Le design a une place centrale chez Oodrive car il est reconnu comme vecteur de différenciation, mais surtout nous sommes convaincus qu’en assurant la qualité des parcours et des interactions au sein des interfaces de nos produits, nous les rendons plus sécurisés. Sans facilité d’usage et sans expression visible de la confiance, il n’y d’ailleurs pas de sécurité des données efficace.
Au sein d’Oodrive, nous sommes actuellement 5 product designers comprenant le head of design (moi-même). L’équipe existe depuis 2017 et travaille sur un (vaste) périmètre de 7 produits, portés sur 5 plateformes (web, Android, iOS, Windows et Mac OS)…
Emploi, salaires, perspectives d’évolution… nous avons interrogé la profession sur ce métier qui a vu le jour dans les entreprises tech, au cœur de la culture produit.
Avec The Design Crew, *designers interactifs* a lancé un enquête en ligne inédite sur le product design et la valorisation du design au sein des entreprises. L’objectif est de mieux cerner ce nouveau venu dans le paysage du design numérique. Nous abordons les dimensions suivantes :
– Quel est le niveau de demande en product design au sein des entreprises
– Qui recrute actuellement
– Combien gagne un product designer, en fonction de son niveau d’expérience
– Comment le product design est perçu en entreprise
– Le développement des rôles de management (lead, head of, VP…)
We concur with the opinion of designer Jean-Louis Frechin* that design cannot be reduced to purely utilitarian issues such as functions, usability, interface performance or the impact of choices on user experience — just like the modeling of users’ behavior cannot satisfactorily represent the complexity of the actual activities users carry out. In contrast to most of the available research, we do not believe that factoring these questions into models offers an exhaustive approach to the issue.
Looking beyond issues of function, ergonomics and experience, we can see that design is about the examination of representations, meaning, symbolism and culture…
Le design est aujourd’hui, pour l’immense majorité des acteurs des produits et services numériques (logiciels, applications web et mobiles, SaaS), un vecteur de différenciation sur le marché et d’orientation de la valeur vers les usagers. Pourtant, le design de produits numériques ne consiste pas (seulement) à agencer des fonctionnalités, à rendre les interfaces plus faciles d’usage ou à imaginer des expériences remarquables. Pour qu’émergent des produits, les interfaces doivent se différencier, non seulement par leur valeur d’usage mais aussi par leur identité singulière. Maîtrise des coûts, performance, évolutivité, sécurité et bien sûr qualité sont les ambitions les plus courantes assignées…
Ces 5 ou 10 dernières années, le design numérique a énormément changé. Ce ne sont pas seulement les déterminismes technologiques ou économiques qui sont à l’œuvre, mais aussi la façon d’enseigner le design et de le pratiquer. Le design numérique a aussi changé d’échelle, il s’est ouvert à de nombreuses nouvelles questions (citons le design d’intérêt général, l’économie des services –notamment financiers– et bien sûr les logiciels). Le design s’inscrit partout. Il est emprunt d’un certain darwinisme à travers les époques et l’évolution des usages (des premières interfaces web à l’IA des applications d’aujourd’hui, en passant l’innovation de rupture des…
A l’épreuve de la crise sanitaire qui a débuté en début d’année et du confinement, l’emploi des designers numériques français a fait preuve de résilience jusqu’à présent. Pourtant, les indicateurs économiques annoncent, pour les mois à venir, une période très délicate : plongeon de 5,8 % du PIB au premier trimestre 2020, plus de 450 000 emplois nets détruits sur la même période, prévision de récession de 8 % sur l’année. Le secteur du numérique anticipe une baisse de chiffre d’affaires de 25 % sur le 2e trimestre 2020 (source : Syntec numérique). Lueur d’espoir, dans l’analyse du site layoffs.fyi…
Si la sécurité numérique donne souvent la perception de prioriser dans son approche les systèmes et les technologies, les acteurs humains sont pourtant bel et bien au cœur de ces systèmes[1]. Les vulnérabilités humaines sont souvent soulignée (pour certains, l’humain est le maillon faible), car, dans de tels environnements, leurs performances et leurs limitations ressortent. Elles sont d’ailleurs étroitement liées à la nature et la qualité des interactions qu’ils entretiennent avec ces solutions de sécurité. Ces limitations ne sont pas en revanche dues en soi aux outils qui sont à leur disposition (firewalls, systèmes de chiffrements, antivirus, etc.).
Comme beaucoup…
Difficile de naviguer dans les formations en ligne consacrées au design, tant elles sont hétérogènes en termes de qualité et d’objectifs pédagogiques. Celles qui sont qualifiantes sont plutôt rares, comme les programmes du Laptop que nous recommandons. Nous avons dressé une liste des contenus, en anglais mais aussi en français, qui abordent un éventail assez large de compétences de design : architecture de l’information, design d’interface, recherche utilisateur, UX…
Pour compléter cette liste, n’hésitez pas à m’adresser vos suggestions (bd@designersinteractifs.org).
Le Laptop propose des certificats de compétences, des modules à la carte et des masterclasses. L’avantage de ce programme est…
La sécurité numérique et la confiance dans le numérique font l’objet de nombreuses croyances, en particulier lorsqu’il s’agit de replacer les comportements supposés ou fantasmés des utilisateurs dans ce contexte. La cybersécurité est souvent contre-intuitive, comme le montrent les travaux de recherche qui lui sont consacrés depuis plus d’une vingtaine d’années. Nous dressons un tour d’horizon des 5 grand mythes rencontrés autour des questions de design et de cybersécurité.
Pour Adam Shostack, cette affirmation reviendrait à taxer les utilisateurs d’inconséquence, alors qu’ils « se soucient généralement des conséquences d’une attaque, comme devoir nettoyer un ordinateur infecté par un virus ou…
La sécurité numérique est le plus souvent abordée sous des angles technologiques, méthodologiques, politiques ou réglementaires.
Pour l’ANSSI, elle est l’
État recherché pour un système d’information lui permettant de résister à des événements issus du cyberespace susceptibles de compromettre la disponibilité, l’intégrité ou la confidentialité des données stockées, traitées ou transmises et des services connexes que ces systèmes offrent ou qu’ils rendent accessibles.
(Source : Glossaire de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information)
Depuis une vingtaine d’année, elle est aussi étudiée comme un champ de recherche des interactions homme-machine, doté d’un vaste corpus de publications. Cette abondante…
Head of Design @Oodrive | President @*designers interactifs*