Thibaud Convert
2 min readMar 10, 2021

Un nouvel espoir

Non, le fantôme de Sergi Roberto n’est pas réapparu au Parc des Princes. Les miracles n’arrivent pas deux fois. Paris balaye ses vieux démons du Camp Nou en sortant le FC Barcelone dès les huitièmes de finale.

Pourtant, la dernière étape de l’ascension vers la qualification a été sinueuse. La faute à un Barcelone qui a changé de visage en trois semaines, rendant la tâche bien plus compliquée aux Parisiens. En réalité, le Barca a simplement remis son costume porté ces derniers mois. Le costume d’une équipe en pleine progression, bourrée de diamants à polir et chapeautée par un entraîneur lucide. C’est cette insouciance que l’on a retrouvée ce soir et qui fait le charme des Catalans cette année. Un club retrouvant une âme éparpillée à Rome, Anfield ou à Lisbonne ces dernières années. Un caractère qui aura donné espoir à de nombreux Catalans devant la télé et fait frissonner quelques supporteurs parisiens.

Mais cet embryon d’équipe a fait face à des obstacles. Qu’ils soient malheureux à l’image de la blessure de Piqué obligeant Koeman à, une nouvelle fois, bricoler avec ce qu’il a.

Qu’ils soient extérieurs, et l’immense match de Keylor Navas en sera le témoin.

Mais ils sont aussi inhérents à ce collectif. À Paris, le Barca a montré un résumé de ses forces et faiblesses. Un collectif capable d’imposer son jeu et ses idées à travers des leaders techniques comme Messi, Pedri ou De Jong. Mais un collectif qui paye très cher ses sauts de concentration défensifs mêlés à un manque de réalisme cruel là où il ne faut pas rater.

Si la frustration d’une insuffisance de quelque chose vient nourrir le désormais mirage d’une Remontada épisode II, Laporta voit sûrement au delà de cette élimination précoce et des éventuels regrets. Le Barca n’est pas à enterrer.