#4 — Première journée dans Osaka

elekis
4 min readJul 25, 2023

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Cher blog,

Aujourd’hui, c’était ma première sortie en ville… et j’ai beaucoup marché. La première attraction était l’Umeda Sky Building, car j’aime prendre de la hauteur. Ce n’est pas trop cher et on peut voir Osaka à 360 degrés.

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Comme je suis arrivé avec 30 minutes d’avance (je pensais que cela ouvrait à 9 h), j’ai attendu sur l’estrade en dessous de la structure. Et comme tout con qui se respecte, je me suis mis pile-poil en dessous de l’observatoire. Parce que le plus impressionnant dans cette structure qui relie 2 bâtiments, c’est qu’elle a été montée par un élévateur mis en place entre les deux bâtiments. J’espère qu’ils ne se sont pas trompés dans les vis.

Ensuite, ben c’est à la japonaise quoi … Pour tout présenter, il y a des personnages de mangas, on est pris par la main de A à Z, on suit sans se poser de questions et on crève de chaud car il fait pt de chaud… même en hauteur. Alors qu’en fait, l’attraction principale était en bas. C’est fou !!

rive gauche à P…Osaka. C’est le bordel.

L’Umeda Sky se situe dans le quartier d’affaires d’Osaka, où il y a d’autres tours et plein de salarymen ; des gens en chemise blanche, pantalon et sac noir qu’on porte à la main (c’est plus une sacoche en fait). Bref, ce à quoi on s’attend dans un quartier d’affaires japonais pour toute personne qui a entendu parler un jour du Japon.

Mais il y a du changement. Pendant les 30 minutes d’attente avant que l’observatoire n’ouvre, j’ai vu de nombreux jeunes habillés cool. Tranquilles… et rien ne disait qu’ils étaient des développeurs (comprenez qui pourra). Ce n’est pas la première fois que j’entends cela, mais clairement, il y a du progrès. Alors d’accord, c’est une minorité qui s’habille en t-shirt et pantalon court, mais elle est présente.

Par contre, les jeunes pubères boutonneux qui sont trop petits pour remplir la chemise et le pantalon, il y a quand même un problème. C’est un peu comme le groom de l’hôtel. Ces gens donnent l’impression de ne pas être à leur place. On les a mis là, on dirait qu’on a décidé pour eux. Or, je peux deviner ou imaginer comment le groom pourrait, selon de nombreuses hypothèses, se retrouver là, mais pour les salarymen, c’est déjà plus compliqué. Ils ont choisi leurs études (du moins l’orientation), ils ont choisi la société dans laquelle ils voulaient aller travailler et pourtant, ce jeune que je regardais rentrer dans la tour n’aurait jamais dû trouver une place dans cette fourmilière.

J’adore la société japonaise, mais comme je l’ai déjà dit, je pourrais y vivre en tant que bourgeois, pas en tant que travailleur. Et ce gamin de 20 ans à peine sorti de l’école me donne raison.

Au Japon, plus que partout ailleurs, il faut rentrer dans des cases. Et ce ne sont pas les serveuses de mon hôtel, habillées en yukata, qui me feront dire le contraire.

Sinon, pour une première impression d’Osaka, c’est… à suivre.

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