques fois. Mais bon sang, on sait ce qu’on fait chez FromSoft. J’ai été comme un fou face au design de certaines armures. J’ai été émerveillé de nombreuses fois face aux paysages de l’Entre-Terre, et la hype procurée par la découverte d’une nouvelle zone était indescriptible. Sans surprise, le système de combat était irréprochable, et j’ai pu m’amuser avec un paquet d’armes, passant d’un chevalier lourdaud à l’espadon surdimensionné, à un chasseur agile armé de fouets, grâce à la possibilité de redistribution des points qui arrive assez vite. L’espèce de chèvre dont j’ai oublié le nom permet de traverser les terres d’Elden Ring assez rapidement, et offre même une boucle de gameplay alternative qui bien que trop lourde à mon goût, donne une nouvelle dimension aux affrontements qui rythment l’épopée de notre personnage.

Parmi les arguments marketings avancés en amont de la sortie du jeu, on nous a rabâché la participation de Georges R.R. Martin dans la conception de l’univers d’Elden Ring. En tant que personne n’ayant que peu d’attrait pour la fantasy, et par conséquent, pour l’univers de Martin, je n’étais pas vraiment la cible. Mais force est d’admettre que le monde qu’on explore a eu une vie passionnante, et qu’en explorer les décombres était vraiment satisfaisant. Je ne sais pas à quel point l’auteur de A Song of Ice and Fire a eu un impact sur l’écriture du jeu, mais c’était clairement maîtrisé, et ça n’a rendu l’expérience que plus agréable. Bref, on pense ce qu’on veut des Game Awards de Geoff, mais son titre de jeu de l’année, Elden Ring l’a bien mérité.

Death Stranding

Mon jeu de l’année est pas du tout sorti cette année. J’ai vraiment mis beaucoup trop de temps à me plonger dans Death Stranding malgré tout l’amour que j’ai pour l’œuvre de Hideo Kojima. J’ai commencé ma grosse randonnée dès la sortie du jeu, et j’ai pas été foutu de m’investir assez dans mes livraisons avant fin novembre. Et bah purée, j’ai bien fait de m’y remettre. Je dois admettre que l’univers dans son ensemble m’a pas transcendé. Je suis pas sûr d’avoir aimé tant que ça l’histoire au global, et je suis même pas sûr d’avoir tout compris à ce qu’on voulait me raconter. En revanche, la vie de chacun des personnages était une raison d’avancer. Chaque personne rencontrée a su me donner envie de livrer une pizza à temps, pour savoir ce qui a fait d’eux ce qu’ils sont aujourd’hui. Et une fois dedans, j’ai compris à quel point Kojima était toujours trop fort. Les combats sont quasi tous oubliables, voir franchement agaçants. Mais l’exploration est irréprochable, et la tension apportée par les BTs, ou les Mules est sans pareille. Ajoutez à ça les pleurs de BB qui ne font qu’empirer la plupart des situations, et chaque session de jeu devient mémorable, peu importe ce qu’on décide d’y faire.

Mais en plus de m’amuser, j’ai vraiment été pris à la gorge par ce que le jeu tentait de faire. Je ne saurais même pas vraiment l’expliquer, mais il m’a semblé que Death Stranding transmet un message profondément humaniste. Ce dernier est porté avec brio par un jeu d’acteurs que je ne pensais pas voir dans un jeu vidéo, et même si ça fait quelques semaines que je l’ai fini, je suis toujours hanté par la performance de Tommie Earl Jenkins en Die-Hardman. Enfin, j’y ai aussi décelé une lettre d’amour à la musique en tant qu’art. Chaque chanson était synonyme de réconfort. Que ce soit le BB’s Theme, comptine apaisante dédiée à notre pauvre BB, les titres de Low Roar, se déclenchant durant une accalmie lors d’une grosse expédition, ou n’importe quelle chanson jouée par les installations posées par les autres joueurs. Entendre de la musique, c’est savoir qu’on est en sécurité, et que c’est le moment de s’arrêter un peu. Et c’est vraiment bien exécuté. Maintenant que Death Stranding 2 a été annoncé, j’espère juste qu’il saura être une expérience aussi unique, mais bon, difficile d’en douter. Je suis un vieux fanboy, mais Kojima m’a pas encore déçu pour le moment.

Steelrising

Bloodborne me manque. D’ailleurs, on est pile dans la période où je veux le refaire. Ainsi, me procurer Steelrising semblait être une bonne idée. Maintenant, je dois l’admettre, le jeu m’énerve plus qu’il ne le devrait. Parce qu’en soi, les designs sont intéressants. Le gameplay fonctionne, sans faire de miracles, et y’a un bon feedback pendant les combats. La reconstitution du Paris fin 18ème siècle est réussie est assez immersive… À un détail près.

L’intégralité du jeu est doublée en anglais. Et je vous promets que ça me rend fou, parce que j’aime les VF de tout mon cœur dans le jeu vidéo. Et ici, dans un jeu aussi ancré géographiquement et historiquement, on se tape un doublage anglais tout bof, avec des grands “MÔSSIEUR”, “SACREBLEU !”, le tout saupoudré d’un accent… Compliqué ? C’est vraiment archi dommage, parce que c’est loin d’être un mauvais jeu, mais c’est le genre de truc qui me gâche l’expérience. Parce qu’en soi, l’histoire est pas folle, Marie Antoinette et sa clique sont bien trop mises en valeur pour qu’on sente pas un poil de patriotisme royaliste mal placé. C’est parfois presque malaisant. Mais tant qu’à faire, autant aller jusqu’au bout, et pas claquer un doublage anglais éclaté, non ? J’entends bien que ça aide à la distribution du jeu à l’internationale, mais pour un titre pareil, franchement je m’en remets pas.

Je vais probablement continuer à y jouer, parce que j’aime bien ce que j’y fais, que le jeu est pas assez dur pour être frustrant, et qu’il doit pas être bien long. Mais pour une fois que le cocorico aurait été apprécié, il manque à l’appel.

Everhood

En voilà un jeu qui m’a collé le sourire. Everhood fait partie de cet essaim de jeux indépendants apparus après la sortie de Undertale, et qui s’en inspirent clairement. Mais cette fois-ci, les combats sont passifs, et consistent à éviter des projectiles qui apparaissent au rythme de la musique. L’occasion pour le jeu de proposer des scènes complètement psychédéliques qui forceront tant sur vos doigts que sur votre rétine.

J’ai vraiment beaucoup aimé Everhood, parce que le jeu est drôle, tant dans son écriture que dans son gameplay. Parce la bande son est catchy comme pas permis, et que le challenge était présent. C’est aussi le genre de jeu sur lequel j’ai pas envie d’épiloguer parce que je vous invite vraiment à tenter le coup, sachant que vous pouvez changer de difficulté à tout moment au cas où vous pataugez un peu trop. Ça se plie en moins de dix heures, et c’est pile la durée nécessaire au jeu pour l’empêcher de trop se répéter.

AI The Somnium Files

999 fait partie de mes jeux préférés, et même si ses suites ne m’ont pas convaincu du tout, je me suis lancé dans AI The Somnium Files avec le sourire. Ce dernier ne m’a pas quitté, étant donné qu’on passe un bon moment en permanence, malgré les événements archi glauques qui composent l’histoire du titre. Les personnages sont drôles, l’intrigue assez bien ficelée pour ne pas se dévoiler trop vite, et j’ai la chance de faire le jeu aux côtés de ma copine qui m’explique les jeux de mots en japonais pas toujours traduits en anglais. Même si je ne l’ai pas encore fini, j’ai déjà très hâte de faire la suite pour passer plus de temps avec les personnages auxquels je me suis beaucoup attaché.

Et les autres ?

Il y a un paquet de jeux dont j’aimerais parler ici, mais c’est déjà assez indigeste comme ça. Alors pour ceux qui sont passés à la trappe, je vais faire plus court.

Déjà, je tenais tout de même à dire que j’ai passé un bon moment sur Ghost of Tsushima qui profite vraiment bien de la PS5 pour proposer un rendu magnifique, tout en étant vraiment bien pensé du début à la fin. Les arbres de compétence sont pas aussi insupportables que d’autres jeux en monde ouvert occidentaux du style, et l’histoire était assez bien rythmée pour me donner envie d’en voir le bout.
J’ai aussi passé du temps sur Persona 5 Strikers et Fire Emblem Three Hopes qui se sont tous deux appropriés la formule Musou pour me laisser dégommer des hordes d’ennemis pendant des heures sur fond de rock débile reprenant les leitmotivs des jeux originaux. En plus, Persona propose une vraie suite qui m’a assez plu pour me donner envie d’enfin faire Persona 5 Royal. Je l’ai pas encore fini et je profite tout juste des ajouts de cette version, mais bon sang quel jeu de dingue. Je vous apprends rien et j’ai déjà écrit des dizaines et des dizaines de lignes sur le jeu original, mais le monde des combats au tour par tour se remettra jamais de ce chef d’œuvre.

J’ai aussi profité de mon temps libre pour commencer des indés que j’ai toujours pas fini, mais sur lesquels je reviendrais probablement. Je pense surtout à Death’s Door et son corbeau mignon comme tout, Cult of the Lamb et son agneau qui n’a rien à envier au corvidé susmentionné. Je pense aussi à Spiritfarer, qui parle aussi bien du deuil que de l’amour, et qui est vraiment agréable à faire à deux joueurs. Tous ces jeux ont en commun le fait que je n’y ai pas assez joué pour en parler sur de longs paragraphes, mais pour le moment je ne peux que les recommander. Surtout qu’ils sont probablement en solde quelque part à l’heure qu’il est pour les fêtes.

Concernant les déceptions, elles sont moins nombreuses, et les principales auxquelles je pense viennent de Square Enix. À mon sens, Crisis Core méritait autre chose qu’un bête portage à peine relifté. Le nouveau doublage anglais catastrophique n’aide pas. C’est vraiment lourd de devoir se taper un gameplay archaïque sur une PS5, ou d’avoir un jeu PSP qui tourne mal sur Switch.

Après, c’est quand même pas Chocobo GP, qui est de loin le pire jeu que j’ai payé plein pot cette année. En plus de n’être qu’un jeu de karting sans trop de patate, le jeu s’est payé le luxe d’avoir un modèle économique abominable, à base de season pass et de monnaies premium. Bonne nouvelle pour les 3 personnes l’ayant acheté, il semblerait que la dernière mise à jour sortie il y a quelques jours en retire toute trace, permettant aux joueurs de débloquer les contenus gratuitement. Je me tâte à aller le dépoussiérer.

Enfin, je tenais à remercier les indémodables qui m’ont accompagné cette année, à savoir Fire Emblem Heroes et Slay the Spire. Oui, je sais, je devrais pas passer du temps sur des gachas. Mais faute avouée à moitié pardonnée, non ? Heureusement qu’en parallèle, je me laisse tenter par une ascension sur Slay the Spire pour me purger, et perdre des heures sur le meilleur jeu de deck building auquel j’ai jamais joué. Bravo à eux, ce sont toujours de très bons compagnons.

Et après ?

Côté jeux vidéo, je suis bien entendu comme un dingue à l’idée de mettre les mains sur Final Fantasy XVI, Death Stranding 2, un nouveau Pokémon, Fire Emblem Engage, et j’en passe. Mais bon, on verra bien.

Après, en revanche, j’aimerais bien prendre à nouveau plus de temps pour écrire. En me posant sur cet article, j’ai réalisé que la dernière fois que j’avais écris juste pour mon plaisir, c’était il y a plus d’un an. Bien entendu je passe toujours mon temps à donner mon avis sur tout et n’importe quoi sur Twitter, mais c’est pas pareil. Donc oui, j’aimerais bien trouver du temps et de l’envie pour écrire à nouveau des papiers intéressants comme ceux que j’ai pu faire pour Red Bull, ou même ceux que j’ai déjà postés ici.

Et après… J’aimerais aussi vous souhaiter de bonnes fêtes, et une bonne année à venir. Ici, j’ai clairement passé une des meilleures années à ce jour, et j’ai bon espoir pour que ça continue. Ça fait du bien pour être honnête. Je vais faire de mon mieux pour ça, et aussi pour ne pas avoir à attendre un an pour réécrire ici, ou sur une autre plateforme mieux foutue, on verra bien.

Alors à très vite ?

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