L’échec, une leçon d’humilité. — Part 2

Muñenge
3 min readJul 18, 2018

Peu importe le nom et la nature de l’échec du moment présent, chacun prendra le soin de s’identifier, cette expérience en elle-même n’est jamais une fatalité. La fatalité, c’est d’abandonner, de refuser de saisir l’opportunité qui nous est offerte de faire preuve d’humilité, de refuser de descendre du piédestal. S’il est une chose que j’ai apprise jusqu’ici, c’est que la meilleure attitude à adopter face à l’échec est toujours de ‘s’humilier sous la puissante main de Dieu, afin qu’il nous élève au temps convenable.’ (1 Pierre 5 :6) Souvenez-vous, on le disait déjà la dernière fois, c’est Dieu qui est le maître du temps et des circonstances, en dépit de nos seuls efforts qui une fois de plus, demeurent in-dis-pen-sa-bles !

Toutefois, quand les choses ne se passent pas comme prévu, voir toute notre énergie et tous nos efforts se ramasser les uns après les autres sur le chemin peut s’avérer frustrant et nous donner alors la sombre impression d’avoir tout perdu. Heureusement, j’ai entendu dire que : ‘Les parcours exceptionnels ne sont jamais tout droits, tout tracés.’ Alors, pourquoi finalement s’embêter d’un petit détour ? Armés d’humilité, de résilience et de persévérance, n’ayons donc plus peur d’avoir des parcours uniques, parfois tordus, mais surtout exceptionnels !

S’humilier, veut quelques fois aussi dire accepter de repartir à zéro, de tout recommencer peu importe le temps passé, un peu comme Abraham que Dieu a appelé à tout abandonner pour une vie nouvelle à 75 ans ! (Genèse 12 :1–6). C’est dire qu’il n’est jamais trop tard… Et la suite de son histoire, tout le monde la connaît très bien : il a été couvert de bénédictions en bénédictions et sa soumission à Dieu lui a même valu d’être appelé le père de la foi.’

La foi n’exclut pas cependant les échecs. À ce propos, il y a ce chant de louange qui nous rappelle que ‘Dieu est le Dieu des montagnes et des vallées’, comprenez, qu’il demeure Dieu aussi bien au milieu de nos victoires que de nos échecs. Ainsi, lorsqu’on se retrouve au fond d’une vallée, c’est toujours le moment de lui demander ce qu’Il veut nous enseigner dans notre épreuve ; tandis qu’au sommet d’une montagne, c’est toujours le moment de reconnaître qu’Il est l’initiateur de toutes choses et que toute la gloire lui revient pour toujours.

Tant qu’on a le souffle de vie, échecs et victoires vont se succéder entre eux. La bonne nouvelle, c’est que tant qu’on a encore effectivement ce précieux souffle de vie, l’amour de Dieu est disponible tous les jours et pour tout le monde. (Tite 2 :11) C’est cet amour qui fait naître en nous la foi, et aussi infime soit-elle, celle-ci est capable de soulever des montagnes (Matthieu 17 :20) et de renverser tous les échecs. Souvenez-vous d’une chose, dans ce monde, notre foi est déjà notre victoire. (1 Jean 5 : 4)

-Fin. -

--

--

Muñenge

An imperfect woman living for #Jesus ♥ in a crazy world.