Histoire banale d’un échec
On se regarde dans la glace, il est 7h, et un jour plus que les autres, votre copine /flirt de la veille / mère vous dit que “vous ne ressemblez à rien”, tant ce qui vous sert de cheveux a plus l’air d’une serpillière un lendemain de soirée que de la crinière du Mâle de l’année…
En bref, il est grand temps d’aller chez le coiffeur.
Comme tout homme moderne à l’agenda débordé, vous vous y prenez à la dernière minute, et vous espérez avoir de la chance.
Première souffrance : chercher le numéro sur internet, pour peu que le salon ait rempli ses coordonnées sur Google.
Deuxième souffrance : devoir se servir de son téléphone pour TELEPHONER (dernier appel : maman, il y a trois jours).
Ça sonne, on décroche : “Salon …, bonjour, que puis-je pour vous ?”. On prend sa respiration, on indique une banale “coupe pour homme” au premier créneau après 18h (parce qu’on bosse quand même).
“Désolé Monsieur, nous n’avons plus rien de disponible cette semaine”
Logique, on tente donc notre chance sur les deux semaines d’après
… et au bout de 10 secondes interminables :
“Non Monsieur, toujours rien. Vous souhaitez un autre créneau peut-être ?”
Troisième souffrance : le verdict tombe, vous êtes condamné à ne ressembler à rien pendant trois semaines, sauf si vous posez un RTT.
Et là, vous avez une idée :
“Un midi peut-être, sur les prochaines semaines ?”
… Et après 15 secondes où l’on entend les “chlac chlac” du cahier de RDV :
“Nous avons un créneau à 12h30 dans 10 jours, cela vous irait ?”
Le Graal de la victoire : certes, vous mangerez un sandwich moche en 5 minutes en sortant de votre bureau, mais vous écourterez votre calvaire capillaire d’une semaine.
Et ça, ça n’a pas de prix.
Après 2 minutes interminables, vous répondez aux formalités d’usage, remerciez promptement, et raccrochez.
Ultime souffrance : en rentrant le rendez-vous sur votre planning, vous vous rappelez…
“Ce jour là, j’ai piscine…”
Cette histoire te parle ?
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#coiffeurnumerique
A très vite !
Clément @hairclic
