3 question à …

la voie des Hommes
2 min readOct 8, 2016

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Erwan Dain, consultant et accompagnateur, associé lvdH

lvdH : Quelle relation entretenez-vous avec le silence : quelle place occupe-t-il dans votre vie ?

Erwan : Je n’ai jamais rencontré le silence qu’en musique ou en conversation. Le silence considéré comme une absence de bruit est un absolu que je n’ai jamais croisé. Ni dans la nuit, ni dans le désert, ni dans la mer. Le bruit du cœur qui bat est toujours le bruit qui ressort lorsqu’il n’y en a plus d’autres. Le silence, en tant que polarité, en tant que contraire du bruit est donc quelque chose de très relatif. Le silence absolu c’est la mort. J’ai donc un rapport contextuel avec le silence. C’est une question de moment et de lieu. Ce qui est sûr c’est que par sa polarité il vient toujours compenser un excès de l’autre. Et vice-versa. Et dans le monde que nous connaissons, le bruit est omniprésent. Du plus important (avion, train, fiesta) au plus petit (tic-tac de la montre, le brrrr du frigo ou le ventilo du processeur de l’ordi).

lvdH : Que vous apporte le silence dans votre environnement professionnel ?

Erwan : Le silence m’apporte des temps de pauses et de repos. C’est le calme après l’action. Il ouvre aussi des espaces de réflexion. Par exemple, je ne peux écrire qu’au calme, dans un environnement où le bruit est discret. Mais trop de silence peut aussi être un indicateur négatif qui traduit le manque d’action, le manque d’activité. Il y a un juste milieu à trouver et son curseur est variable.

lvdH : Quelle est la dernière fois que tu as convoqué le silence ? Peux-tu nous raconter pourquoi, comment, dans quelles circonstances ?

Pour répondre à ces questions j’ai dû m’isoler du bruit. Créer un environnement qui laissait place au seul bruit de mes pensées, de mon bruit sur le silence.

lvdH : merci Erwan et bonne route :)

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