La Manche au quotidien

Alix Coutures
2 min readMar 26, 2020

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PORTRAITS. Transporter des marchandises, naviguer sur un chalutier ou se rendre en train sur son lieu de travail, Miller Dunlop, chauffeur routier, Paul Joy, pêcheur et Amanda Stanley-Hamilton, femme d’affaires, sont tous trois affectés par le Brexit. Intimement liés à la Manche, ces Britanniques abordent chacun à leur manière la période de transition qui s’est ouverte le 1er février, jusqu’au 31 décembre 2020, au moins.

La Manche gagnée du pêcheur Paul Joy

A 71 ans, Paul Joy, pêcheur de Hastings et partisan d’un Brexit sans accord, a gagné la première manche d’une bataille pour sortir de l’Union-européenne. Un combat qu’il mène depuis plusieurs années pour reprendre le contrôle des eaux britanniques du Channel, sur lequel il a navigué toute sa vie.

Le résigné de Glasgow poursuit sa route, coûte que coûte

Miller Dunlop, chauffeur routier écossais et patron d’une société de transports risque de voir ses trajets vers l’Union européenne rallongés par les contrôles douaniers liés au Brexit. La survie de sa société dépend des négociations à Bruxelles mais, lui, refuse de se projeter.

L’abonnée d’Eurostar refuse d’y croire

Femme d’affaires de 51 ans, Amanda Stanley-Hamilton vit entre Bristol et Paris et prend l’Eurostar tous les lundis et jeudis. Européenne convaincue, elle peine encore à croire au divorce entre le Royaume-Uni et le continent. Mais elle devra bien s’y faire.

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Alix Coutures
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Journaliste en formation au CFJ. Spécialisée presse écrite et écritures numériques. Interêt pour la vidéo et le fact-checking