200 km à la ronde

Philippe Gautier
2 min readJan 31, 2017

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La première fois où j’ai été sensibilité à ce qu’était le locavore est lorsque j’ai découvert un épisode de l’émission diffusée sur France 5 “200 km à la ronde” il y a quelques années. Je n’ai pas la télé et j’étais tombé par hasard sur un épisode en rendant visite à mes parents, du coup, je n’ai pas pu être assidu et regarder toute la série. Malheureusement, outre le premier épisode disponible sur Vimeo, je n’en trouve aucun autre. Le site de l’INA ne semble pas accueillir non plus d’archives, si vous savez creuser les Internet pour retrouver toute la série, je suis preneur.

Voici le pitch :

“ Cinq familles toulousaines ont accepté de vivre une expérience inédite : pendant trente jours, elles ne consommeront plus que des aliments provenant de 200 kilomètres autour de chez elles. Elles ont accepté de vider leurs réfrigérateurs et de débarrasser leurs placards de toutes les denrées fabriquées au-delà de la limite autorisée. Finis le sel, le sucre, le chocolat, le café ; terminés le beurre de Normandie, les jus d’orange de Floride, la moutarde de Dijon… Les produits les plus incontournables de leur alimentation seront bannis. Les Amand, les Mombrun Chaumette, les Guillot, les Sauvage et les Morlet s’apprêtent à devenir des locavores, préparant leurs repas quotidiens sans utiliser de produits importés. Ils vont ainsi prendre conscience des richesses de leur région, encourager les petits producteurs qui travaillent autour de chez eux, mais également réduire leur bilan carbone. Les cinq familles vont-elles changer leurs habitudes alimentaires ? Vont-elles saisir cette opportunité pour modifier leur mode de consommation ? Réussiront-elles à consentir les sacrifices qui leur ont été imposés pendant toute la durée de l’aventure ? Et quels bénéfices vont-elles tirer de ces trente jours intensifs et éprouvants ? Réponse au terme de ce feuilleton documentaire de six épisodes en compagnie d’Eglantine Eméyé.”

Les premières minutes sont éloquentes lorsque les familles doivent faire le tri dans leurs placards et frigo, quasiment aucun aliment ne survit à la règle des “moins de 200 km”. On se rend vraiment compte qu’on ne consomme plus local, que la facilité des grandes surfaces a pris le dessus sur le bien manger, le facile sur le cuisiné. La difficulté pour consommer totalement local est aussi pointée du doigt… jusqu’à vouloir savoir d’où vient le sel présent dans le pain.

Bref, être locavore n’est pas une partie facile et ce premier épisode en démontre les difficultés.

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