Vers l’alpinisme et au-delà : Cinq bonnes raisons de gravir les sommets
Le mont Blanc, c’est canon. Vu d’en bas, ça fait carte postale. Au poignet, ça fait chic. Et depuis les pistes à Courchevel, ça donne envie de s’arrêter au bar pour regarder.
Chez Les Modestes, on a fait une découverte : c’est encore plus canon de gravir la cime.
Du coup, on s’est dit qu’on allait commencer notre chronique en vous vantant les quelques bienfaits de l’alpinisme.
Cher·e·s lecteur·rice·s, voici donc cinq bonnes raisons de vous lancer vers les sommets.
Pourquoi cinq ?
Parce que nous avons cinq doigts sur une main et que cette main tient le piolet vers l’inaccessible.
Première raison : jouer au funambule sur les arêtes
Voilà, c’est dit : à 4000 mètres et plus, on est au-dessus des nuages. En d’autres termes, on vole.
Les amateur·rice·s de sensations fortes trouveront leur bonheur en crapahutant dans les hauteurs.
Quant à ceux·celles qui sont sujet·te·s à ce mal méconnu que l’on nomme le vertige, ils·elles y trouveront aussi leur compte. De retour sur la terre ferme, rien de plus glorieux que se la jouer en disant “petit·e, j’ai le vertige et… oui, je l’ai fait”.
Les un·es comme les autres ne manqueront pas d’apprécier inéluctablement le lever du soleil. Splendide, le monde se dévoilera sous vos pieds.
Deuxième raison : sympathiser avec la faune locale
Tel Ulysse, qui, pendant son périple, a dû affronter quelques créatures mythiques telles que des sirènes et des cyclopes, il vous faudra aussi braver des spécimens de la faune montagnarde. Des marmottes, des bouquetins, des chamois, des chanoines égarés, voire même quelques Modestes enthousiastes : le bestiaire diversifié à souhait saura capter votre intérêt tout au long du voyage.
Troisième raison : se faire des nouveaux·elles copain·ine·s au dortoir
Il est seize heures, vous êtes attablé·e·s au refuge avec des cacahuètes, prêt·e·s à vous relever à deux heures du matin pour entamer la balade à la frontale.
C’est le bon moment pour faire connaissance avec la populace montagnarde, coincée comme vous pour quelques heures au milieu d’un glacier.
Peut-être y rencontrerez-vous votre âme soeur, cramoisie par les coups de soleil ? Peut-être y croiserez-vous la réincarnation d’Edmund Hillary, de retour du camp de base de l’Everest ? Peut-être passerez-vous la soirée en compagnie des gardien·ne·s de refuge, qui vous conteront tous les légendes des massifs aux alentours ?
Il n’y a pas de doute : les occasions ne manqueront pas de faire quelques excellentes rencontres.
Quatrième raison : oublier le beach body et ressortir les moufles de ski en été
Vous aurez beau mettre trois, quatre ou cinq couches sur le dos, vous aurez toujours cette douce caresse du Celsius négatif sur la peau.
La goutte au nez gèlera toujours, à deux doigts de tomber. Et vos pieds vous diront toujours “tu as encore oublié les chaussettes”, sauf que vous n’aurez pas oublié lesdites chaussettes. Il fait juste froid.
Ça pique, ça fait trembloter, mais voilà : quelle sensation de vie !
Votre corps est éprouvé mais vous verrez, il en redemandera.
Cinquième raison : se faire des souvenirs insolites à raconter en soirée
Qu’ils soient beaux, éprouvants ou encore confus (comment ça, j’ai dansé tout nu dans la neige au sommet ?), il n’y a aucun doute que les souvenirs de vos ascensions resteront gravés pour la vie.
Imaginez-vous encordé·e·s pendant huit heures avec vos camarades. Une question fatidique tombe forcément à un moment crucial : “On peut s’arrêter ? Je dois faire pipi.”
Pas question de se désencorder, on regarde tous ailleurs et on sifflote une chanson paillarde.
Des souvenirs comme le pipi encordé, ça ne s’oublie pas.
Cinq raisons de vivre des expériences uniques.
Cinq raisons de s’encorder et de partir grimper.
Cinq raisons de faire de l’alpinisme.
Et une raison de plus : rejoindre la page Facebook et Instagram des Modestes.
Vous venez de lire notre première chronique des Modestes, “Vers l’alpinisme et au-delà.”
Si vous êtes séduit·e·s et que vous voulez en savoir un peu plus, ne manquez pas de nous lire la semaine prochaine.
Nous aborderons un sujet… éprouvant.
À très bientôt donc.
Modestement vôtres,
