Pierre Musseau Milesi
1 min readJan 24, 2016

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#MaVoix et #DemocracyOS développent aussi des outils basés sur le blockchain pour donner de nouvelles possibilités de participation et de vote pour les citoyens. Lors du hackaton #OpenDemocracyNow ce samedi, il a même été discuté de construire un protocole de vote opensource où l’algorithme de vote lui-même pourra faire l’objet d’un vote. Avec un système de vote décentralisé et suffisamment sécurisé, adaptable à différentes prises de décision, on peut d’ores et déjà imaginer de nouvelles formes de participations coopératives et permettre un choix citoyen sur le fonctionnement des plateformes digitales et sur les algorithmes qui les sous-tendent.

Le principe même des plateformes digitales les pousse à devenir des monopoles sur leur secteur pour profiter à plein des externalités de réseau. De tels monopoles laissés à une logique capitaliste sont trop dangereux, même du point de vue d’un économiste orthodoxes : une fois devenue monopole, la plateforme a tout pouvoir pour peser sur l’ensemble de sa chaîne de valeur et pour capter l’essentiel des marges ne laissant à ceux qu’elles fait travailler que des miettes suffisantes pour survivre.

Dans cette perspective, soit on croit que la puissance publique est à même de réguler, par exemple en “nationalisant” ces entreprises de réseau comme elle l’a fait pour les chemins de fer ou l’électricité, soit on préfère défendre comme Trebor Scholz la prise de contrôle des plateformes par des collectifs citoyens.

Le crowdfunding pour le financement, l’opensource pour l’algorithme qui gouverne la plateforme et aussi de outils de démocratie opensource qui facilitent la participation et le vote sont certainement les briques fondamentales de ces plateformes coopératives.

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Pierre Musseau Milesi

imaginer des lendemains qui chantent et rester lucide sur un présent qui dérape