Bilan
C’est l’heure de clore la première partie de ce Medium à l’aide d’un retour sur mon expérience en réalisant ce journal/blog d’apprentissage.
Partager son travail
C’était l’objectif de ce journal d’apprentissage : documenter et partager son apprentissage en autodidacte sur un sujet de notre choix. Et si l’apprentissage en autodidacte n’est pas nouveau, puisqu’il fait partie intégrante des études depuis 5 ans, le format de l’exercice est lui plus novateur.
En effet, apprendre seul et explorer ses envies, creuser une question ou nerd sur une technologie dans son coin, ce sont des situations dans lesquelles je me suis retrouvé assez souvent au cours de mes études. Mais cette foi-ci on m’impose un cadre et des contraintes, aussi larges soit-elles, qui vont me permettre de prendre du recul sur ma manière d’apprendre. Et ces contraintes, notamment écrire des articles, partager du contenu régulièrement, m’ont forcées à poster en ligne des productions qui seraient restées enterrées bien au chaud dans un dossier sur mon ordinateur. Il s’agit là d’un de mes premiers constats : je ne partage pas assez mon travail.
Mon projet de fin d’année de master 1 ? Il n’existe pas en dehors du site de Gobelins (et peut-être mon portfolio). Rien sur Twitter, rien sur instagram, alors qu’une quantité de travail importante a été réalisée, et que c’est toujours intéressant de suivre les behind the scene des projets. Et si seulement c’était un cas particulier, mais de nombreux rendus, essais et tests réalisés durant l’apprentissage d’une compétence ou la production d’un projet, ont disparu au fond d’un dossier.
Le fait de devoir partager régulièrement son progrès et ses réalisations, bien qu’imparfaites, m’a permis d’essayer de remédier à cette mauvaise habitude (encore en cours de traitement).
Apprendre en autodidacte pour les cours
Le second constat est qu’apprendre en autodidacte pour les cours, ne me convient pas forcément.
En effet, le principe de dégager du temps spécifiquement pour apprendre quelque chose et avoir ce temps pris en considération par l’école, sur le papier c’est parfait. Et sur cette partie-là rien à redire, c’est génial que la partie formation personnelle soit reconnue dans le rythme de l’école, au lieu d’être un élément que l’on fait en supplément. Cependant, le côté “école” ramène un aspect “scolaire” à un apprentissage qui est sensé être plus libre et non-encadré, et que j’apprécie en grande partie pour ça. Le fait de se limiter à un sujet choisi sur plusieurs mois ne m’a pas dérangé au début, jusqu’à ce que l’envie d’apprendre autre chose ce fasse ressentir. Or comme j’ai un rendu, avec une contrainte de temps, celui-ci prend le pas sur d’autres envies d’apprentissage et se fait ressentir telle une contrainte scolaire.
En effet, pour moi, l’intérêt de l’apprentissage en autodidacte est qu’il surgisse d’une envie personnelle. J’ai envi d’approfondir les textures procédurales. J’ai envi d’apprendre Marvelous Designer. J’ai envi de faire un peu de référencement. Je veux apprendre le rig sous after effect. Toutes ses envies varient en fonction du temps et reviennent par périodes. Et le fait de devoir creuser en continue un même sujet prolonge une envie qui s’est atténuée, par moments, au profit d’une autre.
Progression
Malgré tout, ce journal reste une expérience enrichissante. J’ai pas mal appris sur le motion design et les éléments qui me posait le plus de questions. Ce journal a été aussi pour moi l’occasion de réunir de nombreuses ressources (articles, tutoriels, références) afin de pouvoir continuer mon apprentissage à mon rythme. J’ai aussi pu profiter de l’expérience de Joélie pour jeter un oeil dans le monde du motion, et appréhender les processus dans la sphère professionnelle.
En terme d’article, j’ai maintenu le rythme global de 3 articles par mois, avec des réalisations de tutoriels et quelques créations originales. Ces articles et productions viennent compléter un carnet de prise de notes papier, qui reste l’élément principal de mon apprentissage.
Et en suite ?
Je vais continuer d’apprendre le motion, notamment en produisant plus de projets personnels qu’en réalisant “simplement” des tutoriels. Il y a énormément de ressources en ligne, de cours à réaliser pour se former sans forcément passer par une année spécialisée.
Mais je vais surtout le faire au gré des envies, parce qu’en ce moment c’est la suite de l’obsession sur les textures procédurales.
Remerciements
Je tenais à remercier Joélie Sémoulin, qui a gentiment acceptée de m’accompagner pour ce journal d’apprentissage et qui m’a fourni de précieux conseils et renseignements.
¡Hasta luego!
