Le syndrome du saumon : guérison (étape 1 — énergie)
Le syndrome du saumon : avancer à reculons
La semaine dernière, je t’expliquais comment j’ai découvert que j’étais atteinte de ce trouble que j’ai appelé le syndrome du saumon. Cette affection entraîne une totale perte de sens dans notre vie. Pourquoi ? Parce que se comporter comme un saumon qui remonte le courant c’est être déconnecté.e de soi-même et du monde, s’ être égaré.e en chemin, être perdu.e, avoir peur, avancer en mode automatique… tout en sachant que quelque chose cloche, car on est fatigué.e, stressé.e, irrité.e, éternellement insatisfait.e.
Il y a comme un malaise latent dans nos vies, on a l’impression de la vivre à moitié ou de tout simplement passer à côté.
Si tu te sens fatigué.e, tendu.e, vidé.e, en colère, et même parfois démuni.e ou impuissant.e…
Si tu es éternellement insatisfait.e…
Si tu as comme l’impression que tu vis une vie étriquée, que tu es mal à l’aise, que tu te sens enfermé.e, à l’étroit, comme prisonnier.ère…
Tu es peut-être atteint.e du syndrome du saumon qui t’empêche de donner à ta vie la direction que tu souhaites vraiment.
Si tu as l’impression qu’il y a quelque chose en toi qui résiste obstinément à quelque chose qu’une autre partie de toi convoite avec envie, tu es victime du syndrome du saumon; tes peurs, tes croyances limitantes, tes voix internes en provenance de ton éducation, de ton passé ou de la société… t’empêchent d’exprimer pleinement la personne que tu es vraiment.
Il est temps de remettre un peu d’ordre là-dedans, c’est-à-dire dans ta tête, ton corps et ton énergie vitale. READY ?
Suivre le sens du courant
Ce que j’aime avec cette métaphore, c’est qu’elle est simple, visuelle, pas besoin de se prendre la tête ou de faire comme si tout était compliqué, qu’on n’ira jamais mieux, que c’est trop dur la vie (non, je n’exagère pas, ce n’est pas mon genre, c’est ce que j’ai pensé pendant longtemps, et ce n’était pas très agréable…). NON ! Il y a une solution concrète à notre problème : si se comporter contre sa nature c’est aller dans le sens contraire du courant, revenir à soi et à ses aspirations profondes passe donc par … aller dans le même sens que le courant ! Mais oui ! Tout simplement. CQFD (il fallait vraiment que je fasse 5 ans d’études en ingénierie de gestion pour venir à bout d’une telle équation…).
« Aller dans le sens du courant ». Mais qu’est-ce que ça veut dire au juste ? Je pourrais te dire que ça signifie suivre le FLOW, mais je vois déjà ton air dubitatif (et là, je pense surtout à celui de mon frère, que j’imagine lever les yeux aux ciels en lisant ces lignes). Peut-être que cette notion de flow est limpide pour toi, mais elle ne coule pas de source pour d’autres. C’est abstrait, ce n’est pas vraiment rationnel. D’accord, je vais donc tenter de tout t’expliquer de façon concrète.
D’après moi, suivre le courant c’est surfer sur la vague de l’énergie positive qui se trouve en nous et autour de nous (ce que j’appelle le flow).
Avant d’aller plus loin et de comprendre comment organiser notre vie ou agir pour être aussi à l’aise qu’un poisson dans l’eau, nous allons donc commencer par :
- Comprendre ce qu’est l’énergie et comment elle fonctionne
- Se reconnecter avec nos sensations pour nager dans le sens du courant
La dynamique de l’énergie
« Si vous voulez trouver les secrets de l’univers, pensez en termes d’énergie, de fréquence, d’information et de vibration. »
Nikola Tesla
J’ai toujours eu l’habitude de me dire « si tu veux, tu peux ». J’avais l’habitude de me fixer des objectifs, parfois irréalisables, et de tout faire, peu importe les délais, peu importe le temps dont je disposais, pour les atteindre. Je pensais que redoubler d’efforts était signe de performance et je refusais d’être fatiguée ou de ralentir le rythme. Je voulais tout, tout de suite, je voulais avoir un travail qui me plaise, sortir avec mes amis, partir en vacances, sauver le monde et plus encore. Je voulais vivre à fond.
Je voulais ce qu’il y a de mieux, je voulais atteindre ce bonheur qu’on m’avait promis, je n’avais pas de temps à perdre.
Dans mon agitation compulsive et aveugle, je ne tenais pas en place, on me disait de me calmer, de regarder la télé, pire, on me disait, de me reposer, « juste sans rien faire ».
Une telle chose m’était impossible, j’étais affairée, je courais dans tous les sens, je cherchais je ne sais pas quoi et je devenais de plus en plus tourmentée, j’étais déconcentrée, stressée, de plus en plus angoissée.
À vouloir tout faire, je ne savais plus ce que je voulais faire.
En voulant aller toujours plus vite, je sombrais lentement dans la tourmente, la perte de sens, la dépression. Je n’avais plus envie de rien, je m’en voulais d’être aussi apathique et démotivée, où était passée ma force vitale ? Je l’ignorais, mais je l’avais tout bonnement épuisée.
Je récupérais un peu d’énergie ? Je la consommais aussitôt. C’est normal, je ne savais faire que ça. C’est là que je me suis dit que quelque chose ne tournait pas rond (j’aurais pu m’en rendre compte plus tôt, oui, je sais, on en a déjà parlé). Bref, grâce à cette expérience, j’ai réalisé que je ne disposais pas d’une quantité d’énergie infinie, il allait donc falloir que j’apprenne à la gérer. Pour ça, j’avais besoin de comprendre comment elle fonctionnait.
C’est quand j’ai découvert le schéma de la dynamique de l’énergie que tout est devenu limpide pour moi ! Le principe de ce modèle tel que je l’explique ici est inspiré par “La Roue de Hudson”, un des fondateurs du coaching. L’intérêt pour moi dans la représentation que je vous propose est de définir l’énergie qui nous habite en fonction de 2 facteurs principaux :
- L’intensité haute ou basse
- La polarité positive ou négative
Ces différents états de l’énergie correspondent chacun à des catégories d’émotions, comme tu peux l’observer sur le schéma ci-dessous.
On se retrouve alors avec quatre configurations principales entre lesquelles on oscille en permanence :
- Énergie haute et positive : enthousiasme, joie, motivation, grosse dépense d’énergie dans le sens du courant,
- Énergie haute et négative : anxiété, colère, grosse dépense d’énergie pour remonter le courant (tu fais quelque chose que tu n’aimes pas, quelque chose de trop difficile, tu luttes pour une cause perdue que ce soit une relation, une activité, une amitié, une réalisation…)
- Énergie basse et négative : dépression, tristesse, tu n’as pas d’énergie, tu récupères difficilement de l’énergie, tu as perdu le sens du courant
- Énergie basse et positive : sérénité, détente, tu récupères de l’énergie aisément et tu te laisses porter délicatement par le courant
Bon à savoir :
- Une période prolongée dans une intensité haute débouche inexorablement sur une période proportionnellement prolongée dans une intensité basse.
- Trop de temps passé dans la zone haute et négative (anxiété) entraîne automatiquement une descente vers la zone basse et négative (dépression).
- Une fois dans la zone basse et négative (tristesse, épuisement), il est impératif de repasser par une zone basse et positive (calme, sérénité) pour recharger ses batteries (retrouver le sens du courant) avant de se relancer dans l’action
La conclusion, un niveau optimal d’énergie et d’excitation est nécessaire pour réaliser des choses et atteindre ses objectifs, MAIS trop d’excitation occasionne :
- Une nuisance au “rendement” (manque de concentration, stress et procrastination, on perd ses tartines…)
- Des troubles multiples (mentaux et physiques)
- Des maladies et du vieillissement prématuré
L’idéal étant donc d’arriver à se maintenir dans une énergie plutôt positive en alternant intensité haute et basse. Comprendre ce mécanisme m’a fait prendre conscience que j’étais esclave de cette roulette russe des émotions et des énergies !
À toujours vouloir me dépasser ou correspondre au modèle qu’on m’avait/que je m’étais imposée (comportement de saumon), je passais d’un état d’enthousiasme élevé à une zone d’anxiété délétère, vidée de toute énergie, je sombrais dans la tourmente et l’abattement avant de pouvoir à nouveau me remettre à mes projets et repartir pour un nouveau tour.
Et maintenant que je sais tout ça, je fais quoi ? Quand je me vois agir comme un saumon (c’est-à-dire que je flirte dangereusement avec une intensité haute de façon trop prolongée), je m’observe et je prends du recul. J’évalue mon niveau de fatigue et je me demande de quoi j’aurais besoin pour repasser dans une zone d’accalmie et pour me sentir sereine. Par exemple, je peux m’autoriser (et ce n’est pas facile, culpabilité, quand tu nous tiens…) à me reposer, tout simplement ! Oui, il m’a fallu 30 ans pour en arriver à cette conclusion. Rigolons, rigolons, si tu portes sur tes épaules les injonctions de performances véhiculées par la société actuelle, si as été été bombardé.e de messages performatifs lorsque tu étais enfant et pendant ta scolarité, si tu te compares aux autres ou si tu veux secrètement être la.le meilleur.e, que tu te mets beaucoup de pression pour « réussir », ce n’est pas évident tous les jours de s’accorder un peu de temps pour ne rien faire ou pour simplement se faire plaisir. Ou serais-je la seule personne (légèrement) névrosée dans la salle?
De plus, si tu es du genre hyperactif.ve, ton corps t’empêche littéralement de te reposer, trouve donc les activités qui te permettent de te sentir dans un état de sérénité et de recharger tes batteries : sport, méditation (même très courte), musiques, activités créatives …
Réserve-toi quelques minutes de calme mental par jour pour éviter de tomber dans le cercle vicieux décrit plus haut et ci-dessous et d’accuser des sautes d’humeur incontrôlables (mentalement et physiquement).
Ne pas confondre “enthousiasme” (haut niveau d’énergie positive) “et agitation” (haut niveau d’énergie négative)
Il est aussi crucial de savoir que : la sur-agitation peut être un signe de fatigue ! C’est aussi un signe que tu te comportes comme un saumon, en mode automatique. Je te le rappelle, j’ai peur des robots, j’ai peur des automates et des personnes qui ne se posent aucune question et qui sont déconnectés de leur essence humaine… Dans notre société, on valorise les superman et les superwoman. Hé tu sais quoi ? Elles.ils viennent d’une autre planète ! Le résultat de ce culte de l’hyperactivité ? En Belgique, une étude a montré qu’un travailleur sur cinq est en risque d’épuisement (voir l’article ici). Si ça, ce n’est pas la preuve qu’on va collectivement droit dans le mur ?
Dans son livre « les victoires de la psychologie et de la psychanalyse », Pierre Daco explique que :
l’épuisement peut provoquer soit la dépression, soit l’agitation.
« Dans l’agitation apparaissent deux grands symptômes :
- Les réactions aux circonstances sont désordonnées et nettement exagérées (réactions musculaires, torrent de paroles, etc.)
- L’agité donne l’impression d’être le jouet de ses impulsions, sans posséder le frein nécessaire pour que se fasse l’adaptation équilibrée.
Le comportement de l’agité devient une série de décharges brusques qu’il ne parvient pas à contrôler ».
Il insiste : « ces réactions agitées sont très souvent confondues avec un « trop plein » d’énergie… Or, il s’agit exactement du contraire ».
Je suis passée par ces phases d’agitations qui se manifestaient par : l’impression de ne plus y voir clair, de ne plus savoir ce que je veux, pire, de n’avoir envie de rien, vouloir frénétiquement être constamment occupée sans y prendre du plaisir et par peur du futur, des autres, de soi… Bref, si tu te reconnais dans ces comportements, tu es peut-être épuisé (mentalement et/ou physiquement), pour t’en sortir, retrouve le sens du courant grâce aux deux étapes suivantes.
Les sensations : niveau de fatigue et émotions
Être un saumon qui remonte le courant coûte énormément d’énergie !
« On croit souvent que la ‘maîtrise de soi’ consiste à serrer les mâchoires pour ‘se mater’. Cela est totalement faux. Si se maîtriser demande un effort, c’est qu’il n’y a pas maîtrise de soi. La maîtrise de soi disparaît dès que l’effort apparaît. La vraie maîtrise est égale à l’aisance. Elle doit apparaître sous l’effet d’une énergie harmonieusement répartie ».
Pierre Daco
Maintenant que nous connaissons le fonctionnement de l’énergie dans notre corps, il va falloir apprendre à se reconnecter à :
- Nos sensations
- Nos émotions
Afin de pouvoir évaluer où nous en sommes à tout moment dans la dynamique de l’énergie.
1. Évaluer son niveau de fatigue
Il existe deux grands types de fatigues : la fatigue physique et la fatigue mentale. Les deux peuvent s’entretenir l’une l’autre si on se laisse prendre au piège par ce cercle vicieux. Agir sur l’une des deux fatigues améliorera forcément ton bien-être global. Il est donc important de savoir juger son niveau de fatigue à tous les niveaux, du corps et de l’esprit.
la fatigue physique = j’ai envie, mais je ne peux pas
Tu es fatigué physiquement, repose-toi avant que cela n’affecte ton humeur et ton état d’esprit. Littéralement, il s’agit de recharger ses batteries physiquement.
- Dormir !
- Activités « yin » telles que marche à pieds, yoga, méditation, Qi Gong, Tai Chi…
la fatigue mentale = je peux, mais je n’ai pas envie
Le manque d’envie (d’en-vie !) est révélateur d’un comportement de saumon. Tu as lutté trop longtemps contre le courant (la liste complète dans l’article précédent). Pour te sortir de ce niveau d’énergie bas et négatif, tu n’as qu’une solution : recharger tes batteries en réalisant des activités qui te procurent du plaisir, de la détente, du calme, de la sérénité… Des activités qui t’enthousiasment (ne serait-ce qu’un minimum) afin de te retrouver dans un niveau d’énergie bas et positif. Il faut à tout prix recommencer à te diriger dans le sens du courant, c’est-à-dire agir dans le sens de ta vraie nature, peu importe le qu’en-dira-t-on, et peu importe tes peurs.
Tu dois retrouver le chemin de l’envie (de l’en-vie !) en réalisant des activités qui te font littéralement VIBRER (remettre des « vibrations » hautes énergétiquement dans ton quotidien).
La fatigue morale se traduit, entre autres, par :
- Se sentir fatigué au réveil
- L’irritabilité
- Oublis réguliers et manque de mémoire
- Manque de concentration
- Négativité
- Manque de motivation
- Sentiment d’impuissance…
2. Identifier tes émotions
Tu as vu que se reconnecter à ses émotions est essentiel pour arriver à évaluer notre position dans la dynamique de l’énergie. Associer ton humeur aux quadrants vus plus haut peut t’aider à repérer les situations où tu te comportes comme un saumon… et changer de direction !
Tu es stressé.e, angoissé.e, en colère, frustré.e… Alerte saumon : qu’es-tu en train de faire à ce moment-là ? Surtout, quelles sont les pensées qui te traversent ? Comment pourrais-tu faire autrement ? Comment préférerais-tu te sentir ? Des questions qui peuvent t’aider à te remettre à nager dans la bonne direction.
Au contraire, tu es heureux.se, enthousiaste, motivé.e, joyeux.se? Alerte poisson dans son élément: qu’es-tu en train de faire à ce moment-là ? Surtout, quelles sont les pensées qui te traversent ? Quelles sont les sensations associées à ces sentiments de plaisir ? Des questions qui peuvent t’aider à savoir que tu nages dans la bonne direction.
Mais pourquoi je te raconte ça ?
« Le problème aujourd’hui n’est pas l’énergie atomique, mais le cœur des hommes ».
Albert Einstein
Nos comportements de saumons entraînent frustration, violence, tristesse et colère au niveau individuel et global.
C’est un cercle vicieux qui prend naissance à l’intérieur de chaque cœur qui bat sur la planète. Il est temps d’y mettre un terme, d’inverser la tendance.
De revenir à plus d’humanité et d’arrêter d’accepter de se comporter comme des automates dépourvus de sentiments, de sens critique, d’humanité. Te remettre à suivre le sens du courant, c’est soigner ce cœur qui bat au ralenti à force de dépenser de l’énergie pour se conformer à autre chose qu’à sa propre nature, sa propre façon d’être.
Soigner ton cœur, c’est soigner le monde.
“Est-ce que, comme on le dit beaucoup, vous pensez trop à vous ? Ou n’est-ce pas plutôt, qu’à votre insu, vous pensez trop aux autres ? Peut-être ressentez-vous confusément que votre sort est lié à celui des autres ? Que le bonheur et le malheur sont deux sociétés secrètes, si secrètes que vous y êtes affiliés sans le savoir. Et que, sans l’entendre, vous abritez quelque part cette voix qui dit — tant que la misère existe, vous n’êtes pas riches, tant que la détresse existe, vous n’êtes pas heureux, tant que les prisons existent, vous n’êtes pas libres.”
Extrait du film « Le joli mai » — film documentaire français de Chris Marker et Pierre Lhomme, 1963
Tu ne t’aimes pas. Je le sais, que tu as honte, que tu te sens coupable, que tu cherches à cacher cette partie de toi qui n’est pas assez bien, que tu n’assumes pas, que tu te protèges… Peut-être qu’on te dit que tu es trop ceci ou pas assez cela. Peut-être que tu as peur d’être seul.e, peut-être que tu as peur de ne pas être accepté.e pour qui tu es vraiment, peut-être que tu es différent.e, un peu, beaucoup… Peut-être que tu le caches aux autres, peut-être à toi-même aussi. Le secret, c’est qu’il y aura toujours quelqu’un qui t’aimera pour qui tu es vraiment, il y aura toujours de nouveaux amis qui te ressembleront, ou pas, et c’est ta façon d’être unique qui les fera rire, qui les énervera, qui les intéressera et c’est pour toutes ces raisons qu’ils t’accepteront dans leur banc de poissons.
« Il y aura toujours une autre occasion, un autre ami, un autre amour, une force nouvelle. Pour chaque fin il y a toujours un nouveau départ »
Antoine de Saint-Exupéry
Tant que tu as peur, que tu n’oses pas être toi-même, tu es en colère, tu es frustré.e. Tu ne crées pas la vie que tu souhaites, tu n’oses pas t’exprimer, tu as l’impression d’être prisonnier.ère… Alors tu en veux au monde entier, tu es jaloux.se, tu es triste, tu es stressé.e, tu consommes pour oublier, tu manges, tu bois, pour te sentir comblé.e.
Mais il manque toujours quelque chose, tu n’es jamais pleinement satisfait.e. Tu te sens vidé.e, perdu.e, paumé.e,…
Tout ça, ce n’est pas grave, c’est normal d’avoir peur.
Mais il est grand temps de réapprendre à s’aimer et à aimer les autres et le monde, il est grand temps que tu t’acceptes. Si tu es là c’est juste pour être toi-même, rien de plus, rien de moins. Le rôle que tu as à jouer est total.
Il est temps de se dire que, peut-être, cette énergie, qu’on est tous capable de ressentir, c’est ça, l’amour.
En ayant coupé tout lien qui nous permet de le ressentir, on agit dans le sens de l’extinction de notre propre espèce, de notre propre planète.
J’en suis convaincue, revenir à notre nature implique le respect de soi, de l’autre et de la nature. Plus que le respect, je dirais, l’amour. On ne cherche pas à détruire ce qu’on aime. Ce serait, par définition, inhumain.
Redevenir humain, c’est mettre fin à toute cette violence. D’après moi, la première étape est d’arrêter d’être violent envers toi-même. Tu es non-violent avec toi-même quand tu t’écoutes et que tu vas dans le sens de tes besoins, quand tu vas dans le sens de la vie, de l’envie (de l’en-vie).
« La non-violence est la plus grande force que l’humanité ait à sa disposition. Elle est plus puissante que l’arme la plus destructrice inventée par l’homme. La destruction ne correspond nullement à la loi des hommes ».
Gandhi — La voie de la non-violence
Prochaines étapes
Hé, mais c’est pas tout ça ! Il y en a du pain sur la planche ! Dans les prochains épisodes du “syndrome du saumon : guérison”, nous verrons comment :
- Identifier les activités où on se sent comme un poisson dans l’eau (motivé.e.s, enthousiaste, efficaces, heureux.ses…)
- Reconnaître les voix et les croyances qui nous empêchent de suivre le cours naturel du courant
- En finir avec la sur-analyser pour arrêter d’être des saumons coupés de leurs sensations
Et aussi, nous réfléchirons à pourquoi nous sommes devenus des saumons et comment lutter, à son niveau, pour arrêter cet élevage massif et délétère.
J’ai hâte !