The meaning of life in five words ? Well, I have two times five words. One is the consequence of the second:
But what does that mean ?
Look at the picture above. See the trees, the light, the path, the nature ?
Life is like a forest. And I guess that we are all somehow lost in this forest. You, your friends, your parents, your neighbors, your teachers, your boss — we all are.
Nature is invasive and full of secrets. But when you walk inside these trees, you are amazed by all what you discover. …
“On ne lit pas ni écrit de la poésie parce que c’est joli. On lit et écrit de la poésie car on fait partie de l’humanité. Et l’humanité est faite de passions. La médecine, le droit, le commerce sont nécessaires pour assurer la vie, mais la poésie, la beauté, la romance, l’amour, c’est pour ça qu’on vit.” John Keating
Ce livre, inspiré du film éponyme, je me souviens, je l’ai lu d’une traite. Une amie m’en avait parlé, et j’avais décidé de me le procurer, lorsque j’étais au lycée.
A cette époque, je préparais le baccalauréat. J’avais la tête pleine de questions sur mon avenir, mes rêves, mes ambitions. J’avais peur de ce qui m’attendait, et la pression d’avoir de bons résultats. J’avais eu une éducation assez stricte, pour essayer toujours d’être la meilleure. Mais ces notes académiques qu’on m’attribuait m’importaient peu, j’aimais laisser voguer mon imagination et me perdre dans des fantasmagories oniriques, j’aimais me laisser enchanter par la poésie de la vie et de la nature, et je voulais croquer l’instant présent. …
“Ce que je sais c’est que ma mère était un génie de l’amour. Comme la tienne, toi qui me lis.
— Mais j’étais un fils. Les fils ne savent pas que leurs mères sont mortelles. ” Albert Cohen
Un jour, on m’a demandé quel bouquin avait changé ma vie. Spontanément, j’ai sorti la première réponse qui m’est venue à l’esprit. Le Livre de ma mère.
Cette réponse peut paraître surprenante. Beaucoup de livres m’ont marquée, c’est vrai. Des livres qui m’ont appris à voir la vie autrement, à la saisir au jour le jour ; des livres qui m’ont encouragé à poursuivre mes rêves, à trouver un sens dans mon quotidien. Mais celui-ci est particulier. …
Voici comment je me figure une bibliothèque. Une simple salle couverte d’étagères et de bouquins de tous genres, de tous horizons, et qui illumine notre quotidien.
Depuis petite, j’adore lire. Quand je marche, quand je mange, quand je me promène, quand je me couche, quand je me repose, quand j’attends : j’ai toujours un bouquin avec moi. J’ai dévoré des séries entières de livres pour enfants ou jeunes, les Harry Potter, les Coeur d’encre, les Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, les Peggy Sue et les fantômes… Puis je me suis découverte au collègue une passion pour la littérature classique grâce à Maupassant et Molière, qui s’est prolongée au lycée avec l‘exploration d’univers historiques, de véritables voyages dans le temps à travers les coups de crayon de Zola et de Balzac, et qui perdure jusqu’à aujourd’hui. …
There are so many articles entitled “25 things I wished I knew before” or “25 things you should do now to feel more productive” or “10 things that are killing your productivity/creativity”.
I used to read these articles. To learn from others’ experiences, to take note of their advices and to draw my own ‘to do list’ for my mid-twenties.
I used to like these articles, because they helped me build my better self, they helped me enhance my productivity. So what could be wrong with them ?
Then I realized.
I remember asking myself, once, how I would react upon learning of the death of someone I love. How would I take it ?
I guess that, secretly, I hoped it would never happen. I was both afraid and optimistic. I thought that if I loved someone, nothing could happen.
But life comes and goes.
My uncle passed away this week. He felt ill, he went to bed after work Saturday — he stayed in bed for two days. On Monday morning, his family found his body cold.
I will never forget that morning we get the message. I can’t really remember what happened. I just remember reading these three words, only these three, “Uncle is gone”. Then everything went black in my head. The world was spinning around. A violent feeling took my heart, I couldn’t believe it, I couldn’t bear it, how could I ? He was young, and few days ago, we were still planning our summer together. And then I cried. …
Today I’ve decided to share my very own morning routine. I know, there are tons of articles talking about it already. Don’t worry, I’ve tried most of them.
But they take time.
Few minutes of meditation, few minutes of workout, few minutes of writing… That’s a lot of “few minutes” when added together. Of course, I love them. But sometimes, when I’m out or abroad, it’s not that simple to keep them. So I looked for an alternative.
And I love it even more.
It might sound surprisingly and ridiculously simple, yet it has been of the greatest effect. …
L’autre jour, je réfléchissais à mes sources d’inspiration quotidiennes. J’avais envie d’écrire sur la créativité, sur la force débordante de l’imagination ; j’avais envie de m’épancher sur mes rêves, d’épiloguer sur les petits objets du quotidien, qui, à la manière des Vieux souliers aux lacets de Van Gogh, peuvent receler de charmes surprenants.
Récemment, j’ai reçu un mail d’un de mes clients, qui me disait qu’il avait été laissé sur sa faim par rapport à mon livrable. Il me le signifiait poliment, mais entre les lignes, je devinais clairement ce qu’il voulait signifier. Il avait été déçu par mon travail, et j’en étais entièrement responsable.
Ce mail m’a fait l’effet d’un choc. J’avais conscience de m’être relâchée sur cette mission-là, mais, égarée dans ma petite bulle utopique, je n’avais pas imaginé qu’on puisse m’en tenir rigueur, car j’avais jusqu’à présent fourni un très bon travail.
Et voilà que j’avais déçu quelqu’un. J’avais manqué de professionnalisme, je le savais, et je m’en voulais. …
“Que l’homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté, qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent. […]
Car enfin qu’est-ce que l’homme dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini, un tout à l’égard du néant, un milieu entre rien et tout.” Pascal, Les Pensées
C’était une journée pluvieuse, et seuls quelques téméraires s’étaient aventurés jusqu’au bout du chemin. Il n’y avait pas grand bruit, seulement ces gouttes qui s’écrasaient, la brise qui se levait, et quelques sourdes exclamations ici et là happées par le vent.
C’était la première fois que je visitais les lieux. Incontournable, absolument magnifique, à voir impérativement, … étaient les commentaires qui les décrivaient sur tous les guides, entre des trop touristique, trop bétonné sceptiques. Mais je voulais me forger ma propre idée. Alors, sans penser même à vérifier la météo, j’avais réservé un bus. Et au petit matin, j’étais partie. Samedi matin, 9h, direction les chutes du Niagara. …
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