LE NOUVEAU MOYEN-AGE
Concentration des pouvoirs et des richesses, seigneurs et serfs, obscurantisme, chasses aux sorcières, autodafés (numériques de la cancel culture), pensée unique, inquisition, gardiens du dogme, hystérie collective, boucs émissaires, arbitraire, collusion des églises et du pouvoir, les termes ont changés, la violence psychologique a remplacé la violence physique, mais nous sommes bel bien dans une période sombre de notre Histoire similaire au Moyen-Age.
Nos “avancées” technologiques entre les mains d’une caste malfaisante sont devenues des outils de manipulation et d’asservissement.
Notre “modernité” se traduit par un recul des libertés individuelles, de l’éducation, des valeurs traditionnelles d’unité et de respect, du pouvoir d’achat et même de l’espérance de vie.
L’appétit des grands argentiers est aussi démesuré que leur mépris pour les peuples et les états.
Les mécanismes de protection des individus ne jouent pas leur rôle comme le montre si crûment la crise de la Covid, à se demander si l’Habeas Corpus résistera à une prochaine mesure d’urgence.
Face à cette régression historique, nous sommes confrontés à des situations dramatiques qui nous obligent à repenser complètement nos modes de vie individuels et collectifs.
Si nous refusons les mesures sanitaires abusives actuelles et demain la société de contrôle orchestrée par des intelligences artificielles gérant le bétail humain à l’aide de l’identité numérique, de la biométrie, de micropuces sous-cutanées, des cryptomonnaies et du crédit social, nous sommes rapidement exclus de la société comme des parias, des arriérés ou des terroristes.
Face au pouvoir quasi absolu de la caste soutenue par le conformisme de masse, la confrontation directe semble bien futile.
Par contre d’autres formes de résistance et d’organisation collectives sont possibles en s’inspirant justement de l’Histoire.
Il est malheureusement fort probable qu’un nouveau contrat social basé sur le modèle chinois du crédit social se mette en place dans la majorité des états occidentaux.
Par contre ce déploiement ne se fera pas à la même vitesse partout et certains états, certaines régions ou même certaines villes à l’image des cités états de l’Antiquité et de la Renaissance, choisiront une autre voix, refuseront ce nouvel ordre et défendront leur autonomie.
On peut imaginer que ces zones fassent sécession et cultivent une certaine indépendance face à la pieuvre mondialiste. On commence à distinguer l’émergence de la Floride, du Texas ou encore de la Catalogne comme régions ayant la capacité économique et la volonté politique de revendiquer leur indépendance.
Il y a donc de l’espoir pour les dissidents qui formeront une diaspora d’esprits libres et lucides et qui trouveront des terres d’accueil dont les contours vont se préciser dans les prochains mois.
Et puis c’est sans compter sur les pays en développement qui ont été protégés de la folie covidiste en raison de leur “retard” technologique et de leur refus de se voir à nouveau “colonisés” par les pays du Nord.
Une carte du monde libre va se dessiner à court terme et elle verra naître des communautés florissantes, car contrairement à la propagande, les dissidents sont le plus souvent des professionnels éduqués et disposent de moyens d’investissement. Et surtout ils partageront des expériences et des valeurs communes qui assureront des fondations solides à ces nouvelles communautés.
Face au pouvoir de la caste il s’agit également de lutter en bâtissant des systèmes parallèles. Son contrôle sur les médias, les plate-formes technologiques, les réseaux sociaux, les marchés financiers, les institutions politiques, économiques et sociales, nécessite de s’en détacher le plus possible. Il faut briser ce lien de dépendance en créant une infrastructure et des organisations autonomes capables de fonctionner principalement avec d’autres organisations partageant les mêmes valeurs.
En effet, aujourd’hui les valeurs humaines partagées deviennent un enjeu bien plus important que la simple recherche du profit.
Comme les guildes , les confréries et le compagnonnage du passé, nous avons besoin de recréer des cercles d’activité reposant sur des valeurs et des visions partagées. C’est une question de survie dans un monde lancé dans une course vers sa destruction.
La construction d’une réalité qui nous ressemble, belle, libre et tournée vers le ciel sera la grande cathédrale de ce nouveau Moyen Âge.