L’optimisation du transport, une évolution indispensable pour l’environnement.
La mutualisation des moyens et l’utilisation des espaces vacants, rendues possibles par les technologies numériques, permettent une réduction des émissions de gaz polluants.
Le Grenelle de l’environnement s’est fixé comme objectif de diminuer de 20 % les émissions liées au transport de marchandises d’ici 2020. Or la route reste de loin le mode de transport majoritaire (environ 88 % en 2015) et, bien qu’une évolution de la part des transports “propres” (ferroviaire, fluvial) dans cette répartition modale est préconisée, il convient tout d’abord de réfléchir aux moyens d’optimiser les capacités du transport routier existantes.
En effet, de nos jours en Europe un camion sur quatre roule à vide, et le taux de chargement moyen avoisine les 60 %. Une meilleure optimisation conduirait de fait à une diminution du nombre de véhicules sur la route, et donc à une diminution de l’émission de gaz à effets de serre et de particules fines.
La mutualisation des moyens entre entreprises, rendue possible grâce aux TIC, apparaît comme une solution complémentaire à celles existantes.
Rendue possible par l’évolution et la généralisation des technologies de l’information et de la communication, la mutualisation des moyens dans le transport de marchandises apporte plusieurs avantages au niveau économique et environnemental.
Outre l’impact environnemental positif lié à la diminution des camions en circulation, une mutualisation des ressources du transport permettra d’augmenter la rentabilité des transporteurs, et en même temps de diminuer les prix de transport des chargeurs industriels. En effet, ces derniers ne seront plus contraints de payer un camion complet pour le transport d’un lot partiel par exemple, et bénéficieront donc d’économies liées au groupage.
La collaboration interentreprises peut ainsi aboutir à l’optimisation des coûts et à l’amélioration des taux d’utilisation. En augmentant ce taux, le nombre de camions transportant des marchandises sera donc réduit, ce qui diminuera les impacts environnementaux.
Utiliser les espaces vacants et les trajets à vide.
De nombreux chargeurs, parce qu’ils produisent dans les mêmes zones industrielles et livrent les mêmes enseignes, ont des besoins de transport complémentaires.
En plus des possibilités de groupage, une meilleure organisation du transport, permise par une meilleure information, permettra de limiter les trajets à vide des transporteurs. Or le coût du transport à vide est répercuté sur le prix du transport, une diminution de ces derniers aura donc un impact économique positif.
De nos jours, des solutions existent afin d’exploiter les trajets à vide des transporteurs. Les bourses de fret et les places de marché mettent en relation demandes de transport et capacités disponibles. Cependant, ces solutions sont onéreuses, pas automatisées, et favorisent la sous-traitance par des opérateurs dont les véhicules ne répondent, pas pour la plupart, aux normes écologiques les plus récentes (seule la norme euro 5 est requise pour les opérations de cabotage).
FretLink aide les acteurs du transport à collaborer pour augmenter leur rentabilité, et réduire les émissions.
FretLink est une plateforme de mise en relation entre expéditeurs et transporteurs. Elle permet aux transporteurs, après avoir renseigné leurs capacités vacantes et leur disponibilité géographiques, de recevoir des demandes de transports de lots complétant leurs véhicules et exploitant leurs trajets à vide. Les chargeurs bénéficient alors d’économies de réseau, permises par la mutualisation des lots et la réduction des coûts des transporteurs imputables aux trajets à vide.
FretLink optimise le transport routier de marchandises, permet de réduire les émissions de gaz polluants, et augmente donc le surplus collectif.
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