#4 La peau de chagrin

Ryé
5 min readAug 19, 2022

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Le Jardin de l’écriture

This is my homework and a text in my French Literature class. After we read the text from a French literature, we must write a story about the subject. What would you think and write about it ?

Subject : Imaginez la suite de l’histoire. Que pensez-vous qu’il va arriver au jeune homme?

My story

La suite de la peau de chagrin

Le récit du vieillard encore laissait Raphaël incrédule, après qu’il obtint la peau de chagrin. Et il s’essaya au jeu pour vérifier son effet. Malgré sa suspicion, il gagna et gagna, à la fin, il gagnait une somme considérable. En plus, avec un capital de ce profit, il gagnait gros à la Bourse. Enfin, il posséda une maison en banlieue. À Paris, il fréquentait la salon de Mme M. et il avait beaucoup de succès dans le monde de Paris. Maintenant, il était dans le ravissement et il oubliait graduellement la peau de chagrin qu’il mit au fond d’une commode.

Un jour, Mme M. lui présenta sa nièce qui était jeune et belle, et qui avait des joues rebondies et leur cheveux blonds arrangés à la mode. Raphaël eût le coup de foudre pour elle. Il s’était rendu avec un bouquet de roses tous les jours au salon de Mme M, des fois, il se baladait avec elle dans le jardin.

Un soir par une très beau clair de lune, il la demanda en mariage. Elle se tut quelque instants, et finalement elle hocha la tête. Raphaël rentra chez lui avec une joie infinie, mais tout d’un coup, il senti la fatigue. Lorsqu’il sorti sa robe de chambre de la commode pour aller au lit, quelque chose tomba sur le plancher. C’était la peau de chagrin qui se rétrécissait comme un canard sec. Tout à coup, il se souvint du récit que le vieillard de l’antiquaire lui disait et il trembla de peur. Ensuite, il s’approcha vers un miroir et se regarda dans la glace. Il failli pousser un cri. Dans la glace, il ne voit plus un jeune homme qui était dans le vent, mais un visage inerte, vieilli et couvert de rides, les yeux creux, et les cheveux ternes. Il restait sur place stupéfait. Il était abattu par le désespoir. Il prit la peau de chagrin et sortit de chez lui comme un revenant.

Errant dans les rues, par hasard, il était devant la boutique de l’antiquaire. Il regardait un petit cadre sur le mur du fond. C’était un portrait Raphaël reconnaissait son large front, et ses yeux verts. C’était lui, le vieillard de l’antiquaire. Lui aussi, il était un jeune homme comme Raphaël qui était tenté par la peau de chagrin. Il ne pouvait pas bouger pendant longtemps après un si grand choc. Ensuite, il se dirigea vers la Seine en errant sans but. Lorsqu’il arriva au pont, il s’appuya sur un parapet et il regarda le cours de la Seine. Après un bon moment, à la fin, Raphaël jeta la peau de chagrin dans la Seine. Elle flottai à la surface quelques instants, mais tout de suit elle fut avalée par le cours. Et plus tard, elle coula au fond de la Seine. Raphaël restait immobile sur le pont…

Text

Argument : Le jeune Raphaël de Valentin, après avoir perdu son dernier sou au jeu, a l’intention de se suicider. Il entre par hasard chez un antiquaire, où un vieil homme lui montre alors une « peau de chagrin » ayant le pouvoir d’exaucer tous les vœux de son propriétaire, comme l’indiquent les paroles qui y sont inscrites : «Si tu me possèdes, tu posséderas tout, mais ta vie m’appartiendra.» Le vieillard met en garde le jeune homme : chaque désir exaucé fera diminuer la taille de cette peau, symbole de sa vie : « Le cercle de vos jours, figuré par cette Peau, se resserrera suivant la force et le nombre de vos souhaits, depuis le plus léger jusqu’au plus exorbitant.» Le jeune homme accepte ce pacte diabolique, trop désespéré pour bien mesurer les mises en garde de l’antiquaire.

La peau de chagrin

By Honoré de Balzac

Tout à coup il crut avoir été appelé par une voix terrible, et tressaillit comme lorsqu’au milieu d’un brûlant cauchemar nous sommes précipités d’un seul bond dans les profondeurs d’un abîme. Il ferma les yeux ; les rayons d’une vive lumière l’éblouissant ; il voyait briller au sein des ténèbres une sphère rougeâtre dont le centre était occupé par un petit vieillard qui se tenait debout et dirigeait sur lui la clarté d’une lampe. Il ne l’avait entendu ni venir, ni parler, ni se mouvoir. Cette apparition eut quelque chose de magique. L’homme le plus intrépide, surpris ainsi dans son sommeil, aurait sans doute tremblé devant ce personnage extraordinaire qui semblait être sorti d’un sarcophage voisin. La singulière jeunesse qui animait les yeux immobiles de cette espèce de fantôme empêchait l’inconnu de croire à des effets surnaturels ; néanmoins, pendant le rapide intervalle qui sépara sa vie somnambulique de sa vie réelle, il demeura dans le doute philosophique recommandé par Descartes, et fut alors, malgré lui, sous la puissance de ces inexplicables hallucinations dont les mystères sont condamnés par notre fierté ou que notre science impuissante tâche en vain d’analyser.

Figurez-vous un petit vieillard sec et maigre, vêtu d’une robe en velours noir, serré autour de ses reins par un gros cordon de soie. Sur sa tête, une calotte en velours également noir laissait passer, de chaque côté de la figure, les longues mèches de ses cheveux blancs et s’appliquait sur le crâne de manière à rigidement encadrer le front. La robe ensevelissait le corps comme dans un vaste linceul, et ne permettait de voir d’autre forme humaine qu’un visage étroit et pâle. Sans le bras décharné, qui ressemblait à un bâton sur lequel on aurait posé une étoffe et que le vieillard tenait en l’air pour faire porter sur le jeune homme toute la clarté de la lampe, ce visage aurait paru suspendu dans les airs. Une barbe grise et taillée en pointe cachait le menton de cet être bizarre, et lui donnait l’apparence de ces têtes judaïques qui servent de types aux artistes quand ils veulent représenter Moïse. Les lèvres de cet hommes étaient si décolorés, si minces, qu’il fallait une attention particulière pour devenir la ligne tracée par la bouche dans son blanc visage. Son large front ridé, ses joues blêmes et creuses, la rigueur implacable de ses petits yeux verts, dénués de cils et de sourcils, pouvaient faire croire à l’inconnu que le Peseur d’or de Gérard Dow était sorti de son cadre. Une finesse d’inquisiteur, trahie par les sinuosités de ses rides et par les plis circulaires dessinés sur ses tempes, accusait une science profonde des choses de la vie. Il était impossible de tromper cet homme qui semblait avoir le don de surprendre les pensées au fond des cœurs les plus discrets. Les meurs de toutes les nations du globe et leurs sagesses se résumaient sur sa face froide, comme les productions du monde entier se trouvaient accumulées dans ses magasins poudreux ; vous y auriez lu la tranquillité lucide d’un Dieu qui voit tout, ou la force orgueilleuse d’un homme qui a tout vu.

~H. De Balzac, La peau de chagrin, 1831~

Honoré de Balzac (1799 - 1850): He is one of the founders of realism in French literature in 19th century. He wrote a large number of srories ; Eugénie Grandet, Le Père Goriot, La Recherche de l’absolu

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Ryé

Welcome to a collection of short essays about my trips, “The Traveler’s Time”. I started Medium to brush up my writing skill in English. I hope you enjoy them.