Daniel L
1 min readJun 6, 2017

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Je comprends en grande partie ce que vous dites, mais je ne vois tout de même pas l’intérêt de réunions “réservées” aux femmes, aux non-blancs ou à qui que ce soit d’autre. Si ce festival féministe avait tout simplement proposé une séance de boxe féminine, aucun homme n’aurait eu l’idée d’y aller parce qu’un homme est par définition inapte à pratiquer la boxe féminine… pas besoin donc de leur interdire de venir. Si un collectif afroféministe organise un événement de sensibilisation à la double discrimination des femmes noires, moi qui suis un homme blanc, je pourrais être intéressé d’y assister afin de mieux comprendre ces discriminations que je ne subis pas moi-même ; mais s’il s’agit d’un événement destiné aux victimes de ces discriminations, qui leur offre un cadre pour s’exprimer sur leur vécu, je n’aurais aucune raison d’y aller parce que cela ne me concerne pas (sauf éventuellement en tant qu’observateur silencieux, dans le but de mieux comprendre, mais là encore on peut très facilement justifier que ce n’est pas possible par le besoin de confidentialité des victimes). Si ces événements n’avaient pas été “interdits aux non-Blancs”, je pense qu’aucune personne blanche n’aurait de toute manière eu envie d’y aller. Par contre, en “officialisant” la non-mixité, les organisateurs ont donné à leurs adversaires un beau bâton pour se faire battre… de manière totalement inutile.

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