Nouveau paradigme de transformation organisationnelle

Boris Sirbey
8 min readNov 17, 2023

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Moi :

Je voudrais explorer la possibilité de faire émerger un nouveau paradigme pour la transformation organisationnelle, quelque chose de visionnaire et de radicalement novateur qui puisse révolutionner le marché mondial. Pour commencer, identifie les limites des modèles d’accompagnement existants.

GPT-4 :

1. Modèle rigide : les modèles d’accompagnement existants sont souvent rigides, ne laissant que peu de place à la flexibilité et à l’adaptabilité. Ils tentent de suivre un processus chronologique ou une séquence d’étapes rigoureuse, sans tenir compte des spécificités ou des dynamiques de chaque organisation.

2. Approche uniforme : souvent, ces modèles adoptent une approche uniforme qui considère les organisations comme des entités similaires ayant les mêmes besoins. Ils négligent l’unicité de chaque organisation et les défis individuels auxquels elles sont confrontées.

3. Manque d’approche holistique : beaucoup de modèles d’accompagnement se concentrent sur des aspects spécifiques de l’organisation, comme la stratégie, les ressources humaines, ou les opérations, mais ils ne prennent pas en compte l’organisation dans son ensemble, ce qui peut entraîner des transformations incomplètes.

4. Résistance au changement : ces modèles ne prennent pas suffisamment en compte la résistance au changement des salariés et des dirigeants. Cela peut causer de nombreux problèmes lors de la mise en œuvre de changements radicaux.

5. Manque d’engagement : les employés sont souvent considérés comme des récepteurs passifs du changement et non comme des acteurs du changement. Cela peut entraîner un manque d’engagement et une diminution de la motivation.

6. Manque de soutien continu : de nombreux modèles d’accompagnement ne prévoient pas un soutien continu après la phase initiale de changement. Cela peut provoquer une rechute dans les anciennes habitudes et pratiques, rendant les transformations inefficaces à long terme.

7. Déficit en termes de formation et d’apprentissage : les modèles actuels ne mettent pas assez l’accent sur la formation et l’apprentissage, qui sont pourtant essentiels pour que les employés puissent s’adapter aux changements organisationnels.

8. Mesure des performances : les modèles traditionnels se concentrent souvent sur la réduction des coûts et l’amélioration de l’efficacité au lieu d’évaluer la transformation d’une manière plus nuancée et inclusive. Ils ne mettent pas l’accent sur les aspects comme le bien-être des employés, la satisfaction des clients, ou l’impact sur la société.

Moi :

Dans quelle mesure l’IA peut apporter une dimension nouvelle dans ce nouveau paradigme ?

GPT-4 :

L’IA a le potentiel de révolutionner le domaine du management et de la transformation organisationnelle. Voici quelques pistes sur comment elle pourrait contribuer à un nouvel paradigme:

1. Analyse de données de pointe : l’IA a la capacité de collecter et d’analyser d’énormes volumes de données. Cela pourrait contribuer à identifier des tendances, des schémas et des relations parmi les employés, les équipes et les départements qui pourraient passer inaperçus à l’œil humain. Ces informations pourraient aider les managers à mieux comprendre la dynamique de leur organisation et à prendre des décisions plus éclairées.

2. Prédiction et simulation : l’IA peut être utilisée pour prédire les comportements futurs et les résultats basés sur les données historiques. Cela pourrait permettre, par exemple, de prévoir les réactions des employés à certains changements, ou l’impact de différentes stratégies de transformation.

3. Vision systémique : capable de traiter et d’analyser une grande quantité de flux de données en temps réel, l’IA pourrait offrir une vision systémique de l’organisation. Cela signifie qu’elle pourrait aider à visualiser les liens interconnectés entre les différentes parties de l’organisation, facilitant ainsi une approche holistique de la transformation.

4. Personnalisation : l’IA peut aider à déterminer les besoins spécifiques et les préférences de chaque employé, permettant ainsi une personnalisation de l’accompagnement du changement basé sur les différences individuelles.

5. Formation et développement : grâce à l’apprentissage machine et à d’autres techniques d’IA, il est possible de créer des programmes de formation personnalisés et adaptatifs qui aident les employés à développer les compétences nécessaires pour s’adapter aux changements.

6. Amélioration de la communication : l’IA peut être utilisée pour améliorer la communication interne, en filtrant et en hiérarchisant les informations pour chaque employé, en évitant la surcharge d’informations et en assurant que les messages importants sont transmis au bon moment et à la bonne personne.

7. Suivi en temps réel : l’IA peut permettre un suivi en temps réel du progrès et du rendement, s’adaptant et modifiant les plans en fonction de la réalité de l’entreprise.

Il est important de noter que l’IA ne remplacera pas le besoin d’une direction humaine dans le processus de transformation. Au contraire, l’IA devrait être utilisée en complément des compétences et de l’intuition humaines pour créer une approche plus efficace et éclairée de la transformation organisationnelle.

Moi :

Quels sont les niveaux logiques systémiques à considérer pour élaborer ce nouveau paradigme ? Inspire-toi des principales ingénieries systémiques existantes (élément humain, méthode opale, sociocratie, lean, organisations apprenantes…) et combine-les dans un modèle synergique autour de 5 cadres systémiques : confiance, sens, gouvernance, opérationnel et apprenance.

GPT-4 :

Un nouveau paradigme pour la transformation organisationnelle, intégrant de manière optimale la dimension de l’IA, pourrait envisager ces cadres logiques systémiques de la manière suivante :

1. Cadre de confiance (sécurité psychologique) : dans ce nouveau paradigme, ce cadre serait le premier niveau à mettre en place car il conditionne l’ensemble du processus de transformation. Il s’agirait d’instaurer un climat de confiance, propice à l’expression des peurs et des besoins. L’IA pourrait y participer en détectant, grâce à l’analyse des données, les éventuelles tensions, conflits ou dysfonctionnements internes, afin d’anticiper et de mieux gérer ces situations.

2. Cadre de sens (raison d’être, mission, valeurs, stratégie) : une fois que le cadre de confiance est établi, l’IA pourrait contribuer à l’élaboration de ce cadre en aidant à identifier et à comprendre les valeurs et idéaux partagés dans l’ensemble de l’organisation, ce qui permettrait de définir plus précisément la mission et la stratégie.

3. Cadre de gouvernance (règles de décision, répartition de la valeur) : l’IA pourrait aider à élaborer une gouvernance transparente et efficace. Ceci peut inclure l’aide à la prise de décision basée sur des données factuelles, la visualisation de l’impact des décisions sur l’ensemble de l’organisation, ou encore l’identification des modes de répartition de la valeur les plus justes et équitables.

4. Cadre d’agilité opérationnelle (excellence opérationnelle, gestion de projet, rôles) : sur la base des cadres précédents, l’IA pourrait participer à l’amélioration de l’agilité opérationnelle en automatisant certaines tâches, en permettant une meilleure coordination des activités, en facilitant la communication interne ou en fournissant des outils pour le suivi et le contrôle des projets.

5. Cadre d’apprenance (apprentissage continu, partage des connaissances) : enfin, l’IA pourrait contribuer au déploiement permanent de ce cadre en permettant l’auto-apprentissage (machine learning) et l’analyse prédictive, en facilitant le partage des connaissances et en permettant le développement et le suivi de programmes de formation individualisés et adaptatifs.

Pour conclure, il est essentiel de rappeler que, bien que ces cadres puissent être plus ou moins séquentiels dans leur mise en place, ils interagissent aussi de manière continue et réciproque. Une transformation réussie nécessite donc un ajustement constant de ces différents cadres, tenant compte de l’évolution de la situation et des différents retours d’information. L’IA pourrait jouer un rôle clé dans cet ajustement en temps réel.

Moi :

Comment pourrait se structurer un cabinet de conseil innovant qui proposerait une offre de service basé sur ce nouveau paradigme et comment faudrait-il faire l’évoluer l’IA pour qu’elle soit capable d’un accompagnement systémique ?

GPT-4 :

Un cabinet de conseil innovant qui souhaite proposer une offre de service basée sur ce nouveau paradigme devrait s’organiser autour des principes suivants :

1. Collaboration interdisciplinaire : le cabinet devrait être composé d’experts dans divers domaines, comme la psychologie organisationnelle, la gestion du changement, l’intelligence artificielle, l’analyse de données, la stratégie d’entreprise, et la formation et le développement du personnel. Ces experts devraient collaborer étroitement pour fournir une approche holistique à la transformation organisationnelle.

2. Approche centrée sur le client : le cabinet devrait se concentrer sur la compréhension des besoins uniques de chaque organisation et de ses employés, et adapter son approche en fonction de ces besoins.

3. Utilisation stratégique de l’IA : le cabinet devrait intégrer l’IA dans tous les aspects de son offre de service, de la collecte et de l’analyse des données à la prédiction des comportements et à l’automatisation des processus. Il devrait également fournir une formation en IA à ses clients pour les aider à utiliser efficacement ces outils.

4. Formation continue : le cabinet devrait se consacrer à la formation continue de ses clients et de ses consultants. Il pourrait utiliser l’IA pour développer des programmes de formation personnalisés et adaptatifs.

Pour accompagner de manière systémique une organisation, l’IA devrait évoluer sur les points suivants :

1. Compréhension du contexte : l’IA devrait être capable de comprendre le contexte organisationnel, c’est-à-dire la culture, le climat, la structure et le comportement de l’organisation.

2. Capacité à traiter des données non structurées : actuellement, l’IA est très efficace pour traiter des données structurées, mais elle a du mal à interpréter des données non structurées, comme le langage naturel ou les expressions faciales. Elle devrait être capable de traiter ces types de données pour mieux comprendre l’organisation.

3. Interprétation des sentiments : l’IA devrait être capable d’interpréter les sentiments des personnes, par exemple en analysant le ton de leur voix ou leur expression faciale.

4. Capacité à agir de manière proactive : au lieu de simplement réagir aux instructions données, l’IA devrait être capable de prendre des initiatives en fonction de l’analyse des données.

5. Apprentissage autonome : l’IA devrait être capable d’apprendre de façon autonome à partir des données qu’elle traite, et de s’adapter en conséquence.

Dans leur ensemble, ces évolutions permettraient à l’IA de jouer un rôle plus actif et stratégique dans l’accompagnement des organisations vers la transformation.

Moi :

Comment désamorcer les peurs de l’entreprise face à l’IA ?

GPT-4 :

Il est vrai que l’utilisation croissante de l’IA dans les entreprises peut susciter des inquiétudes en matière de protection de la vie privée et de surveillance excessive, parfois appelée “syndrome Big Brother”. Pour désamorcer ces craintes, plusieurs mesures peuvent être prises :

1. Transparence : il est crucial que l’entreprise soit transparente quant à l’utilisation de l’IA et à la manière dont les données des employés sont collectées, traitées et utilisées. Les employés devraient être informés au préalable de la mise en œuvre de ces technologies, de leur objectif et des bénéfices attendus.

2. Participation : impliquer les employés dans le processus de décision concernant l’utilisation de l’IA peut aider à réduire les craintes et à augmenter l’acceptation de ces technologies.

3. Politique de confidentialité solide : l’entreprise doit assurer à ses employés que leurs données personnelles sont protégées et qu’elles ne seront pas utilisées à mauvais escient. Cela implique la mise en place d’une politique de confidentialité stricte et de protocoles de sécurité robustes.

4. Formation : une formation adéquate sur l’IA peut aider à démystifier cette technologie et à réduire les craintes. La formation devrait aborder les concepts clés de l’IA, son fonctionnement, ainsi que ses implications en termes de protection de la vie privée et de sécurité des données.

5. Utilisation éthique de l’IA : l’entreprise doit s’engager à utiliser l’IA de manière éthique, en respectant les droits et la dignité des employés. Cela peut nécessiter l’élaboration d’un code d’éthique pour l’utilisation de l’IA dans l’entreprise.

6. Respect de la réglementation : enfin, l’entreprise doit veiller à respecter toutes les lois et réglementations en matière de protection de la vie privée et de protection des données.

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Boris Sirbey

I'm a doctor of philosophy and an entrepreneur who is seeking the path to build a new civilization of consciousness by 2050.