Scandales financiers : Stop ou encore ?

Enron, Worldcom, Bernard Madofff, Lehman Brothers, les subprimes, et plus récemment Wirecard et FTX, les scandales financiers se succèdent et engloutissent des milliards de dollars. Des sommes obscènes générées par l’avidité des investisseurs et par une industrie-casino favorisant une spéculation financière qui ne créée pas de valeur dans l’économie réelle.

Des milliards investis et sacrifiés à l’autel de la cupidité sans création d’emplois, sans investissements dans les infrastructures, les systèmes de santé, l’éducation, l’aide aux plus démunis, la protection de l’environnement, l’allègement de la dette ou de la charge fiscale.

Il est grand temps que les investisseurs, petits et grands prennent conscience de la nature parasitaire et prédatrice de leurs pratiques financières. Qu’ils réalisent la portée de la destruction et de la souffrance engendrées par leur refus d’investir dans les biens communs qui certes ne leur apporteront pas de retours monétaires immédiats, mais qui auront un impact majeur sur la qualité de vie de milliards d’individus, y compris la leur.

Comme dans tous les autres domaines de la société, nous avons dès maintenant les moyens et les outils pour changer le paradigme financier et pour mettre ces ressources et cette intelligence au service de la Vie.

Changer notre façon d’envisager notre rapport aux autres et au monde n’est pas simplement une posture philosophique, c’est une question de survie matérielle.

Souhaitons que l’éclatement des bulles spéculatives et des scandales financiers permette une prise de conscience capable de transformer durablement notre rapport à l’argent. D’en faire un moyen pour le développement du bien commun, plutôt qu’une finalité dommageable et stérile.