État des lieux des paywalls aux Etats-Unis
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Dans un contexte où les revenus liés au papier sont globalement en baisse, les médias mettent ces dernières années en place de nouvelles stratégies pour diversifier leurs sources de profit. Et la génération d’abonnements sur le digital en est un pilier. C’est principalement pour cette raison qu’au cours des 20 dernières années, on a vu apparaître des paywalls, sous différentes formes.
Ces « murs » bloquent tout ou partie du contenu sur le site de l’éditeur. Généralement, de manière assez froide et non personnalisée, les lecteurs sont invités à payer pour accéder au contenu ou à partir. L’usage des paywalls s’est réellement démocratisé depuis 2010, et c’est le cas en France, en Europe et à l’international : pour faire simple, c’est (généralement) le cas dans tous les pays où les médias possèdent un site internet et 5 ans de retour d’expérience du “tout gratuit”. Généralement, car Vice en est le parfait contre exemple !
Pour comprendre comment nous en sommes arrivés là aujourd’hui, nous allons étudier plus en détail l’histoire des paywalls, et plus particulièrement aux Etats-Unis, pays précurseur sur la monétisation du contenu en ligne.
1997 : année des premières expérimentations
Bien que leur mise en place se soit démocratisée ces dernières années, les paywalls n’ont rien de nouveau et sont apparus peu après l’avènement d’Internet et la création des premiers sites par les médias américains. Très rapidement, les premiers médias ont essayé de calquer ce qui fonctionnait du print vers digital. Le premier (gros) quotidien à adopter cette logique est le Wall Street Journal en 1997 avec une offre d’abonnement de 50$ / an pour avoir un accès complet au site.
Pour quels résultats ? La 1ère année de mise en place a permis de générer 200 000 nouveaux abonnements. 10 ans après le nombre d’abonnés sur le digital dépasse les 1M. Ces chiffres sont certes impressionnants, mais il est difficile de dire si cette stratégie a été pleinement un succès pour l’éditeur. Pour cela il faudrait avoir une vision précise de l’impact que cela a pu avoir sur l’audience et notamment sur l’ARPU (Average Revenue Per User).
Une adoption assez lente des paywalls sur le reste du pays
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