Les gens pas curieux sont tristes et malheureux

Stéphane . Pandore
2 min readJan 17, 2017

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Depuis des années, je me pose toujours ces 2 questions existentielles :

  1. Pourquoi des gens courent sur un tapis électrique dans une salle de sport, alors qu’il y a une planète entière à découvrir, putain ?
  2. Et pourquoi des gens comme toi et moi peuvent s’intéresser à presque tout et n’importe ? Est-ce qu’on a un problème — on se lasse trop vite ? — ou est-ce qu’on veut juste apprendre pour pouvoir frimer en société ?!

Tu vas me prendre pour un taré, mais la deuxième question m’a empêché de dormir pendant ces 2 derniers mois.

Ben ouais, apprendre aux gens c’est mon job à l’Institut Pandore. Si ça n’améliore pas le monde, à quoi bon se lever le matin ? Autant courir sur un tapis.

Puis j’ai mangé beaucoup de dinde
(et beaucoup de philo)

Et alors à Noël, entre deux morceaux de dinde, j’ai enfin trouvé la réponse à cette foutue question dans un livre sur le stoïcisme (lui).

La raison profonde de l’Institut Pandore m’a vraiment sauté aux yeux ! C’était le miracle de Noël (et oui, c’est aussi le titre d’un téléfilm sur M6).

LE. MONDE. EST. SUBLIME.

L’auteur de ce fameux livre explique, avec ses mots, que tout est beau pour celui qui est suffisamment intelligent pour le voir.

C’est ça le truc. Les gens qui ne sont pas curieux sont blasés et malheureux. Ils subissent le monde parce qu’ils n’ont pas les bonnes lunettes pour s’émerveiller.

– Ils ne voient pas la beauté des relations humaines grâce à la psychologie et au mentalisme. Ils voient juste d’autres gens.

– Ils ne voient pas la beauté de la physique et des atomes. Ils voient juste des objets et des phénomènes.

– Ils ne voient pas la beauté d’Internet. Ils voient juste des messages pour mettre à jour Java.

– Il ne voit pas la beauté du système économique. Ils voient juste les crises et les politiciens à la télé.

Et ils vivent chaque moment dur de leur vie comme une épreuve. Mais jamais comme une occasion de se surpasser et d’évoluer.

Bordel, comment peut-on passer
sa vie entière comme ça ?!

La vie ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre comment danser sous la pluie, disait Sénèque (un autre auteur stoïcien). C’est une magnifique pensée.

Le bonheur, c’est d’avoir ses lunettes jaunes qui font voir le monde autrement. Ces lunettes rendent plus libre, plus ouvert, plus fort, bref, plus heureux.

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Stéphane . Pandore

Auteur turbulent & fondateur de l’Institut Pandore. Sur Medium, je publie certaines lettres que j’envoie à mes lecteurs.