Bruxelles: Décès de Binta Sagna, l’une des femmes d’impact dans la diaspora Africaine. Le médecin légiste conclut à une mort naturelle
Le corps sans vie de Binta Sagna a été retrouvé ce mardi au sein de son domicile bruxellois. Le parquet de la ville a confirmé, mercredi vers 17h30, que son décès est naturel.
Suite à la découverte du corps de Binta Sagna chez elle à Bruxelles mardi soir, le laboratoire de la police fédérale et un médecin légiste avaient été requis car la cause du décès n’était pas claire. “Nous pouvons confirmer qu’il s’agit d’un décès naturel”, a informé mercredi vers 17h30 le parquet de Bruxelles, après avoir déclaré que des investigations étaient en cours dans le cadre du décès de Binta Sagna.
“Vu le jeune âge de la victime et vu le fait que la cause du décès n’était pas claire, le parquet a été avisé. Le laboratoire de la police fédérale et un médecin légiste ont été désignés afin de déterminer la cause du décès”, avait expliqué un peu plus tôt mercredi le parquet de Bruxelles.
La confirmation de sa mort nous a été faite par Thierno Niang , l’un des proches de la défunte.
Qui était Binta Sagna?
Binta Sagna était une militante féministe et la fondatrice de l’agence de communication «La Senegauloise» . Binta était fort connue dans les milieux associatif et politique de la capitale de la Belgique mais aussi de la France, Paris. Via son agence, elle avait créé un réseau de femmes africaines qui gèrent des projets et des événements d’envergure internationale.
En avril 2017 , Le site Financialafrik.com la définit comme “une militante activiste qui sait tisser sa toile dans des milieux divers allant du politique, au sport, de la musique, de l’art ou encore dans le milieu des affaires, mais toujours en lien avec l’Afrique.” Dans une interview à ce magazine, elle explique sa vision du monde : “L’argent est devenu le seul prisme dans l’existence de nombreuses personnes, leur seule motivation, leur seule valeur. Je me retrouve parfois désarçonnée par tant de vide”.
A la même année, une publication réputée de Johannesbourg (Afrique du Sud), “Tropics Magazine”, l’a classée parmi les “365 leaders qui font l’Afrique”, suite à la campagne “#African DOers” qui a répertorié les figures marquantes de l’afro-optimisme”, autrement dit qui œuvrent à redorer l’image du continent africain.
Glodie Mungaba/MMonde News