Zoom sur les Startups à Impact
Il est temps d’exploiter les technologies pour concevoir des startups qui concilient performance environnementale, sociale et économique.
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Face à la pandémie de Covid-19, de nombreuses institutions et entreprises exploitent la technologie pour offrir des solutions efficientes, rapides et à moindre coût comme Covidom, l’app de télésuivi à domicile pour les patients porteurs du virus. Une myriade d’initiatives tech a fleuri ces derniers jours pour aider les hôpitaux, les personnes isolées, les commerces, les étudiants etc…
La situation actuelle offre une opportunité unique de constater l’immense potentiel des technologies et de l’entrepreneuriat pour apporter des solutions aux enjeux de notre société.
Pourquoi ne pas déployer la même énergie pour sauver notre planète de la crise écologique ?
Rétablir notre environnement tout en adressant les besoins fondamentaux de l’humanité: le plus grand défi de notre siècle !
Le 25 septembre 2015, les dirigeants mondiaux ont adopté 17 objectifs de développement durable pour 2030 visant à éradiquer la pauvreté, à protéger la planète et à assurer la prospérité de tous. 5 ans plus tard, où en sommes nous ?
Le Rapport sur les objectifs de développement durable 2019 publié par les Nations Unies identifie de très belles victoires: l’extrême pauvreté continue de diminuer (8,6 % de la population en 2018, contre 10% en 2015 et 36% en 1990), la mortalité des enfants de moins de 5 ans a chuté, les vaccinations ont sauvé des millions de vies, une grande majorité de la population mondiale a maintenant accès à l’électricité et les zones marines protégées ont doublé ! Ces progrès font rarement la une de nos journaux… Il faut néanmoins en prendre conscience, les célébrer et s’en inspirer.
Les actions entreprises pour le développement durable apportent des résultats encourageants et nous sommes encore capables de restaurer durablement les écosystèmes !
Néanmoins, de nombreux enjeux requièrent une attention collective urgente: les conflits violents, les catastrophes naturelles et les pandémies comme celle que nous traversons actuellement s’intensifient; la faim est en augmentation dans le monde; la moitié de la population mondiale est privée de services de santé essentiels; les femmes sont encore confrontées à des désavantages structurels dans l’éducation et à la discrimination. Enfin, l’environnement naturel se détériore à un rythme alarmant (pollution des mers, gaz à effet de serre…).
Nous connaissons tous la chanson, à force de l’écouter en boucle. Le refrain nous attriste et souvent nous agace, car nous avons la sensation que nous ne pouvons pas agir ! Il semble de notoriété publique que lutter contre ces fléaux est le rôle des gouvernements, des associations, des ONGs — voire des religions… mais c’est FAUX ! Selon les Nations Unies, les besoins en capitaux pour atteindre les objectifs fixés sont colossaux (estimé à 2,5 trillions de dollars par an). La réponse est claire: la philanthropie n’y parviendra pas seule, les institutions traditionnelles ne suffisent pas. La collaboration de tous les acteurs est primordiale.
Le secteur privé a un rôle essentiel à jouer pour contribuer rapidement, efficacement et à une échelle globale aux objectifs de développement durable.
Connaissez-vous un défi plus stimulant que celui de sauver notre planète ? Rendons-nous à l’évidence, Luke Skywalker est trop vieux pour nous sortir de là… c’est à nous d’agir ensemble et d’engager nos compétences au service d’une mission qui a (vraiment) un sens ! Rassurez-vous, le volontariat n’est pas le seul moyen pour y arriver. Le rapport Better Business Better World fait la conclusion suivante:
“La réalisation des objectifs de développement durable pourrait ouvrir des débouchés commerciaux d’une valeur de 12 000 trillons de dollars par an en moins de 15 ans. (…) La technologie sera essentielle pour conduire une économie plus durable pour tous.”
La technologie est trop souvent exploitée pour concevoir des gadgets superflus.
Cette année au CES de Las Vegas, quelle émotion de découvrir en avant-première l’un des produits primés “INNOVATION AWARDS 2020”: des toilettes connectées pilotables à la voix signées Kohler Co.
- “Alexa ! siège chauffant.
- Alexa ! jet d’eau multi-directionnel
- Alexa ! Séchage… parfum!”.
Impressionnant !!! Surtout lorsque l’on sait que 4,5 milliards de personnes dans le monde n’ont pas accès à des toilettes connectées… à un égout. (Oui oui, plus d’un humain sur deux selon l’Organisation Mondiale de la Santé).
Nous sommes aujourd’hui en possession de technologies incroyablement puissantes et continuellement en perfectionnement. Pourtant, la quasi-totalité d’entre elles est détenue et contrôlée par des entreprises dont l’objectif principal est de maximiser leurs profits. De la Silicon Valley à la City, trop d’experts en Data Science, Blockchain, AI… consacrent leur talent, leur temps et leur énergie au développement d’innovations prétendues “disruptives”. Souvent, elles servent surtout d’outil marketing pour appâter les investisseurs dans la course effrénée au financement.
Chers amis amateurs de technologie, pourquoi ne pas exploiter nos outils favoris pour concevoir des solutions aux réels problèmes de notre société ?
- Répondre aux besoins fondamentaux des individus,
- Surmonter les défis environnementaux,
- Garantir justice et équité pour tous.
“Tech For Good”: la technologie au service du bien commun
Depuis quelques années, la “Tech for Good” est sur toutes les lèvres. Avant d’être un buzzword détourné par la presse ou les GAFA avec certaines tendances au “Greenwashing”, il s’agit d’abord un idéal. C’est l’idéal partagé par des professionnels de la tech, de l’économie sociale et solidaire et de la finance responsable qui, dans des secteurs aussi variés que l’éducation, la santé ou l’environnement, sont convaincus qu’il est temps d’unir leurs forces. Ils forment une communauté disparate de personnes, de projets, d’organisations et d’entrepreneurs oeuvrant pour une même mission: assurer les besoins fondamentaux de la société et rétablir les écosystèmes endommagés en exploitant les innovations technologiques à bon escient.
Comme l’analyse le cabinet de conseil Mc Kinsey dans son rapport “Tech For Good” publié il y a quelques mois:
“Le développement et l’adoption de technologies de pointe, (internet des objets, robotique, automatisation, produits numériques, intelligence artificielle, blockchain, dispositifs d’exosquelette etc..) a le potentiel non seulement d’augmenter la productivité et la croissance du PIB, mais aussi et surtout d’améliorer le bien-être de la société et la protection de notre environnement.”
Accenture fait la même analyse dans son rapport Technology For Good:
“La technologie numérique doit être pilotée pour assurer un impact positif sur la société et l’environnement. (…) Elles peuvent et doivent se concentrer non seulement sur la rentabilité économique, mais aussi sur le rendement sociétal et environnemental pour les parties prenantes: le triple résultat.”
Quelles sont ces Startups et quel est leur Impact ?
De Copenhague à Madrid en passant par Sao Paulo ou Mumbai, une nouvelle génération d’entrepreneurs exploite le potentiel de la technologie pour résoudre les problèmes sociaux et environnementaux les plus alarmants. Ils cultivent des Startups à Impact dévouées à une mission: celle d’assurer les besoins fondamentaux de la société et de l’environnement.
Celles qui protègent et restaurent l’environnement, luttent contre le gaspillage alimentaire ou soutiennent l’agriculture locale.
- Ecosia est un moteur de recherche solidaire allemand. Il génère ses revenus grâce à la publicité et reverse 80 % de ses bénéfices à des programmes de reforestation. Plus de 88 millions d’arbres ont déjà été plantés, absorbant plus de 3 milliards de kg de CO2 chaque année !
- Too Good To Go est l’app franco-danoise qui permet aux particuliers d’acheter au rabais les repas invendus provenant de divers commerçants et restaurants de toute l’Europe pour lutter contre le gaspillage alimentaire. En prenant une commission sur chaque transaction, l’entreprise a pu améliorer son service et s’étendre à toute l’Europe, permettant de sauver plus de 10 millions de repas.
- Farmidable est une plateforme e-commerce espagnole connectant directement les producteurs locaux avec leurs consommateurs. Les revenus sont générés par les achats de ces derniers, et une partie des bénéfices est reversée aux écoles et collèges partenaires. Par leur activité, ils oeuvrent quotidiennement pour le développement de l’économie locale mais aussi pour la réduction des émissions de CO2 et l’inclusion des groupes socialement vulnérables.
Celles qui répondent aux besoins fondamentaux des individus (santé, bien-être, emplois…)
- Zipline est la solution américaine qui livre par drone des produits vitaux (médicaments, sang, organes…) précisément où et quand ils sont nécessaires. Plus de 34,266 livraisons ont déjà permis de sauver des centaines de vies.
- Microwd est une plateforme espagnole qui met en relation des femmes entrepreneurs d’Amérique latine avec des investisseurs occidentaux qui recherchent des rendements économiques et un impact social. En leur octroyant des micro-crédits à un prix accessible, les revenus des femmes entrepreneurs du réseau ont augmenté de 156 %, permettant à 66% d’entre elles d’épargner chaque mois. En moyenne, chaque micro-crédit génère la création de 2,45 emplois !
“Nous pensons qu’aujourd’hui, nous disposons de la technologie et des outils nécessaires pour rendre chaque entreprise rentable tout en améliorant le monde” Alejandro de León, fondateur de Microwd.
- iBreastExam est un objet connecté indien qui permet aux professionnels de la santé d’identifier des masses mammaires non palpables en quelques minutes seulement, sans douleur ni radiation. Plus de 300 000 femmes ont été examinées dans 12 pays, permettant la détection précoce de nombreux cancers du sein.
Celles qui oeuvrent pour garantir justice et équité pour tous (écart entre les sexes, éducation…)
- All Women est une startup espagnole qui souhaite réduire les inégalités de genre dans le secteur des technologies (seulement 11 % des femmes occupent des postes de direction dans des entreprises technologiques.) Ils proposent un enseignement et un coaching personnalisé qui a permis à des centaines de femmes de booster ou réorienter leur carrière professionnelle.
- Bridge est un réseau d’écoles exploitant le numérique pour faciliter l’éducation des enfants en Afrique Sub-Saharienne. Les enseignants sont aidés d’une tablette numérique et la gestion administrative est automatisée. Au Kenya, les élèves ont obtenu des résultats supérieurs à la moyenne nationale pendant cinq années consécutives à l’examen de fin d’études primaires (KCPE) !
Les initiatives sont de plus en plus nombreuses et l’objectif de cet article n’est pas d’en dresser la liste exhaustive. Pour en savoir plus, je vous invite à télécharger l’excellent rapport “Aux Frontières de l’Impact Tech” publié en juin 2019 par Good Tech Lab qui apporte un éclairage sur le potentiel de la technologie pour inverser la courbe du réchauffement climatique et présente de nombreuses initiatives.
Comment repérer les Startups à Impact ? La certification B Corp est la seule qui récompense l’impact des activités de l’entreprise sur ses travailleurs, la communauté, l’environnement et les clients. Aujourd’hui 3 275 entreprise sont certifiées B-Corp et le mouvement connait un succès croissant !
En attendant qu’il prenne de l’ampleur, voici quelques caractéristiques qui vous aideront à identifier ou à créer (qui sait ?) une Startup à Impact.
Le triple résultat: la clé de voûte des Startups à Impact
L’enjeu pour les Startups à Impact est d’atteindre un équilibre entre la rémunération des employés et des actionnaires et l’impact positif durable apporté à la société et l’environnement. Les Startups à Impact poursuivent trois types de résultats:
- La performance sociale: apporter le plus de valeur pour la société civile, les travailleurs, les familles;
- La performance environnementale: protéger et restaurer les écosystèmes de notre planète;
- La performance économique: créer un modèle économique profitable ne dépendant ni de la philanthropie, ni du gouvernement.
Voici une proposition de représentation des éléments clé qui caractérisent une Startup à Impact.
Qu’est ce que l’impact social ou environnemental positif ?
Il fait référence à toutes les initiatives pour répondre durablement aux besoins fondamentaux des individus, surmonter les défis environnementaux et garantir la justice et l’équité pour tous. Les 17 objectifs de développement durable peuvent apporter une matrice plus détaillée de tous ces enjeux.
De nombreuses méthodologies permettent d’évaluer la performance sociale ou l’impact social. Bon nombre d’entre elles sont répertoriées par le Trasi Foundation Center.
Saviez-vous que 84% des millennials estiment qu’il est de leur devoir de rendre le monde meilleur ? Cela vaut aussi bien pour les produits qu’ils achètent que pour les carrières qu’ils veulent mener. Face à une génération en quête de sens et d’éthique qui souhaite trouver ce qui la fait vibrer, s’engager pour la société est devenu aujourd’hui une vraie option de carrière. Les Startups à Impact n’ont aucun mal à attirer de beaux talents au sein de leurs rangs, ce qui me rend d’autant plus optimiste !
De quelles “technologies” parle-t-on ?
Ici, la technologie fait référence à toutes les techniques et sciences appliquées à l’amélioration d’un produit ou d’un service: Data Science, produits numériques, intelligence artificielle, robotique, biologie synthétique, génétique…
Elle a souvent été pointée du doigt comme étant un danger pour notre démocratie, nos enfants et nous-mêmes (cf les scandales de Cambridge Analytica, le Cyberharcèlement, …). Mais n’oublions pas que la technologie n’est pas fondamentalement mauvaise (ni bonne, d’ailleurs). Comme le souligne Muhammad Yunus (Prix Nobel de la paix):
“La technologie n’est qu’un simple véhicule, c’est la façon de la concevoir et de l’utiliser qui la rend dangereuse… ou au contraire incroyablement bénéfique.”
Sa conception doit être responsable, juste et respectueuse des besoins de ses utilisateurs: design et algorithmes inclusifs, données personnelles protégées, pas de “dark patterns”… À mon sens, la technologie ne doit jamais être une fin en soit, elle ne doit rester qu’un outil, un levier. Attention ! Elle n’apporte pas de réponse à tous les problèmes. Elle n’est pas non plus une réponse suffisante. Ne dérivons pas vers un “solutionnisme technologique” absurde pointé du doigt par Evgeny Morozov. Il dénonce l’idée que toutes les problématiques sociales et environnementales pourraient se régler en quelques clics ou à l’aide d’une simple application.
Qu’entend-on par “profit” ?
Je fais référence ici aux initiatives entrepreneuriales susceptibles de générer des revenus, en opposition aux initiatives associatives ou gouvernementales. Mais la fin ne justifie pas tous les moyens. Le modèle économique doit être respectueux de l’environnement et de la société, contrairement au modèle de production et de consommation selon l’approche «produire-utiliser-jeter» sur lequel est fondé le système économique linéaire traditionnel. À titre d’exemple, l’économie circulaire, l’économie du partage et les marketplaces permettent souvent la création de modèles plus responsables. D’autre part, les profits doivent être essentiellement réinvestis au sein de l’entreprise même pour perfectionner la solution, l’exporter et démultiplier l’impact.
Cela n’exclut pas le financement par des investisseurs ! L’investissement dit “à impact social” prends d’ailleurs beaucoup d’ampleur depuis quelques années. Il s’agit d’une stratégie d’investissement cherchant à générer des synergies entre impact social et environnemental d’une part et retour financier neutre ou positif d’autre part.
En 2019, les fonds d’investissement ont injecté 4,4 milliards d’euros dans les startups européennes à impact écologique et social. Soit une hausse sans précédent de 132% par rapport à 2018.
Larry Fink (CEO de BlackRock, premier gestionnaire d’actifs au monde) prédit qu’au cours des prochaines années, tous les investisseurs mesureront l’empreinte d’une entreprise sur la société et l’environnement afin de déterminer sa valeur. Il y a quelques semaines, il publiait dans sa lettre annuelle adressée aux CEOs du globe:
“Pour prospérer dans le temps, chaque entreprise doit non seulement réaliser des performances financières, mais aussi (…) apporter une contribution positive à la société”.
Comment les Startups à Impact se différencient-elles des autres ?
D’après Florent Ducos, directeur d’investissement chez 50 Partners, un accélérateur de Startups à Impact, ce qui différencie les Startups à Impact des Entreprises Sociales, c’est “la volonté de passer à l’échelle”. “Elles veulent montrer qu’elles peuvent devenir des Google, faire de l’argent et être rentables sans renier leur objectif de départ. » L’exploitation de la technologie est une composante clé pour y parvenir.
Disclaimer: il n’existe pas de formule magique pour créer une Startup à Impact qui sauvera des millions de vie. Dommage ! Bien sûr, il est possible de s’inspirer de modèles existants et performants. Mais chaque problème social ou environnemental est ancré au sein d’écosystèmes culturels, politiques, économiques qu’il faut comprendre et avec lesquels il faut collaborer pour concevoir une solution efficace. Chaque solution conçue avec ses bénéficiaires est donc unique, singulière, inédite.
Les entrepreneurs à impact adoptent sans complexe les codes de l’économie de marché et s’inspirent des modèles économiques et des méthodologies des plus grands acteurs de la tech (lean startup, agilité, design thinking…). Néanmoins, leur vision diffère quant à:
- la mission d’entreprise: elle est dédiée à maximiser la création de valeur durable pour la société et/ou l’environnement
- le suivi de la performance: la mesure et le management de l’impact positif sont aussi (voire plus) importants que ceux de la performance économique
- la gestion du profit: il est réinvesti au maximum au sein de l’entreprise
- les pratiques de rémunération: les écarts de salaire entre les dirigeants et les employés respectent souvent un rapport de 1- 5 à 1–15
- la gouvernance: elle est plus démocratique, les dirigeants étant souvent élus par les salariés.
La cerise sur le gâteau: les Startups à Impact font preuve d’une plus grande résilience ! En pleine crise du coronavirus, Bank of America Merrill Lynch constate que les entreprises les plus « sociales » surperforment de 5 à 10 points en Bourse.
En conclusion, le concept de “Start-up à Impact” n’est pas simplement une belle idée, c’est une réalité qui apporte déjà un changement positif dans la vie de milliers de bénéficiaires et inspire de plus en plus d’entrepreneurs !
Vous aussi avez envie de sauter du lit tous les matins ?
Vous voulez trouver plus de sens au travail ?
Et même, contribuer à un monde meilleur ?
Nous allons tous passer plus de 80 000 heures à travailler dans notre vie. Autant les employer pour contribuer à résoudre de vrais problèmes, non ? Cet article traite principalement de l’exploitation des technologies, mais tout autre type de compétence ou de talent peut être mis au service du bien commun.
Si vous êtes prêt(e) à débuter le voyage pour trouver ce que pouvez apporter d’unique à la société, je vous conseille le livre “Activez vos talents, ils peuvent changer le monde” de Matthieu Dardaillon. Entrepreneur social (Ashoka Fellow), il est le co-fondateur de Ticket for Change, l’école pour acteurs de changement. Si vous souhaitez vous lancer dans l’entrepreneuriat, je vous invite à regarder les incubateurs (Make Sense Incubator, Bridge For Billions), accélérateurs (Katapul Accelerator, Unreasonable Group) ou VC et investisseurs (LITA, Bethnal Green Ventures).
Enfin, si vous avez de belles idées pour construire une société plus durable ou souhaitez vous inspirer d’idées existantes pour agir, rendez-vous sur Make.org, initiative civique, Européenne et indépendante pour faire bouger les lignes ensemble.
Si vous avez des questions, suggestions ou souhaitez partager vos connaissances et expériences, n’hésitez pas à me contacter sur Linkedin. Je serai ravie d’échanger !
Bon voyage ! 🙋♀️
