Le Cloud computing, plus communément appelé “Le Cloud” est un terme fourre-tout pour tout ce qui fournit des services sur Internet, de ce fait il est difficile à décrire. Ce qui est sûr c’est qu’il a rendu redondant le stockage permanent des applications, des fichiers et des programmes (et bien plus encore) sur un disque dur ou un serveur.
Avant de rentrer dans les détails je vais tout d’abord vous parler de ce nouveau buzz word qui m’amène à écrire cet article : il s’agit du Cloud 2.0. Le Cloud “1.0” s’est développé dans le début des années 2010, et a connu à ses début un faible intérêt et donc un faible taux d adoption de la part des entreprises, notamment car le réseau n’était pas encore assez développé à l'époque pour pouvoir en juger les réelles capacités .Les entreprises finiront par adopter une migration massive vers les services cloud à partir de 2017. Aujourd’hui il s’est tellement imposé sur le marché professionnel qu’il en est devenu la norme, celui-ci flirte avec les 12 milliards d’euros en 2019 en France seulement. Ainsi arrive le Cloud 2.0.
Avec les avantages attendus de la 5G, le Cloud 2.0 facilitera de nouvelles méthodes de travail flexibles. Définir le Cloud 2.0 n’est pas aussi simple. Il n’y a pas de mise à niveau standardisée ni de développement intersectoriel universel qui divise les deux ères du Cloud. Ce n’est donc pas comme comparer la 5G à la 4G. Au lieu de cela, il est préférable de considérer le Cloud 2.0 comme un terme qui décrit de manière générale les programmes de Cloud computing les plus sophistiqués d’aujourd’hui et de demain.
1.Le Cloud Computing est avant tout un modèle économique :
Contrairement à ce que l’on a appris en cours de physique-chimie au collège, ici un Cloud n’est pas composé de petites gouttelettes d’eau et/ou de cristaux de glace, mais d’un grand nombre de serveurs reliés les uns aux autres dans un data-center. Ces serveurs sont physiquement composés comme pour une tour d’ordinateur classique d’une carte mère alimenté par courant électrique liant processeurs, mémoires vives, stockages et périphériques d’entrée/sortie.
Bien que la structure d’un serveur est similaire à celle d’un pc, pour un serveur, le matériel doit obéir à certaines obligations pour valider la tolérance de pannes car un serveur se doit d’être continuellement alimenté et en service, si celui ci tombe en panne il peut gravement nuire à la santé de l’entreprise. Afin de prévenir les pannes et donc l’arrêt d’un serveur, on protège les différents éléments d’un serveur. Ces éléments sont donc modulables et se doivent d’être assistés(éléments doublés, serveurs clonés, données sauvegardés, agrégat des services avec parité etc…).
Tout cela a un coût
Le Cloud a déjà TRANSFORMé EN PROFONDEUR LE « BUSINESS MODEL » DES EDITEURS, INFOGÉREURS ET ENTREPRISES DE SERVICES NUMÉRIQUES
Le Cloud désigne un nouveau modèle à la fois de distribution et de consommation de l’informatique, qui consiste à mettre à disposition via les réseaux de communication et à la demande, un ensemble de “ressources”(puissance de calcul, stockage de données, applications, etc.) et de “services”(gestion, administration, etc.). Celles-ci seront mutualisées, dématérialisées, contractualisées, évolutives et en libre-service.
2.Le Cloud Computing question SÉCURITÉ :
- Cloud privé internalisé : Cloud interne à l’entreprise (l’entreprise étant propriétaire et gestionnaire des infrastructures) ou Cloud entièrement dédié à cette même entreprise, accessible via des réseaux sécurisés, opéré par les équipes internes.
- Cloud privé externalisé : plate-forme de Cloud Computing qui vise à fournir, de manière externalisée, les services et garanties équivalents à ceux offerts par un Cloud privé interne, tout en bénéficiant des avantages des services de gestion par un tiers. Il peut être accessible par Internet ou par un réseau privé.
- Cloud public : il est externe à l’entreprise, accessible via Internet ou un réseau privé, géré par un opérateur externe propriétaire des infrastructures, avec des ressources totalement partagées entre tous ses clients.
- Cloud hybride : il s’agit de la conjonction de deux ou plusieurs Clouds (public+privé) amenés à «coopérer », à partager entre eux applications et données.
Les différent services du Cloud Computing :
Le Cloud Computing, tel que défini par le NIST (National Institute of Standards and Technology), est constitué de différentes composantes. Il peut être indifféremment constitué de l’une, ou de plusieurs d’entres elles combinées. Voici les plus répandues :
- System as a Service (SaaS)
- Platform as a Service (Paas)
- Infrastructure as a Service (Iaas)
4.Les usages concrets du Cloud Computing.
