Aux gens qui n’ont pas de “vrai” problème

Marie-Haude Mériguet
4 min readSep 22, 2017

--

Photo by Bruno Nascimento on Unsplash

Sais-tu quelle est la particularité de mon travail ?

Les gens qui ont recours à mes services n’ont pas de problème si ce n’est qu’ils ont un problème vital potentiellement très dangereux pour eux.

Ce que je te dis là est beaucoup moins énigmatique que ça en a l’air…

Tu as du mal à t’exprimer aussi bien que tu le voudrais ?

Tu as l’impression de ne pas être à tout à fait à ta place dans ta vie ?

Tu finis tes journées, tes semaines, tes années en te trimballant cette pénible sensation d’être encore passé(e) à côté : tu aurais pu faire mieux, aller plus loin, tu restes toujours sur le pas de la porte.

Ce n’est jamais complètement grave. C’est pénible. Mais pas irrécupérable. Si tu allais vraiment mal, ce n’est pas moi que tu irais voir : mais des médecins, des psychologues, des gens qui traitent les problèmes graves.

Alors tu viens me voir parce que tu n’as pas de problèmes.

Sauf que tu es exposé(e) à un risque vital.

Marshall B. Rosenberg aborde le sujet dans son livre « Les mots sont des fenêtres », bible de la communication non violente.

Il souligne que dans notre société moderne et d’apparence sécurisée, nous oublions combien nous vivons dans la violence.

Parce que nous ne vivons pas dans de la VRAIE violence.

Ce que nous oublions, c’est qu’il y a deux sortes de violences.

La violence physique (guerre, mort, tout ça).

Et la violence morale, psychologique. Certains cumulent les deux.

D’autres, comme moi, et toi aussi peut-être : ont eu la chance de naître dans un endroit plus sûr de la planète. Du coup, nous sommes plus rarement exposés à la violence physique.

Il nous reste donc la seconde : la violence psychologique. Celle qui ne se voit qu’une fois qu’il est trop tard…

Pour ne prendre que cet exemple : en France, le burn out et la dépression envoient davantage de gens à l’hôpital chaque année que la guerre ou les bombes…

Mais revenons-en à toi.

Toutes les fois où tu te refuses d’exprimer ce que tu penses ou ressens : c’est cette violence que tu t’imposes.

Toutes les fois où tu acceptes de vivre quelque chose qui va à l’encontre de tes valeurs : tu te punis.

Toutes les fois où tu te persuades que tu dois accepter de te forcer ou d’ignorer ce que tu voudrais vraiment vivre : tu te donnes un autre coup de violence.

Ça ne se voit pas.

Personne ne devinera à quelle violence tu t’exposes. Parce que personne ne la voit. Souvent, toi-même tu ne la vois pas non plus.

Mais elle est là, elle est un vrai problème dont on ne réalise les conséquences néfastes que trop tard, en général.

Si c’était un enfant, tu le protègerais

Toujours, dans la vie, je remplace par l’image d’un enfant la part de nous-même à qui je crois qu’une violence est infligée.

Imagine un enfant qui te parle, qui essaye désespérément de te dire qu’il ne veut pas faire ça, qu’il se sent mal ici, avec ces gens-là, qu’il ne veut pas vivre ça.

Imagine qu’à chaque fois qu’il ouvre la bouche pour te dire qu’il est en train de souffrir de vivre quelque chose qui va à l’encontre de ce qu’il est : tu lui cloues sèchement le bec.

Et lui expliques que la vie c’est ça.

Qu’il n’est pas là pour être heureux.

Il est là pour souffrir.

S’adapter aux autres.

Imagine qu’à chaque fois qu’il a envie, parce que ça lui fait plaisir, de partager son opinion : tu lui donnes une gifle.

Imagine, qu’à chaque fois qu’il est tel qu’il est, authentiquement et sans fard : tu le punis dans sa chambre.

Imagine : tu lui as tellement demandé d’arrêter d’être lui, qu’il ne sait plus comment faire pour l’être. Alors tout va passer à la trappe : ses talents, ses qualités uniques, son potentiel, tu ne les verras jamais. Parce que tu lui as appris, à répétition, à s’interdire de les montrer.

Tu lui imposes d’être enfin « comme tout le monde », “sans faire de vagues”, bien dans le moule… et de ne jamais montrer qui il est vraiment parce que ben… ON S’EN FOUT.

Aïe…

Il est vital de s’occuper de cette violence-là. Et ça, c’est ma mission.

Moi ce que je veux pour toi : c’est que ce problème n’existe plus jamais dans ta vie.

Des problèmes, il y en a d’autres. Alors si nous pouvons en éliminer certains au passage, faisons-le, ce serait trop bête !!!

Allons plus loin !

Voilà pourquoi j’ai imaginé le cours « Décider, Choisir, Créer ma vie ».

Avec ce cours, tu apprendras, en une semaine, à agir sur un problème potentiellement grave. Et littéralement vital : celui de t’empêcher d’exister, tel(le) que tu es, dans toute la beauté de ton potentiel.

Accède au cours en cliquant ici.

Prends soin de toi, le monde en a besoin !

***

📬 Clique ici pour recevoir tous mes articles directement dans ta boîte aux lettres, avant tout le monde, et les lire (et puis même les relire, tiens) quand tu veux

🌟 Tu aimerais lire, apprendre, travailler à tes propres réussites ? Rejoins-moi sur ma page “Sparkle” : tous les jours, j’y partage des inspirations, conseils, techniques. Clique ici pour accéder à la page

À lire également :

◀️ Précédent “ La recette magique pour réussir tout ce que tu entreprends”

--

--

Marie-Haude Mériguet

Créez la réussite qui vous ressemble / Build a success of your very own #training #consulting #entrepreneurship // See you on my page :https://goo.gl/QA8tge