300 Skateboards et une réelle passion.

Wspots
5 min readJul 3, 2017

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Dimitri Jourdan est un grand passionné de skate. Il compte plus de 300 Skateboards et plus de 1000 magazines et livres spécialisés. Nous avons voulu en savoir plus sur ce skateur totalement hors-norme.

Bonjour Dimitri, peux-tu te présenter en 3 phrases ?

Je pratique le skate depuis 20 ans. J’ai commencé à l’âge de 10 ans. Il y a 8 ans j’ai commencé à collectionner les planches et les magazines liés au skate. Depuis trois ans environ je suis devenu une référence dans le milieu.

Le skateboard est ta passion. Comment a-t-elle commencé ?

C’est en allant à l’école que tous les matins, je croisais un gamin d’une autre école. Il prenait le chemin juste en face de moi, en skate. Je me suis dit que moi aussi, je voulais aller en skate à l’école. Du coup, nous sommes simplement allés dans un magasin de sport avec mes parents et on a acheté mon premier skateboard.

Qu’aimes-tu dans ce sport ?

(rires) En 20 ans de carrière ça a beaucoup changé. Déjà maintenant, ce que j’aime par dessus tout, c’est vraiment le fait de collectionner. Il y a près de 6 ans ce que je kiffais vraiment c’était la bande de potes. Je skatais beaucoup moins, c’était surtout le plaisir de se retrouver entre amis, faire des apéros et skater des bowls.
Mais bien longtemps en arrière, je voyageais beaucoup avec mes parents. J’ai donc pu faire le tour d’Europe, bien évidemment, avec mon skate. J’ai donc pu skater et découvrir plein d’autres spots dans toute l’Europe. C’est vraiment ce côté voyage et découverte que j’ai adoré à cette période. Pour trouver ces spots, à l’époque il n’y avait pas internet, donc on se baladait dans les villes, je skatais sur un bout de trottoir et dès que je croisais un skateur, je lui demandais où skater dans sa ville.

Ensuite j’aime bien évidemment apprendre des figures, etc…

Mais ça fait déjà presque 3 ans que je skate beaucoup moins. J’en fais toujours chaque jour, mais uniquement pour me déplacer ou aller au boulot. Je ne pratique plus le skate agressif… j’en fais beaucoup moins. L’âge fait que je me suis calmé et je laisse donc la relève à mes enfants ! (rire)

Que collectionnes-tu ?

Je collectionne en grosse partie des skateboards vintages, tous les skates que je n’ai pas pu avoir quand j’étais petit, je les recherche actuellement, ainsi que tous les skateboards datant d’avant les années 2000. Les boards actuelles ne font pas partie de mes recherches, car elles sont beaucoup moins intéressantes graphiquement.. Les visuels ne sont que des logotypes et ne sont pas forcément dessinés par des artistes.

Ensuite je collectionne aussi toutes les oeuvres d’arts en rapport avec le skate. Car tous les skateurs de ma génération sont à la retraite et ce sont plus ou moins convertis au dessin et sont pour certains, dessinateur pour des marques de skate, donc j’essaye d’avoir des oeuvres originales. Par exemple là j’ai les croquis originaux de Sean Clicer & Marc Mckee.

Avant je n’étais concentré que sur les planches mais maintenant je m’intéresse vraiment à tout, comme les roues, les sérigraphies… En gros tout ce qui touche au skate.

Pourrais-tu choisir entre le fait de collectionner et de skater ?

Aujourd’hui, clairement, je collectionne ! (rire)

Le fait d’être un grand collectionneur, est-ce que cela te permet de réaliser des choses que jamais tu n’aurais pensé faire ?

Avant, tu pouvais rencontrer des skateurs pro grâce au différents événements qui était mis en place, mais maintenant la technologie fait que ma collection s’agrandit et donc me permet de rencontrer et d’être en contact avec pas mal de skateurs connus.

Comment t’es venu cette envie de collectionner ?

Franchement, c’est venu comme ça. Je suis de caractère très conservateur depuis tout petit. Toutes mes premières planches, je les ai gardé. Tous les autocollants que j’avais, je ne les utilisais pas, je mettais de la patafix et je mettais sur mon mur pour les garder intact (rires). C’est donc petit à petit que je me suis intéressé aux vieilles boards car cela m’intriguait. Ce n’est pas du tout un choix défini, c’est venu comme ça. Je ne peux pas l’expliquer. Aujourd’hui, collectionner est ce qui me prend le plus de temps.

Si tu devais choisir entre une planche de skate rare et un autre objet rare lequel choisirais-tu ?

Tout ce que je possède je le kiff trop. (rires) C’est une question que je me pose tout le temps et que mes potes me demandent souvent, mais c’est impossible de choisir.

Je pourrais juste te dire ma période d’objet préférée. En ce moment je suis beaucoup sur les années 60 par exemple.

Quelle est donc ta période préférée ?

C’est les années 1990–2000. C’est vraiment la période où il y a eu ce gros boom de superbes graphismes réalisés par de véritables artistes.

Quels sont tes projets futurs ?

J’aimerais un jour ouvrir ma collection au public, partager mon savoir en ouvrant un musée du skateboard en France.

Contact: Dimitri Jourdan
Le dérangez France MUSEUM maison
Archiviste et planche à roulettes Collector, Photographe

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