Une histoire visuelle de la NBA

La NBA est un spectacle. La culture visuelle y est très importante. Les logos NBA sont la première vitrine des équipes, et il n’est pas rare que l’attirance pour l’une des trente équipes s’explique par un visuel accrocheur. Au cours des 70 dernières années, la ligue a connu des changements drastiques qui ont amené à redessiner les logos à de multiples reprises. Le design graphique joue donc un rôle important pour représenter une équipe NBA ainsi que sa ville.

Anthony Morell
14 min readApr 3, 2019

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Les logos des équipes NBA sont le fondement de l’identité de marque d’une équipe. Un logo fonctionne comme une connexion avec les fans, un moyen de susciter l’enthousiasme d’une région. Les fans aiment les logos qui ont une marque émotionnelle.

La principale règle pour créer un logo NBA est de respecter le passé, et représenter le futur. Il faut donc qu’il y ait une balance entre tradition et futur. Le logo doit rendre hommage au passé historique, et sentir le futur.

Ni les acteurs, ni les spectateurs n’ont vraiment conscience de la présence d’héraldique dans le sport et plus précisément dans la NBA. Prenons justement l’exemple des New Orleans Pelicans. Les trois couleurs du logos sont celles présentes sur le drapeau de la Louisiane. Le bleu, symbole de la liberté, représente l’Etat de la Louisiane. Le rouge évoque la fraternité et l’union par le sang. Enfin, la couleur or confère à l’ensemble un aspect majestueux, et réunit les Pelicans avec les Saints, l’autre équipe sportive de la ville évoluant en NFL. Le logo comprend trois symboles historiques. Le pélican, symbole historique de la ville et représenté sur le drapeau de la Louisiane, symbolise la détermination non seulement à survivre, mais à prospérer même lorsque les chances sont contre la ville comme la région l’a démontré à plusieurs reprises, lors de l’ouragan Katrina entre autre. La fleur de lys, présente sur le drapeau de la ville est l’emblème de la France royale, et son utilisation dans le logo s’explique par le fait que la Nouvelle-Orléans est marquée par l’héritage colonial français, que l’on retrouve dans l’architecture ou les traditions locales. On retrouve également l’inspiration française dans la typographie utilisée sur le logo, qui est inspirée des pancartes de rue des quartier français. Enfin, le croissant de lune se reflétant dans le ballon rappelle l’implantation de la ville autour du Mississippi au XIXe siècle.

Les Philadelphia 76ers sont un autre exemple d’un logo ayant de riches références à l’histoire de la ville. Le nom de la franchise, 76ers, est une allusion à la signature de la Déclaration de l’indépendance à Philadelphie en 1976. Le logo comporte différents symboles. Il y a tout d’abord les 13 étoiles dans le logo qui font référence à l’ancien drapeau des États-Unis, aux 13 colonies qui se sont unies pour former le pays. Ensuite, les couleurs de l’équipe sont le rouge, le blanc et le bleu, les couleurs patriotiques ainsi que celles de la ville. Le nouveau logo secondaire représente Benjamin Franklin, le “Premier Américain”, la figure la plus emblématique de la ville et de l’état de Pennsylvanie.

Les formes ramènent aux blasons, aux armoiries. Au Moyen Âge, chaque forme avait une signification, désignait un peuple. Nos yeux et notre cerveau possèdent une tendance naturelle à mentalement simplifier et classer ce que nous voyons d’après ce qui nous est familier. Les logos qui reprennent une forme facilement reconnaissable sont plus mémorables.

Dans les logos NBA, la forme est donc souvent porteuse de sens. La forme triangulaire du logo des New-York Knicks rappelle les logos de super-héros. La forme ronde des Toronto Raptors représente un bouclier, qui amène au combat. Les logos des Philadelphia 76ers, des Phoenix Suns et celui des Portland Blazers sont ancrés dans une forme rectangulaire, qui rappelle les boucliers de tournois au Moyen Âge. La signification que nous attribuons aux formes, consciemment ou non, dépend à un certain degré de notre culture et de nos connaissances personnelles. En effet, comme montré précédemment avec l’exemple des Raptors, le cercle peut signifier un bouclier et donc symbole de force, de combat, alors que pour les New-York Knicks, le cercle utilisé dans leur logo secondaire fait référence aux jetons du métro de New York.

Les équipes NBA sont représentées dans leur logo par un symbole, généralement un animal intimidant ( Taureau, grizzly, dinosaure, frelon, faucon, loup… ). Dans certains cas, l’animal a un lien avec la ville et son histoire, comme les Charlotte Hornets, hornets se référant à la résistance des habitants de la ville contre l’Empire Britannique lors de la révolution américaine. Charlotte qui sera par la suite surnommée “nid de frelons”. C’est également le cas des Chicago Bulls, Bulls rappelant le fait que Chicago fut une plateforme d’échange de viande bovine, produite dans le sud du pays et à destination des zones urbaines de la côte atlantique. Les Milwaukee Bucks, ayant une abondance de daim dans l’état de la franchise, le Wisconsin, sont eux représentés par un cerf. Pour d’autres équipes comme les Toronto Raptors, l’animal est moins porteur de sens, le nom étant issu d’un vote de la population, et dans ce cas, Raptors faisant référence au film Jurassic Park.

D’autres équipes préfèrent appuyer dans leur logo leur appartenance géographique. Par exemple, les Denver Nuggets ont représenté dans leur célèbre logo “Tetris” la skyline de Denver et les sommets du Colorado.

Certaines équipes ont choisi d’illustrer un personnage cartoon, comme ce fut le cas pour la majorité des équipes à leur début, avant que le numérique dans les années 1990 ne viennent révolutionner la conception des logos. Le premier logo des Denver Nuggets est un exemple original de l’utilisation de personnages dans les logos NBA, représentant un chercheur d’or, référence à la ruée vers l’or de Pikes Peak dans les années 1850–1860. Le logo original des Milwaukee Bucks représente lui un cerf caricaturé, “cartoonisé”. Ce logo persistera pendant presque 30 ans.

En poussant l’analyse sur certains logos, on peut apercevoir des symboles cachés plutôt intéressants. En effet, on peut repérer sur le logo des Dallas Mavericks un M sur le toupet du cheval, vraisemblablement pour Mavericks mais peut-être également pour Mark Cuban, le milliardaire propriétaire de l’équipe. Le logo des Portland Blazers, Blazers (pionnier) en hommage aux hommes qui ont construit le chemin de fer allant de l’ Oregon au Nord-Est du pays, est composé lui de cinq bandes argentées et cinq bandes rouges, ce qui n’est rien d’autre qu’une allégorie du basket : cinq joueurs qui en affrontent cinq. Pour la petite histoire, si vous retournez le logo des Chicago Bulls, vous verrez un robot ou un extra-terrestre en train de lire un livre.

20 des 30 équipes NBA comprennent un ballon de basket dans leur logo. Cette utilisation prononcée du ballon permet de bien distinguer les différents logos des équipes de sport de la ville, logos ayant souvent les mêmes couleurs et pouvant ainsi porter à confusion. Le basketball est également un sport où la relation du joueur avec le ballon est très importante, celui — ci devenant même un objet précieux pour les basketteurs comme l’affirme Michael Jordan : “Basketball is a way of life. Basketball is a relationship between you and the ball.”

Les couleurs les plus fréquentes sont le bleu et le rouge. En effet ce sont les couleurs patriotiques, utilisées notamment par les Washington Wizards, les Philadelphia 76ers, les Detroit Pistons... On remarque que ce sont principalement les premières équipes à avoir formé la NBA. On peut s’apercevoir au cours de l’histoire que la plupart des équipes luttent pour protéger un code couleur qui permet à la population de relier telles couleurs à telle équipe. Par exemple, demandez à n’importe quel américain à quoi associe-t-il les couleurs jaunes et violettes, il vous répondra sans hésitation les Los Angeles Lakers.

En 1990, l’arrivée du Mac et du numérique marque un bouleversement dans la conception des logos. En effet, auparavant ils étaient sobres et sage, souvent dessinés à la main. À partir de cette date, tout sera numérisé, profitant de la technologie moderne. Des effets visuels comme la 3D, les ombres, les dégradés de couleurs sont devenus facile à obtenir. Cette période est aussi marquée par l’arrivée d’un nouveau commissaire de la ligue NBA, David Stern qui restera à sa tête pendant plus d’une vingtaine d’année. Il emploiera des directeurs de la création pour contrôler l’image de la marque et s’occuper de la refonte de logos de certaines équipes. Cette période correspond également à la mondialisation de la NBA, avec notamment l’impact de Michael Jordan et la “Dream Team”, l’équipe des Etats Unis qui marqua de son empreinte les Jeux Olympiques de Barcelone de 1992.

Les équipes sont allées hors des sentiers traditionnels et on peut voir aujourd’hui des retours en arrière: les logos NBA d’aujourd’hui semblent être une tendance vers la simplicité graphique, mais qui amène à une standardisation très ennuyante.

Un changement de logos peut également se traduire par un effet de mode. En effet comme expliqué précédemment, dans les années 90, avec l’arrivée du numérique, la plupart des équipes ont renouvelé leur identité. Les Golden State Warriors sont une étude de cas intéressante.

On peut voir comment l’équipe est allée de l’emblématique Golden Gate Bridge de San Francisco, à un personnage “guerrier/super-héros/alien bleu”, pour ensuite retourner à un logo représentant le Bay Bridge. Les Warriors étaient basés dans la région de la baie de San Francisco depuis 1962 puis ont déménagé à Oakland après 9 saisons, où ils résident depuis. L’équipe a gardé le jaune et le bleu et la marque circulaire du logo historique, et a utilisé le nouveau Bay bridge dans son logo, afin d’unir la maison d’origine des Warriors, au siège actuel de équipe. Le logo est ainsi un rappel dans sa représentation graphique au premier logo de l’équipe.

Les Detroit Pistons ont connu une même évolution. La franchise est née dans l’Indiana, à Fort Wayne. C’est là que son fondateur Fred Zellner y avait fondé son entreprise de manufacture de pistons. Lors du déménagement vers Detroit en 1957, l’équipe a décidé de conserver le nom, tant il colle à l’histoire de la ville : Détroit, surnommée Motor City, est la capitale automobile du pays avec notamment GM, Ford et Chrysler qui ont tous les trois leur siège social dans la ville.

Le premier logo représentait un dessin d’un robot joyeux composé de pistons. L’équipe a décidé de laisser tomber cette conception pour aller sur un look un peu plus standard dans les années 60. Ce logo fut remplacé en 1987 par un cheval flamboyant planant dans un ciel bleu turquoise. C’est l’ère des logos flashy en NBA. En 2005, ils décident d’oublier le logo “équestre” pour le remplacer par un logo faisant rappel à l’histoire de l’équipe. En 2017, les Pistons simplifient encore leur logo, pour arriver à un logo très semblable à celui d’il y a 40ans…

Initialement créé en 1988 comme une équipe d’expansion de la NBA, les Charlotte Hornets sont devenus l’une des équipes les plus populaires et excitantes de la ligue dans les années 1990, non pas de par leurs résultats, mais grâce à un logo et une couleur attrayante et nouvelle, à savoir le turquoise. Alexander Julian, créateur de mode, connu pour incorporer des couleurs vives dans les vêtements pour homme haut de gamme, originaire de Caroline du Nord, a presque “inventé” la couleur turquoise, tant il a popularisé la couleur avec la création de l’identité et des uniformes de l’ensemble des Charlotte Hornets. il a influencé une génération de logos sportifs. En effet, on peut noter par exemple les San Jose Sharks en NHL, les Florida Marlins en MLB ou encore les Jacksonville Jaguars en NFL qui ont utilisé cette même couleur dans leur logo par la suite.

Les uniformes — et les couleurs, en particulier — ont été un succès. C’est un élément qui est devenu un phénomène national des ventes en dépit d’être affilié à une équipe qui n’a jamais dépassé le deuxième tour des séries éliminatoires au cours de leurs quinze saisons en Caroline du Nord. En 1995, après seulement sept saisons dans l’existence de la franchise, plus de maillots des Hornets ont été vendus que toute autre équipe de la NBA. Le turquoise était devenu la couleur la plus hot à Charlotte.

“ Quand le maillot est sorti, c’était comme si j’avais lancé une bombe turquoise sur Charlotte. Dans les six premiers mois, tout à Charlotte était turquoise” a déclaré Julian. “L’hôtel où j’allais a changé la couleur de son logo pour du turquoise. Les serviettes ont toutes été remplacées par des serviettes turquoises. Je me sentais un peu comme le docteur Frankenstein. J’avais créé un monstre.”

L’objectif dans la réalisation d’un logo doit porter l’accent sur quatre qualités essentielles : la simplicité, la lisibilité, la mémorisation, et l’intemporalité. L’exemple parfait d’un logo NBA très réussi et jamais renouvelé est celui des Chicago Bulls, dessiné en 1966 par Dean P. Wessel. Pour l’anecdote, ce designer américain recevra seulement des billets de match en récompense de ce logo qui deviendra au cours des années une icône.

Le processus de création du logo des New York Knicks au cours de l’histoire est une étude de cas intéressante de par sa riche iconographie. Ce logo fut le premier grand projet de Thomas O’Grady quand il fut embauché par la NBA en 1990 pour en être son directeur de la création, lorsque le commissaire David Stern voulait contrôler l’image de marque des équipes. Il a travaillé avec Michael Doret, qui était originaire de NY et un fan des Knicks.

Les croquis de Foret représentent un véritable trésor de logos “pseudo-rétro” et avant-gardistes.

La mission de Doret était de créer un nouveau logo qui capture l’essence de New York en incluant un célèbre point de repère. New York en a plusieurs. La Statue de la Liberté était une option, mais c’était du déjà vu. Madison Square Garden était un choix naturel, mais comment le travailler dans un logo ? L’Empire State Building était le meilleur choix. Le résultat est un 3-D art déco, plaqué sur un bouclier Superman-esque. L’inspiration est venue de Superman, Batman et Gotham City. C’est énergique. C’est nostalgique. Et le plus important, c’est New-York. Puis la NBA a décidé que l’obtention des droits à un point de repère de New-York pourrait être problématique. Ils ont donc demandé à Doret de supprimer l’Empire State Building, bien que ce soit le lien fondamental à la ville. Ainsi, les Knicks ont adopté le logo sans aucun véritable symbole de New-York.

L’insigne symbolique que les Knicks ont utilisé comme logo secondaire depuis 1995 et nommé le “ NYK Subway Token “ est également l’oeuvre de Doret. Le design s’est inspiré des anciens jetons du métro de New-York

“Je suis un New-Yorkais et j’ai grandi avec le métro, j’ai toujours eu cette image du jeton de métro avec le Y coupé quelque part dans ma tête.”

Doubleday & Cartwright

Récemment dotés d’un nouveau propriétaire, les Milwaukee Bucks étaient prêts à raviver l’enthousiasme pour le jeu au niveau local. La franchise de la NBA qui s’est formée en 1968 a eu une histoire visuelle remarquable : on peut citer la MECCA Arena, le stade des Bucks, personnalisé par l’artiste Robert Indiana dans les années 70 qui a rendu célèbre Milwaukee, mais également le maillot des Bucks au col voûté et sa police scripte porté par Kareem Abdul-Jabbar au cours de leur âge d’or des années 1970 et qui restent parmi les uniformes les plus classiques de la NBA. Mais plus récemment, l’identité des Bucks s’était “embrouillée” en chemin, avec un jeu de couleur rouge et vert évoquant davantage Noël que la domination sur le court.

The MECCA arena, by pop artist Robert Indiana — 1977

La nouvelle identité des Milwaukee Bucks a été confiée aux designers de Doubleday & Cartwright, qui se sont tournés vers l’histoire des Bucks et de la ville. L’équipe a adopté une nouvelle palette de couleur. Le vert représente les denses forêts du Wisconsin. La couleur crème rapelle les briques emblématiques qui définissent le patrimoine industriel de la “Cream City”. Le Wisconsin est également connu comme “l’America’s Dairyland”, l’un des principaux producteurs de lait de la nation. Enfin, un accent de bleu vif pour souligner l’abondance d’eau douce à Milwaukee, qui se trouve sur les rives du lac Michigan.

La plupart des mascottes animales des équipes NBA sont des prédateurs, alors qu’un cerf est considéré plutôt comme une proie. Les designers devaient faire attention à ne pas représenter la tête du cerf comme un trophée de chasseur. Le résultat final est très réussi : une tête de cerf très stylisée, avec les bois intérieurs qui suggère la forme d’un ballon de basket et la poitrine du cerf qui ressemble à un M.

Quand le logo est historique, symbolique de la ville, alors il est rassembleur de générations de fans (Bulls, Celtics, Spurs etc). Cette étude a également été réalisée pour nous rappeler aussi que nous aimons parfois la NBA pas seulement pour le basket. Les logos, les maillots, les couleurs peuvent être aussi attirants qu’une star.

NBA Gameday posters est une série de posters de matches NBA. Dans ce projet, j’ai joué avec les formes, les couleurs, pour créer des illustrations minimalistes et intelligentes. Architecture, logos, éléments historiques, etc… m’ont permis de créer des posters qui sont entièrement loyal (je l’espère) à chaque communautés de la ligue.

Un palmier de Floride ainsi qu’une pioche, en référence à la ruée vers l’or du XIXe siècle dans le Colorado, lorsque les gens se sont précipités dans la région, espérant faire fortune en cherchant des pépites d’or.
Le pin fut désigné comme l’arbre officiel de l’État du Minnesota en 1953. Symbole de la robustesse et de la majesté, il a aidé à établir les bases de la richesse de la région. La fusée représente Houston, qui abrite un centre spatial de la NASA.
Vendu dans les rues de New York depuis les années 1820, le bretzel est le snack new yorkais par excellence. Représenté ici sous la forme d’un noeud marin, en référence au Clippers. Basé à San Diego avant leur déménagement à Los Angeles en 1984, le nom Clippers fait référence aux grands voiliers qui traversaient la baie de San Diego.
Atlanta est situé dans l’État de Georgie, que l’on surnomme “The Peach State”. Les Indiens Cherokee y cultivaient les pêches au 18e siècle et après la guerre civile, la production de pêches a explosé dans la région.
Une épée de cavalier, dont la lame reprend la forme du Washington Monument, la célèbre obélisque en l’honneur du premier président des États-Unis, George Washington.
Le circuit automobile d’Indianapolis qui reprend la forme de l’État du Texas. Indiana a une riche histoire en matière de course automobile, avec notamment le célèbre 500 miles d’Indianapolis, qui a lieu chaque année depuis 1911 sur l’Indianapolis Motor Speedway.
Portland est surnommé “The city of roses” . En 1889, la Portland Rose Society a été fondée et a encouragé la plantation de roses dans les rues de Portland sur 20 miles pour l’exposition du centenaire de Lewis et Clark.

Voir le projet ici.

Retrouvez tous les posters sur instagram.com.

Sources:
C. Bjarkman P., Histoire de la NBA, 1994
Delorme C., Le logo, Editions d’Organisation
Murphy J. and Rowe M., How to design trade marks and logos, Phaeton, 1988
Pastoureau M., Figures de l’héraldique, Gallimard,1996
http://www.nba.com/timeline/
http://www.sportslogos.net
http://www.nba.com/
http://www.espn.com/blog/new-york/knicks/post/_/id/24451/knicks-logo-architect-reflects-20-years-later

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