La trouille au ventre
Ce matin je me suis réveillé pas trop confiant vu que je n’ai pas attendu 20 heure pour me coucher. De toute façon, il y avait peu de chance de découvrir des résultats autre que mauvais. Mais je ne m’attendais pas du tout à apprendre une dissolution.
Depuis ce matin, j’ai la trouille. Je me demande ce qui va arriver pour nous, les marginaux, les cassés, les inadaptés. Mais aussi que vont devenir tous les autres, les pauvres, les différents ou juste ceux qui marchent sans bottes.
Est ce que c’est vrai ? Reste-t-il un espoir ? Je passe d’une question à l’autre. Je ressasse.
Et si j’en avais l’énergie, j’aurais pris la route. Juste pour ne plus penser. Juste pour ne plus avoir d’attaches. Juste pour avoir l’impression d’aller quelque part.
Ce soir j’ai la trouille au ventre. La fenêtre d’Overton existe-t-elle ? Trop de voix, trop de vent. Et puis trop de peut-être. A chaque jour suffit sa peine. Mais quelle peine ce soir. Tout le monde ne déteste pas le front national. Reste-t-il un peu de raison ?