Live // Being As An Ocean + Counterparts + Holding Absence
(25.04.19)
@ La Maroquinerie, Paris
Cela fait a peine 5 mois depuis le dernier concert de Being As An Ocean, a l’occasion du dernier Never Say Die festival, et pourtant le monde se presse devant la Maroquinerie, en ce soir pluvieux d’avril. Ils reviennent avec leur dernier album en date, Waiting for Morning to Come, sorti il y a presque deux ans déjà.
Le concert débute aux alentours de 19h30, Holding Absence ouvre les hostilités avec énergie et charisme. Le premier rang est conquis, et composé de fans de la première heure qui connaissent les chansons et aident le public a se chauffer. C’est une belle découverte pour ma part, j’apprécie les refrains catchy et les guitares lourdes et qui donnent envie de chanter et bouger dans le pit ! Ce qui est le cas d’ailleurs, le public apprécie et le montre, et cela fait plaisir a voir pour une première partie. A retenir : Monochrome, un tube en puissance ! Ce qui est sur, c’est que les Gallois sont en pleine ascension, on va entendre parler d’eux. En espérant les revoir bientôt dans nos contrées parisiennes !
Le deuxième groupe de la soirée, Counterparts, délivre un hardcore classique et énervé, qui ravira les fans, qui ne les avaient pas vus depuis longtemps, comme le fera remarquer le chanteur. Ils enchaînent les singles Monuments, Swim Beneath My Skin, et terminent sur You’re Not You Anymore. On constate que les choses n’ont pas trop changé depuis le dernier concert chez nous (en 2016, avec Stick To Your Guns), les Canadiens ne changent pas une recette qui marche, et nous pouvons constater ce soir que les fans sont toujours au rendez-vous.
Being As An Ocean, arrivent enfin et lancent la machine avec la géniale OK, s’ensuit tous les tubes du dernier album en date, Waiting For Morning to Come, Dissolve, Black and Blue, qui voit Joel Quartuccio descendre dans le public, ou il passera le plus clair du concert, comme a son habitude. La musique de BAAO se veut vraiment proche de son public et cela se ressent beaucoup aux concerts. Celui-ci ne fait pas exception, bien au contraire.
Il existe une unité particulière entre le groupe et ses fans, ce qui rends chaque concert, au delà d’être unique, en une expérience particulière, et rare. C’est pour cette raison que j’apprécie chacun de leurs concerts et je trouve vraiment cool que cela soit aussi évident car même sans connaître les chansons ou la musique, on se retrouve dans cette bulle de musique et cela donne toujours envie de les ré-écouter (et de les revoir). Ils enchaînent avec le tube Glow, puis Know My Name et son refrain taillé pour la scène que le public reprendra intégralement.
Le set se termine, sans rappel, sur quelques chansons des anciens albums telles que How We Both Wondrously Perish et L’Exquisite Douleur.
Report + Photos : Morgan Legars