Il y a quelques jours, alors que je tentais de réconforter une petite chérie qui subissait de plein fouet son premier échec scolaire, elle m’a rassurée de ce qu’elle allait bien et m’a fait savoir qu’elle avait bien compris une chose : ‘L’échec est avant tout une leçon d’humilité.’ Cette leçon, je l’ai apprise moi aussi à mes dépens il y a quelques années quand je me suis retrouvée exactement dans cette même situation. C’était le premier et malheureusement le père de beaucoup d’autres échecs à venir, tout domaine confondu.
Avant cette année-là, l’échec scolaire n’était même pas envisageable dans ma vie. Mes parents m’avaient toujours poussée à être parmi les meilleures sinon la meilleure et mes résultats le prouvaient bien. Inconsciemment, cette éducation a nourri en moi un certain égo/orgueil, car au lieu de chercher à être excellente which means faire évoluer mes capacités en fonction de toutes les ressources disponibles, je voulais être parfaite, entendez rayer complètement tous mes défauts par ma seule force. Bien plus que de me mentir à moi-même, car la perfection n’existe pas, je me dirigeais lentement mais sûrement vers mon échec. L’orgueil précède la chute, remember? (Proverbes 16 :18)
J’ai appris depuis le temps que la réussite, au-delà du facteur travail qui demeure IN-DIS-PEN-SA-BLE, est aussi et surtout un produit de la grâce, (ce que d’autres personnes vont appeler la chance), et c’est tout ce qui rajoute la part d’humilité à l’histoire. On ne réussit pas seulement parce qu’on est plein d’intelligence ou qu’on fournit le maximum d’efforts. Les nombreuses injustices de ce monde en sont bien la preuve. On réussit quand notre volonté (cela englobe aussi bien les efforts, le travail, la prière, la patience, la persévérance, la résilience, la foi, et tout ce qui peut dépendre de nous) s’accorde premièrement avec la volonté de Dieu, et que Celui-ci dispose le temps et les circonstances en notre faveur au moment qu’il a convenu. (Ésaïe 60 :22)
