L’assurance galère des barbares bienveillants

Part 2 — Le Hackathon et le concept TribeCare

Guillaume Bouin
2 min readJun 3, 2015

--

29/05, an de grâce 2015, Hackathon Maif, La Paillasse, Rue St Denis.

Dans la première salle, un buffet sympathique, propice à la rencontre et aux échanges. Dans la salle arrière, des grappes de penseurs atablés, sourcils froncés, à l’écoute, à l’écriture, au dessin, à la parole, ont rempli l’openspace habituellement calme et aéré.

Nous frayons notre chemin vers une petite table pour 4, rencontrons Dominique (Maif), Michel (Maif) et Enrico (contribueur), sympathiques co-hackers. Les idées fusent en tous sens, les convictions sont là. Ils sont ouverts et souhaitent avant tout s’imprégner de nos méthodes. C’est un terrain propice à l’émergence, une entrée en matière optimale.

Start with the why, de Simon Sinnek, et le principe de MVP (lean startup), permettront de structurer les échanges et d’ajuster le concept, mais le timing est serré…

“oui c’est bien ça”, “ok je comprends”, “oui ça me va bien”, “la ok on est d’accord”, “ouais avec ça on gagne !”… Le consensus est atteint en fin de journée, tout va bien. On définit les taches pour le lendemain, apprenons qu’en fait, la livraison est prévue à 13h pour laisser le temps au jury de délibérer, et on ferme cette première journée sur le choix du nom…

TribeCare.

Le chrono, affiché sur grand écran le dimanche matin, alimente le stress, catalyse l’action.

On a un template powepoint à remplir, on livrera une Prezi ;-). Le jury arrive au compte-goutte, observant chaque table avec bienveillance, et finalement les pitchs (5 mins) démarrent. Les concepts sont variés, du Big Data à l’assurance des tribus, les livraisons vont du concept à la démo simple… Pas de développeurs dans notre team, pas de protos… On se fait une raison, de notre point de vue, l’heure n’est pas au prototypage, car avec TribeCare, l’innovation n’est pas technologique…

A la question “mais si c’est toujours la même personne qui demande, elle va se faire virer de la tribu”, nous répondons, “personne ne demande, chacun raconte ses galères, et par bienveillance, les amis donnent.”

A la question “Mais je comprends pas trop ce que ça apporte à la Maif votre appli finalement”, nous répondons, “la réputation, la bienveillance, la porte d’entrée dans le paradigme des tribus”…

Et le verdict tombe,

Et TribeCare part aux Canaries.

Le problème avec les barbares, c’est qu’on ne sait jamais vraiment oû et quand ça se termine :-)

A suivre donc…

--

--

Guillaume Bouin

Peoplecentric, technocentric, entrepreneur enthousiaste. #DigitALL, #SharedValue, #Innovation, #Transitionnumerique, #Economiecollaborative, #Symbiotique, #H2H