J’ai vécu 15 jours dans le ban de poissons et c’est fabuleux !

taqqiq
15 min readJul 11, 2017

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Illustration Taqqiq

#G21OFF Expérimentation d’une dynamique informelle et spontanée. Une voie pour passer dans une réalité parallèle ?

Le ban de poisson n’est pas ce que l’on imagine…mais peut-être est-ce autre chose ?

Je viens de vivre quelques jours extra-ordinaires… l’expérience humaine que j’ai faite a profondément changé mon regard sur le monde qui m’entoure, ma relation aux autres, ma façon d’Être dans la vie.

Je vais essayer du mieux que je peux de vous partager cette expérience…ce n’est pas simple, car ce que je m’apprête à faire demande d’être dans une dynamique qui ne permet pas la pleine expression de ce qu’elle porte en elle, tant les processus sortent des modèles que nous utilisons.

Les mots clés sont : lâcher prise, laisser Être, laisser faire, confiance, confiance en soi, confiance dans l’autre, aux autres, fidélité absolue à l’objectif (plutôt vision, désir), acceptation, bienveillance, attention, joie, liberté.

Le couple c’est faire un! Oui mais…lequel? O.Wilde. Cette citation transposée à l’échelle d’un ban de poisson prend une saveur particulière…

Genèse de cette expérience :

1) L’idée.

Tout a commencé à partir de l’idée de Lorenzo (que je connaissais un peu) qui souhaitait organiser un atelier Word café en marge du G21 Swisstabinility. http://www.g-21.ch/

Il m’a contacté sachant que je serais à cet événement, en me demandant si je voulais bien l’aider à animer son atelier. Ma réponse fut oui et nous convenons d’un rendez-vous Skype. A ce rendez-vous Lorenzo avait convié Mathieu. Nous voici à 3, nous sommes distants de plusieurs centaines de km et nous faisons connaissance.

Lorenzo nous explique qu’il souhaite créer un espace de discussion pour que les intervenants puissent ensemble réfléchir à une proposition afin d’accélérer la transition. Il est vrai qu’il est exceptionnel qu’une telle diversité de champs d’expertises soit rassemblée au même moment (cf. programme http://www.g-21.ch/g21-leadership-forum/).

2) La clarification de la vision.

Très vite l’idée d’un Word café a été abandonnée. L’idée est belle, mais encore des réunions de paroles et comme rien n’avait à cet instant été organisé, nous nous positionnons, Mathieu et moi, en regard de nos attentes personnelles, par rapport au travail que nous menons chacun de notre côté dans cette dynamique de transition…

(http://cheznous.coop/ http://www.mondedespossibles.today/blog/de-lune-taqqiq-a-freebip-l-humanite-au-bout-des-do)

Comment pouvons-nous y contribuer avec nos savoir-faire ? De quelle façon ceux-ci, mis en commun, peuvent contribuer à faire rayonner les idées, les avancées proposées, et impulser une dynamique collaborative pour accélérer la mutation en cours… lui donner plus de densité ?

3) La vision commune, l’intention.

Nous convenons de proposer aux organisateurs de l’événement de créer un OFF… Un événement en parallèle, le #G21OFF, qui aurait pour vocation d’hacker avec bienveillance le IN afin de faire entrer ces mondes en collision… Nous nous nommons les offacoeurs. L’idée étant de faire sortir cet événement du cadre, élargir le mode de communication auquel il se doit se conformer… pour toutes sortes de raisons qui vont de l’identité, aux logiques de logistiques, aux postures auxquelles chacun doit se conformer imposées par les besoins stratégiques qu’une telle organisation impose.

Notre idée était de proposer via des échanges informels une communication différente plus spontanée via des dialogues ou des captations avec des intervenants et les offrir à la disposition du plus grand nombre via des canaux de communications différents (les nôtres et une plate-forme d’échange, de transit, des outils d’interactions). Faire rayonner différemment cet événement et générer des interactions, des échanges.

Tout ce qui va suivre n’aurait assurément pas eu le même résultat si Barbara Steudler, organisatrice de l’événement, ne nous avait pas fait confiance. En fait elle a, à son niveau en tant que structure, accepté elle aussi, de participer à l’expérience… Le respect et la communication ont été réciproquement bienveillant. L’objectif qui était là dans cette cause, cette vision, pouvait être porté de façon complémentaire par le IN et le #OFF.

4) L’acceptation, la reconnaissance.

L’organisation NICEFUTURE accueille avec enthousiasme et générosité cette idée.

Nous voilà à 7 jours de l’événement et tout est à faire.

La toile bruisse, elle gazouille, le projet séduit et très vite s’agrègent d’autres personnes qui se reconnaissent totalement dans cette intention.

5) La cooptation, l’agrégation spontanée de savoir-faire complémentaires.

Là, la magie commence à opérer… Ce qui m’a, de prime abord, surprise c’est la diversité des savoir-faire qui se sont spontanément proposés, sortis, j’ai envie de dire, de nulle part… Mais ils sont là, ils apparaissent, questionnent et s’activent… Une véritable équipe de travail se met en place spontanément, naturellement et c’est fluide… Le pari est fou, mais, en même temps, nous fixons comme règle de base : On fait du mieux qu’on peut, on avance, sans obligation de résultat… Mais on y va.

Il y a quelque chose de jubilatoire, nous correspondons via les réseaux et nous avons une permanence visio tous les soirs à partir de 21H… De nombreux outils sont tout de suite structurés, articulés pour faciliter et organiser la mission. Rendre accessible à chacun l’avancée du projet que ce soit une personne qui ne peut y consacrer que quelques heures, un nouvel arrivant… Que tout soit transparent, visible et accessible au temps T pour tous et ainsi développer ce que chacun peut et a envie de faire. Cela va des groupes Facebook, aux fils de discussions via Messenger, à une plateforme de contribution de contenu via Milanote et Talkspirit, voir à des tableaux d’organisation via Framapad… https://start.me/p/VRQxdq/outils-numeriques-du-off

5) Liberté.

La liberté c’est le pouvoir de choisir ses contraintes…dès lors elles s’effondrent!

Petite précision mais qui a son importance, il n’y a aucun leader, pas de cahier des charges quant à la façon de procéder, pas de mission affectée ou attribuée à qui que ce soit, pas non plus de quotas d’heures à remplir…chacun est totalement libre de participer au rythme où il le souhaite… La confiance est de mise. Personne non plus pour vérifier, si et comment cela a été ou va se faire… Si l’on a une critique elle est constructive…

6) Bienveillance, attention, joie.

Tout s’enclenche merveilleusement et c’est joyeux… Le projet avance… La toile bruisse… De nouveaux participants arrivent très vite, Marie, Claire, Béa, Alain, Stéphane, Swen, Virginie et la mécanique OFF passe à une vitesse supérieure…

Nous voilà à deux jours de l’événement… Le groupe est soudé… Nous ne nous sommes jamais rencontrés physiquement, mais nous nous connaissons, surtout nous veillons les uns sur les autres, il y a beaucoup d’attention pour les personnes que nous sommes, nos contraintes en dehors du projet nous empêchent quelquefois d’être pleinement actif… Ce n’est pas un problème, le système absorbe et nivelle, il harmonise … (je me souviens, une soirée, d’avoir arrêté de travailler simplement parce j’étais fatiguée, il était 3hrs du matin quand même, j’ai quitté mon ouvrage avec le sentiment de ne pas avoir fini ce que je m’étais fixé, et quelle ne fut pas ma surprise de voir à mon réveil que quelqu’un s’en était chargé… WOW).

Nous sommes à deux jours de l’événement et aller à Lausanne cela s’organise aussi, ce n’est pas à côté, tout le monde travaille ici gracieusement… Il faut trouver les ressources et les moyens pour faire le déplacement … La toile bruisse… Les bons plans train et covoiturages arrivent ainsi que de nouveaux participants à cette aventure et certains offrent, là aussi gracieusement et naturellement des hébergements… Par ailleurs, d’autres s’organisent pour qu’à distance, durant ces deux jours, une veille informatique et un accompagnement sur les réseaux puisse faciliter la participation de chacun quel qu’il soit, intervenant, équipe de l’organisation de l’événement ou public.

Nous sortons au grand jour, nous sommes quasi prêt la page Facebook du #OFF est en ligne, et nous activons la chaîne Youtube… Faire bruisser la toile pour avoir 100 abonnés pour le lendemain… afin de pouvoir offrir du “live” est le prérequis de Youtube pour ce faire, chacun active son réseau… Et hop voilà tout se fait… Le jour J, les outils sont opérationnels et l’équipe est sur place… alors que 7 jours avant rien n’existait.

7) Rassemblement.

C’est depuis le Sud de la France, l’Alsace, la Lorraine, le Centre, l’Ile de France et la Suisse que nous arrivons pour la première rencontre dans la vraie vie, le jour J, le jour de l’événement…

C’est formidable, c’est facile, normal, simple et cela dépasse notre équipe de travail. En effet, nous rencontrons des personnes que nous ne connaissons pas, qui ont entendu parler du #OFF via les réseaux, qui ne nous ont pas abordé sur la toile et cependant elles se déclarent faire partie de cette mouvance. Tout ceci est spontané, évident, normal.

Une demande forte de nous réunir s’exprime de la part de certains afin de nous organiser pour la suite, définir une stratégie, un plan d’action.

8) Bousculer les codes, sortir du cadre.

Nous sommes 12 assis dans une salle, nous n’avons que très peu de temps, nous savons plus ou moins qui est qui et qui fait quoi, ou plutôt, quelle est son savoir-faire. Une demande de leader ou de la reconnaissance d’un leader se fait sentir… Mais personne ne veut en endosser ce rôle… C’est très déstabilisant pour certains.

Et là, en une minute, chacun se livre, à tour de rôle, avec ses craintes, ses attentes, ses besoins… Pas de faux semblants, juste l’envie d’être bien avec soi-même et le projet, la crainte de ne pas être dans la bonne direction car il n’y a pas de leader qui s’exprime. Les conditionnements reprennent le dessus…

9) S’autoriser à Être.

Nous revenons à nos fondamentaux… Être soi-même et faire ce que l’on sait faire, comme on le sent, sans obligation de rendre des comptes, d’avoir un résultat attendu par X ou Y… sauf celui d’œuvrer pour la mission d’origine, c’est à dire: faire rayonner ces savoirs, les faire connaître, créer des passerelles, transmettre en fonction de qui on est et de la façon que nous savons faire chacun, porter la vision de ce changement de paradigme, ce futur auquel nous rêvons et que nous croyons possible…. Cela demande de la confiance en soi.

Et aussi… de se sentir légitime d’être soi-même. Est-ce que les autres me font confiance ? OUI. Nous faisons le choix de la confiance, se faire confiance dans la façon que chacun va avoir d’opérer… ses choix stratégiques pour communiquer, relier, tisser ces liens.

Ce que je retiens de cette réunion, c’est le besoin de légitimité.

C’est très révélateur de notre mode de fonctionnement sociétal… toujours conditionné par la validation. Cela pointe nos normes qui ne nous facilitent pas le droit à Être.

Bon je vais arrêter ici pour la narration des circonstances de cette expérience. Ces jours ont été fluides, riches, intenses. L’accueil de l’organisation a été merveilleuse, celui des intervenants formidable, sortir du cadre de la transmission de leur connaissance a été, pour bon nombre vécu comme un heureux complément, plus sensible plus direct, plus intime (?), plus spontané assurément… Sortir du cadre, ça libère tout le monde.

CONCLUSION

Il s’est passé quelque chose de très fort, des liens se sont tissés dans un cadre différent… Nous n’avions aucun enjeu, pas de rôle de pouvoir les uns vis-à-vis des autres… La seule chose qui importait était notre bien être afin que dans cette sensation nous puissions voir et laisser émerger ce qui vibrait en nous… Cette vision commune d’une société plus inclusive, organisée autour de nouvelles valeurs.

C’est incroyablement riche et joyeux, formidablement efficace et léger comme façon de travailler, de Collaborer.

Cette dynamique change radicalement la donne. Elle est extrêmement productive à tous les niveaux en terme de résultat… Je vous invite à aller consulter la page Facebook #G21OFF. et sur la plateforme https://app.milanote.com/1DnrkE111rlZco. Vous verrez la richesse des contenus produits en deux jours, la diversité des approches… Je pense que l’ambiance, l’énergie dans laquelle nous avons baigné est palpable. Elle nous a offert aussi de nous connaître différemment en tant qu’humain. Nous n’avions rien à nous vendre, rien à nous acheter, pas de jeux de séduction, de pouvoir, de manipulation, juste l’envie de faire ensemble.

Cette expérience m’a libérée. Oui, la confiance est une valeur forte, couplée à la bienveillance, c’est une formidable ressource…

Je ne sais toujours pas aujourd’hui comment tout ceci a pu se produire, comment nous avons été mis en lien… Qu’est ce qui a fait que ce soit ces personnes-là, à ce moment précis. Les personnes ressources arrivaient au fur et à mesure et quand les besoins se manifestaient… hop elles se manifestaient.

Dupliquer modéliser ?

Comment modéliser cela ? Franchement je n’en ai aucune idée… Tout ce que je sais (car oui, il y a eu, de temps à autre, des petits grincements, mais j’y viens), c’est que dès lors que l’on pose des contraintes, des obligations de faire avec un résultat attendu selon une vision précise, la magie s’éteint.

La seule logique que j’ai trouvée c’est que chacun porte en soi une vision du résultat qui lui est propre, et cela apparaît comme normal à l’issue de cette expérience. Oui, chacun va voir en fonction de sa capacité, ses aptitudes à faire…Et la confiance est une constante et est un élément et une dynamique incontournable…Essayez deux seconde d’y penser pour chaque action que vous allez faire, chaque rencontre, chaque situation…ne pas penser en anticipant un quelque conque problème, juste avoir la certitude que tout va conspirer pour le meilleur…sans oui mais. C’est un acte de foi!

Ainsi se conformer pour agir à la vision de la façon de faire d’un autre, ne permet pas de déployer son plein potentiel personnel. La structure organisationnelle et logistique s’est façonnée spontanément et naturellement, tant par l’agrégation de la complémentarité des compétences que par les caractères et sensibilités des uns et des autres qui se sont mêlés harmonieusement.

Tout fonctionne merveilleusement tant que personne ne tente de tirer la couverture à soi, ou de vouloir diriger le groupe selon sa vision personnelle, sa dynamique ou sa façon de faire ou ne pas faire… (le genre “y’a qu’à…”)

Une idée vient, on en parle et celui qui l’a eu la met en place, initie l’action. Un besoin d’aide se fait sentir et hop, on est là….

Tout ce qui est fait, pensé, désiré avec la vision de la mission comme boussole se réalise dès lors que ces règles sont respectées.

Cela demande un formidable lâcher prise à de multi-niveaux.

Conclusion : est-ce cela le ban de poissons ?

Je me demande si ce n’est pas plutôt quelque chose qui s’apparente à une migration… comme celle des oies sauvages… Elles se rassemblent pour franchir une étape. Elles ne vivent pas en groupe… Il n’y a pas de leader quand la formation se met en marche. A tour de rôle, elles prennent la tête de la formation… La direction c’est leur boussole intérieure, ce n’est pas un chef qui la donne…

C’est un peu ce qui s’est passé… En fonction des actions à mener, c’était tels ou tels savoir-faire qui devenaient prépondérant, à un moment précis, pour que le projet avance…

Le leader c’est le BIEN commun et la confiance que cette vision est la même pour tous. Et là, dès que l’Harmonie se trouble cela se ressent tout de suite… La joie n’est plus…Cependant nous avions comme fil d’Ariane la Bienveillance. Ne pensez pas une seconde qu’il s’agit ici du coté bisnounours, non c’est la conséquence logique de la reconnaissance de qui nous sommes, justes des femmes et des hommes avec leurs forces, leurs fragilités leurs faiblesses, leurs peurs…des humains tout simplement. S’accorder cela c’est aussi l’accorder aux autres

La bienveillance et l’attention font partie de la dynamique de mise en œuvre de cette formation,dès qu’il y a un trouble, la source est vite identifiée et entourée avec bienveillance, conscient que nous avons tous nos limites… Le temps que cela se règle, l’effet du groupe permet de temporiser, d’harmoniser et de dissoudre ce qui n’est pas syntonisé.

La reconnaissance que nous sommes aussi fragiles, que nous avons nos faiblesses, nos peurs et qu’elles sont accueillies comme un processus normal, un droit à pouvoir les laisser s’exprimer. Le jugement et l’exigence et les attentes créent des doutes…et les doutes divisent la pensée focus du désir initial…

Tant que la vision est clair et accordée à tous les membres ainsi qu’à leur pleine liberté à Être, la magie opère.

Il m’est arrivé, à titre purement personnel, de procéder à des lâcher prises, des sauts dans l’inconnu, bouleversant ainsi mes façons d’Être et de faire. C’est un processus typiquement créatif… jusqu’à présent je l’avais vécu de façon individuelle, toujours sur une intuition, une vision…Visionnaire, je peux dire avec les années, oui c’est là mon talent, ma façon d’Être au monde mais la vision se doit de se confronter à la matière et c’est certainement là, la mission des artistes; faire des propositions, offrir une façon différente de faire de la prospective…

C’est la première fois que je fais cette expérience en collectif et pendant 15 jours sans aucune coupures…… Ceci dit, je décrypte deux choses :

  • La première : c’est que la création freebip*, à laquelle je travaille depuis des années, va pouvoir s’exprimer enfin dans sa pleine dimension, cette vision m’habite depuis des années et je viens de l’incarner en sommes…elle change de plan.
  • La deuxième : les termes tant et tant employés actuellement, ère des co-créateurs, co-création etc… prennent tous leurs sens, leur plénitude avec cette façon de faire.

OUI, la pensée crée… Combien sommes-nous à faire le même rêve ? Combien sommes-nous à nous l’accorder ? A nous accorder qu’il va se réaliser et que nous en sommes tous une partie active, chacun à notre façon, pour qu’il se manifeste ?

Cela demande de fouler d’autres territoires façonnés avec des modes opératoires différents de ceux que nous connaissons qui nous mettent en boîtes, en silos, nous contraignent à nous formater à une façon d’Être au monde pour pouvoir y survivre… Rentrer dans son plan d’action, être une brique de son édifice. Productrice de nouvelles richesses, la richesse augmentée…l’humain augmenté… Voilà un joli contrepoids à la réalité augmentée qui se manifeste de plus en plus… Je ne cherche pas à les opposer…. peut-être les associer afin que l’outil soit réellement à notre service et non l’inverse…

Vous en doutez ?

Alors transposons cela à l’étalon du seul indice qui soit actuellement reconnu et pris en compte pour insuffler de l’énergie, pour faire évoluer notre civilisation… Oui, je parle bien de la finance.

La finance ne finance que ce qu’elle peut contrôler, à savoir un bien, une technologie.

Quelle confiance accorde-t-elle à l’humain ? On ne finance pas un humain pour son potentiel, pour sa valeur intrinsèque. Quelle est-elle ? Quelle est la valeur d’un être humain, du vivant dans ce monde… On ne le financera qu’au regard de ce qu’il est capable de produire, mais surtout de rapporter et ainsi faire l’objet d’une captation.

La bienveillance, l’attention, la recherche du bien être… ne font l’objet que d’infimes financements ou financements infirmes sauf celles peut-être philanthropiques.

Bon alors c’est quoi le #OFF ?

Nous y voilà, j’entends votre question… Je vous avais prévenu… Il faut sortir du cadre pour le savoir, rien de ce que nous connaissons, aucune des références disponibles aujourd’hui à notre connaissance, ne me permets de vous le définir comme attendu…

Le #OFF c’est sortir du cadre, c’est oser l’inattendu, l’improbable dans sa façon de penser… L’accepter. C’est déjà s’accorder la possibilité de l’apercevoir, peut être le voir, oser le vivre.

C’est avoir confiance en la vie et comprendre jusqu’à quel point nous en faisons partie.

C’est accepter de lâcher prise et de danser avec elle… sans aucun contrôle.

Le #OFF, selon moi, c’est l’expression d’une autre réalité. Une réalité parallèle et Ô combien réelle.

(C’est étonnant par ailleurs comme cette notion est admise pour la réalité virtuelle, créée par les nouvelles technologies).

Le #OFF c’est Vivre le pourquoi nous vivons en complément du comment actuellement exprimé.

Qu’est ce que cela donne ? Une petite idée ? Ici, la première captation vidéo… pour mémo, nous venons d’arriver, nous ne nous connaissons pas, nous nous découvrons, nous découvrons notre environnement, les intervenants et nous faisons comme nous sommes, simplement avec nos envies, rien n’a été préparé, tout est spontané… Regardez ce que cela provoque, ce que cela OFFre comment c’est accueilli. https://www.youtube.com/channel/UCkdR8pA69DoTTYNON3IUl1A

L’événement #OFF ? Nous n’avons investi aucun lieu, aucune place, nous n’avions pas de stand… Nous étions partout et nulle part… au milieu et en dehors du IN, frayant parmi les intervenants, les organisateurs, le public du G21 swissat. Nous nous sommes fondus dans le IN…. C’est le “non-anniversaire” dans Alice aux pays des merveilles (364 jours de célébrations). C’est le ban de poisson, le chevron des oies sauvages … C’est l’impulsion de la manifestation, de la vision portée par tous les intervenants, de tous les change-maker. Cette vision, nous avons décidé de la vivre, c’est devenu une réalité embryonnaire, certes, un beta test en live… Nous avons sauté le pas, nous avons osé. L’expérience humaine est forte et productrice. Voir ce qui a été produit en 7 jours à partir de rien, sans autre moyens que ce que nous sommes ?

C’est ici https://www.facebook.com/G21off/ https://app.milanote.com/1DnrkE111rlZco

L’expérience #OFF, c’est témoigner qu’il est possible de s’OFFrir une nouvelle façon d’être au monde, d’être ensemble, avec nous-même et avec les autres. L’expression du bien-être, de l’être bien en commun.

illustration Taqqiq

*http://www.mondedespossibles.today/blog/de-lune-taqqiq-a-freebip-l-humanite-au-bout-des-do

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