Sur l’étagère murale du salon de Fabien Campet, il y avait des trophées. D’or surtout, quelques-uns d’argent et même un ou deux en bronze — mais ceux-là étaient planqués au fond. Tous, cependant, brillaient du même éclat passé, celui des souvenirs qu’on astique avec vigueur depuis trop d’années. Non pas…