Les 2 déclics qui ont changé ma vie

La personne que je serai dans 5 ans aura été modelée par 2 choses : les livres que je vais lire & les personnes que je vais rencontrer. Cette conviction m’est apparue après ma lecture du livre“Le réflexe créatif” écrit par la chorégraphe Twyla Sharp. C’est très certainement mes lectures et mes rencontres qui m’ont permis de devenir la personne que je suis aujourd’hui, et j’espère pouvoir vous apporter à mon tour quelques pistes de réfléxions.

J’ai eu récemment deux déclics très importants & personnels, mais qui peuvent, je l’espère, s’appliquer aussi à vos vies… Les voici :

La façon dont je parle de moi, définis qui je deviens.

Lors d’un échange que j’ai eu récemment, je parlais d’une expérience professionnelle passée, pas très heureuse.

Je m’explique : lors de mon année chez l’Oréal, pour la première et unique fois de ma vie, je suis tombée sur une manager qui n’avait pas mes meilleurs intérêts à coeur. Elle me donnait par exemple des rendez-vous tôt le matin ou tard le soir, en dehors des horaires de bureaux, et ne les honorait pas, sans jamais prévenir. J’arrivais donc plus tôt pour l’attendre, et il m’est arrivé d’attendre très tard qu’elle m’appelle pour venir à son bureau, pour ensuite découvrir qu’elle était déjà rentrée chez elle, sans même prendre le temps de me prévenir. C’était aussi une personne qui s’attribuait mes réussites, tout en me jetant sous le bus dès que je faisais la moindre erreur, bref l’exemple typique du management qui te dégoûte du monde de l’entreprise.

L’autre jour alors que je relatais cette expérience, la personne en face m’a demandé :

“Pourquoi est-ce que tu t’es laissée faire ?”

Et j’ai répondu “Parce que je suis trop gentille”

“Mais personne n’est trop gentil Camille. Pourquoi tu t’es laissée faire ?”

Et là j’ai compris. Je n’étais pas trop gentille. J’étais trop terrifiée, je manquais de confiance en moi et en mon travail, mais je n’étais certainement pas trop gentille. J’étais tout simplement incapable de me défendre et de poser des limites à cette personne pour me faire respecter.

La façon dont je parle de moi, définis qui je deviens. C’est pour ça qu’il ne faut jamais se définir de manière négative, même si c’est juste dans vos pensées. Que ce soit dans vos interactions avec les autres ou dans votre dialogue intérieur, vous devez toujours parler de vous-même avec amour et bienveillance. Vous n’êtes pas “flemmard(e)” ou “allergique au sport”, vous n’êtes pas un “panier percé” ou “complètement alcoolique”. Vous êtes ce que vous décidez de devenir, et votre façon de vous définir joue un rôle central dans votre évolution.

Soyez honnête avec vous-même et bienveillant dans votre façon de vous considérer. Votre esprit peut parfois vous tyranniser, en vous laissant penser que vous n’êtes pas assez ceci ou trop cela. Avoir conscience de ce schéma, c’est faire un grand pas vers l’avant et votre futur vous.

Qui j’ai été ne définit pas qui je suis, ni qui je deviens

J’ai complètement arrêté de fumer il y a quelques mois. Je n’ai jamais été une grosse fumeuse, en revanche j’ai souvent fumé en soirée ou lors de situations stressantes. Pas de vrai problème d’addiction, mais une vraie difficulté à atteindre l’objectif 0 cigarettes, malgré les années qui passaient.

Et puis j’ai profité de mon changement de vie et de ville pour effacer complètement cette mauvaise habitude sans trop de mal. Depuis 6 mois environ je n’ai pas touché une cigarette. Même en soirée avec mes amis, même lors de gros coups de stress…toutes les situations qui me menaient à consommer du tabac n’ont plus été des déclencheurs, parce que j’ai appris à gérer mon stress autrement et à prendre davantage de plaisir à respecter ma santé et mes poumons. Je ne ressens plus d’envie, je ne ressens pas de manque, je suis tout simplement devenue non-fumeuse.

Le problème, c’est que mon inconscient me fait souvent rêver que je re-fume. C’est curieux vu que je n’en ai plus envie de façon consciente. J’ai évoqué le problème sur ma page Facebook, et j’ai soudain reçu l’illumination sous la forme d’un DM qui disait deux choses :

“Ne te blâme pas pour le passé” et surtout “Ce n’est plus toi”.

Tout a été résumé par une amie Facebook dans ces deux phrases. Je n’avais plus besoin de m’en vouloir pour mes reprises passées de la cigarette, et surtout, ce n’était plus moi donc je n’avais plus à avoir une peur panique et inconsciente de me remettre à fumer.

Qui j’ai été ne définit pas qui je suis aujourd’hui, ni qui je deviendrais. Et c’est pareil pour nous tous. Avoir peur du passé est aussi inutile qu’avoir peur du futur. Il n’existe que le moment présent et qui je suis aujourd’hui.

J’espère que ces déclics vous aideront vous aussi, si vous traversez des expériences similaires. Et si vous voulez changer de vie, n’hésitez pas à lire mon premier ouvrage “Être en forme pour les Nuls”.