Des larmes pour en effacer d’autres
Celles ci sont nées ce matin. Après une séance de sport. Après un cauchemar déguisé en reve.
Elles s’adressaient à leur prédécesseur de la manière suivante : "nous vous avons observées. Longtemps. Nous vous avons senties chaudes, perçantes, tranchantes, douloureuses. Oui nous avons tout vu. Vous êtes valides. Vous êtes legitimes. Vous avez été curatives. Et apaisantes. Et puis vous avez cessé. Mais nous vous savons là. Sèches ou silencieuse. Mais toujours présentes.
Et en ce jour, nous vous remplaçons. Sans vous effacer. Nous naissons pour que vous vous reposez à jamais. Nous vous remplacons à partir de ce jour. Vous garderez tout votre sens, et vivrez à travers nous, desormais".