4 jours intenses au LabDavanac
LabDavaQuoi ?
Lundi matin, je ne savais pas trop ce qui m’attendait. Sac de couchage et matelas pneumatique sous le bras, je monte dans le train direction Mont-Saint-Guibert pour un « MasterCamp au LabDavanac ». J’ai l’impression de partir en colonie de vacances ; entre l’excitation et la peur de l’inconnu. Arrivée sur place, je sens déjà que je vais me plaire. L’endroit est canon, je repère illico les hamacs qui pendent entre deux « arbres » au milieu des bureaux. Bon, je ne sais toujours pas exactement ce qu’on va faire mais j’adore déjà cet endroit.
Damien se présente, il est notre prof de la semaine : « Gardez de l’énergie, on est partis pour un marathon ». Là, c’est clair, on est plongés dans le bain. Il plante direct le décor mais venant de lui, ça semble plus affectueux qu’autoritaire. Il a ce bagout et cette humilité qui forcent le respect. Il a cette expérience qui épate et pourtant, on se sent comme avec un grand frère bienveillant.
Un fameux programme nous attend cette semaine : rencontres avec des intervenants venus tout droit de médias parisiens et moments de brainstorming pour notre mémoire médiatique. Une belle opportunité de rencontrer, d’échanger avec des personnes issues de milieux différents. Puis, c’est l’occasion de créer des liens avec notre groupe mais aussi avec les autres groupes présents et qu’on ne connait pas spécialement. En quelques heures c’est une vraie « petite famille » qui se crée (passer environ 80h ensemble, ça rapproche). Cerise sur le gâteau, on va pouvoir avancer dans l’évolution notre mémoire, ce projet pour lequel on s’investit dans l’ombre depuis déjà six mois.
Un mémoire ?! Mais t’es déjà en dernière année ?
Hé non, à l’IHECS, ça fonctionne différemment. Un mémoire médiatique se prépare durant les deux années de master. Car qui dit études en journalisme, dit reportage. Et la préparation d’un reportage, ça prend du temps…
Pour ce faire, il faut :
1. Choisir un sujet/un groupe
2. Se documenter un maximum sur la thématique,
3. Mettre sur papier les différentes problématiques qui y sont liées,
4. Lancer le projet : lui trouver un nom, un logo, le publier sur les réseaux sociaux, interagir avec la communauté, etc
5. Le financer
6. Se rendre sur le terrain (rencontrer, discuter, interviewer, filmer,…)
7. Réaliser le montage
8. Défendre notre reportage final devant un jury de professionnels (en janvier 2018)
A l’instant où j’écris ces lignes, on est à l’étape 4 ; l’aventure est encore longue ! :-)
Durant ces quatre jours, on a fait un réel bond en avant dans l’avancement du projet. On lui a trouvé un nom, on lui a créé une page facebook et un compte Twitter, on a twitté des associations irlandaises, on a écrit des articles liés à notre sujet et on a été suivis par plus de 250 personnes. En quelques jours seulement, on a officiellement pu donner un début de vie à ce projet.
Puis, on a surtout des idées plein la tête pour la suite (un peu trop même). Notre thématique est très large et de nombreux sujets gravitent autour. Cela nous laisse un maximum d’opportunités mais il faut qu’on puisse se recentrer sur ce qui nous semble le plus important et intéressant pour notre public et pour, qui sait, peut-être faire changer les choses…