L’interview, accordée au Temps du 8 mai 2019 (https://www.letemps.ch/economie/suisses-sopposent-5g), par deux des organisateurs de la manifestation anti-5G, qui se tiendra demain à Berne, est emblématique du type de discours catastrophistes, voire technophobes, qui se propagent dans l’espace public dès qu’une technologie prend de l’ampleur. Ici, ce sont les ondes électromagnétiques qui sont accusées de tous les maux, quoiqu’en dise la science. Car, dans ce type de discours, la science n’a qu’un rôle: celui de confirmer les convictions premières de ceux qui les portent et de leur accorder son aura d’autorité en matière de savoir. Si elle ne le fait pas…
D’abord, l’OMS. Ils ont quelques pages qui sont assez bien faites et qui résument bien la problématique: https://www.who.int/peh-emf/about/WhatisEMF/fr/index1.html.
De manière générale, l’OMS estime que les normes actuelles utilisées par les infrastructures et appareils nous préservent de tous dangers avérés pour la santé. Le site montre aussi qu’aucun lien de cause à effets n’a jamais pu être établi, en plus de 20 ans de recherche, entre cancers et ces ondes. Ces études n’ont pas non plus pu mettre en évidence l’existence d’une électrosensibilité.
S’appuyant sur un examen approfondi de la littérature scientifique, l’OMS a conclu que les données actuelles ne confirment…
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