Prendre le pouls

John Medcof
4 min readAug 10, 2019

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Nous prenons de l’expansion… et rapidement!

Depuis le mois d’avril, le nombre de membres dans notre équipe des compétences transférables a presque doublé. Nous ne pouvons toujours pas dire que nous sommes « de grand nombre», mais créer une nouvelle équipe n’est pas aussi simple que de faire croître une équipe dotée de racines et d’une histoire profonde. Les connaissances institutionnelles semblent différentes lorsque la plupart des gens ne sont dans l’organisation que depuis quelques semaines, et que ceux qui y sont depuis plus longtemps assument de nouveaux rôles, de nouvelles orientations.

Plus nous gagnons en membres, plus que nous pouvons accomplir. Le nombre de projets que nous avons démarrés se multiplie de jour en jour, à mesure que se joignent de nouveaux membres qui contribuent leurs idées et leur capacité d’y contribuer. C’est fascinant de voir les idées prendre forme. Mais cet élan s’accompagne d’un besoin croissant de structurer notre travail d’une manière qui convient à l’évolution de l’équipe.

Nous nous réorientons et, d’ici l’automne, nous serons réellement une nouvelle équipe.

Nous traversons tous cette période de transformation (et mon travail est d’aider en ce sens). Au fur et à mesure de notre croissance, il est important de ne pas perdre de vue ce qui compte le plus. Et en tête de cette liste se trouve ce que les membres de l’équipe ressentent, semaine après semaine, et mois après mois.

J’ai déjà abordé ce sujet, que notre véritable objectif est de développer un état d’esprit ouvert à l’apprentissage et qui met l’accent sur l’empathie et la vulnérabilité — notre QI émotionnel, en quelque sorte. Nous avouons nous-mêmes que ces choses sont faciles à dire, mais difficile à réaliser. Et, la plupart du temps, c’est bien le cas chez nous.

C’est pourquoi nous avons notamment mis en place un sondage hebdomadaire qui nous permet de contribuer au profil émotionnel de l’équipe. Cet outil nous permet de tracer notre chemin ensemble.

Le sondage est plutôt simple. Une fois par semaine, chaque membres de l’équipe reçoit un texto dans lequel on nous demande d’évaluer, sur une échelle de 1 à 7, comment se passe notre semaine, et de décrire comment nous nous sentions. Le sondage est diffusé le mardi et un résumé des résultats est envoyé le vendredi. Il n’est pas obligatoire de participer, et bous obtenons tous les résultats en même temps. Y compris moi.

La collecte des données valorise le protège des renseignements personnels, qui demeurent toujours regroupés et non-attribués. Dans tous les équipes où j’ai utilisé un tel sondage, une tendance que je partage avec confiance est que des mots comme « anxieux » et « incertain » sont mentionnés tout aussi souvent que « enthousiaste » et « motivé ». Et que, à tort, nous ressentons tous les mêmes choses, peu importe notre place dans l’organigramme.

Une de mes collègues, Kym Shumsky, ne connaissait pas ce type de sondage avant de se joindre à nous. Elle qualifie les sondages comme étant l’incarnation de compétences transférables : non pas en raison de ce qu’ils révèlent sur nous, mais pour la façon dont ils font passer l’état d’esprit avant le processus. Elle dit que les parties intangibles sont les plus importantes parce qu’elle a la chance, chaque semaine, d’évaluer son propre bien-être (je n’avais pas vu les choses de cette façon, alors cela me rend très heureux). Et ça lui permet d’apprendre directement de la part de ses collègues ce qu’ils ressentent aussi. Il se trouve qu’elle est une personne plutôt visuelle, et qu’elle réfléchit actuellement sur de possibles représentations graphiques de ces données. (réflexion que j’ai hâte de voir réalisée!)

Mais le plus important, c’est que nous discutons des résultats du sondage, ce qui constitue un point permanent sur l’ordre du jour de nos réunions d’équipe. Lorsqu’il y a des mots qui nous mettent mal à l’aise, nous les acceptons, pour qu’ils soient moins effrayants. Nous discutons de nos appréhensions. De nos frustrations. C’est important.

Mieux encore, ces sondages ne sont pas liés à la taille de l’équipe, mais au désir de ses membres de rester connectés, empathiques et engagés. C’est le véritable pouls de notre équipe des Compétences transférables. Nous grandissons, tout comme nos esprits et nos cœurs.

Votre équipe prévoit-elle du temps pour le bien-être émotionnel? Si nous offrions des ateliers sur les sondages par texto, seriez-vous intéressé à y participer? Nous aimerions avoir votre avis.

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur notre équipe des Compétences transférables, jetez un coup d’œil à mes premiers billets de blogue pour nous connaitre un peu mieux et pour vous renseigner sur la façon dont nous apprenons à mettre en pratique ce que nous prônons.

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