La Transformation Écologique

Ça peut bien se passer.

Blaise d'Estais
4 min readDec 30, 2018

La crise écologique

Tout le monde n’en a pas encore forcément conscience, mais l’épuisement de beaucoup de ressources naturelles se rapproche. Nous avons déjà épuisé quelques terres rares utiles (cryolithe, terbium, hafnium), et nous allons vers l’épuisement de ressources essentielles à notre société, comme l’or, le zinc et le plomb dans les années 2030, puis le cuivre et le pétrole.

Et saviez-vous qu’en 2018, le dérèglement climatique nous a coûté environ 450.000 vies (+6% par an) ? En effet, les inondations, famines, tornades et sécheresses dues à nos pollutions se font de plus fréquentes. En conséquences, il est estimé que nous aurons plus de 150 millions de migrants climatiques en 2050.

Les experts affirment que les crises de ressources et climatique ne peuvent plus être évitées, mais elles peuvent toujours être minimisées. Pour les minimiser, il s’agit de repenser certains de nos modes de consommation et de production aussi rapidement que possible, malgré l’inertie de notre société.

La transformation écologique est aussi globale que la transformation numérique.

Ne serait-ce que pour atteindre l’objectif des 1,5 degrés proposé à la COP21, il faut diviser par 2 notre impact écologique en 20 ans. Mais notre société n’est pas encore organisée pour ça. Nous avons besoin de transformer l’organisation de notre société. Et notre société a une inertie de dizaines d’années. Nous avons besoin de transformer nos façons de produire et de consommer le plus rapidement possible.

Pour comprendre l’étendu et l’impact de la transformation écologique, on peut la comparer à une transformation déjà connue, la transformation numérique.

Une transformation change le sujet

Avant, Henry Ford disait à sa masse de consommateurs : “Maintenant, vous pouvez acheter la voiture que vous voulez, tant qu’elle est noire.”.

Maintenant, un utilisateur-roi dit à ses plateformes numériques : “Faites comme vous voulez, tant que c’est ce que je veux quand je veux.”

De plus en plus, le “nous-même” écologique de dans 10 ans nous dit : “Faites ce que vous voulez comme vous voulez, tant que vous ne polluez rien.”

Par soucis de lisibilité, cette partie est développée dans un article dédié.

Généralement, on prend l’écologie pour une idée politique, ou une verticale de l’économie parmi d’autres. A contrario, cet article défend que l’écologie est en fait similaire au numérique. L’article développe donc un parallèle entre une potentielle transformation écologique et la transformation numérique. Ce parallèle est développé sur un 18 verticales, et permet d’apporter les nuances.

Grands titres de l’article “Transformation Numérique et Transformation Écologique” :

Les technologies et les besoins sont étroitement liés.

Une transformation impose de changer ses habitudes.

Les nouvelles habitude se prennent, et ne se perdent pas.

Il y a des bénéfices personnels à court terme.

Il y a de grands bénéfices pour les entreprises.

Une entreprise qui ne se transforme pas risque de se faire dépasser.

Des modes de production apparaissent, et d’autres évoluent.

Des entreprises risquent de se faire dépasser définitivement.

Il y a une solution pour transformer une entreprise.

Une entreprise a une inertie qui freine son changement.

Pour contrebalancer cette inertie et ce frein, il vaut mieux s’y prendre le plus tôt possible. Et ça vaut aussi pour les consommateurs.

Il y a des freins de transformation au niveau des pays.

Les freins locaux font que tout les pays ne peuvent pas accéder aux mêmes innovations en même temps.

L’emploi et la richesse se concentrent localement.

Il y a des acteurs précurseurs d’une transformation dans une société.

Une transformation peut donner l’impression d’un effondrement.

Une transformation peut faire peur pour l’emploi.

Chacun a intérêt à adopter le numérique. Mais chacun a surtout intérêt à ce que tous les autres adoptent l’écologie.

En conclusion, on peut retenir que la transformation écologique est aussi globale que la transformation numérique, mais elle a une façon légèrement différente de se propager. Et pour éviter une synthèse trop théorique, on va tout récapituler avec un exemple concret.

Vous pouvez accélérer la transformation en 3 temps : Écouter, Aider, Agir.

Prenons l’exemple symptomatique de la viande. 1kg de viande bovine a besoin de 13000L d’eau et de 15kg de céréales. On coupe 2,4M d’hectares d’Amazonie par an pour faire pousser les céréales, et l’élevage est responsable de 14% des émissions de CO2 de l’homme. Donc chacun a intérêt à ce que tout le monde divise par 10 sa consommation de viande. Mais nous ne savons pas quoi manger à la place, par manque d’habitude, et aussi d’offre en grande surface et en restauration rapide. Pour changer nous même, on a besoin que notre entourage change, et réciproquement, notre entourage a besoin que nous changions. Alors voici comment :

  1. Écouter : la première étape est d’arrêter de critiquer ceux qui arrêtent la viande, être plus à l’écoute de l’enjeu de la viande, être curieux des alternatives.
  2. Aider : ensuite, vous pouvez soutenir ceux qui arrêtent la viande, et faciliter leur régime.
  3. Agir : enfin vous pouvez vous même arrêter de manger de la viande, trouver les solutions pour faciliter votre régime, et défendre votre engagement auprès de vos proches, des restaurants, et des politiciens, pour qu’ils vous écoutent, qu’ils vous aident, voir qu’ils agissent.

Pour l’opérationnel, il s’agit d’aller vers une réduction drastique de viande, de déchet, de pétrole, d’avion, de chauffage. Une profusion de solutions existent pour démocratiser ces changements, et attendent qu’on les adopte très rapidement. Finalement, c’est vous qui avez le pouvoir. Votre entourage, les politiciens et les entreprises vous suivent.

Profitons d’être optimistes tant que nous en avons le luxe !

Je tiens à remercier mes proches, et tous les écologistes qui m’aident à passer d’Écouter à Aider à Agir.

Maintenant, vous pouvez lire l’article développé pour réellement comprendre et réussir la transformation écologique.

Bonne année 2019, et bonne transformation !

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Blaise d'Estais

Passionné d’éducation et des nouvelles pratiques dans l’apprentissage. Je fais mon mémoire sur le sujet. Étudiant à Hetic, l’école du numérique.