C’est vraiment notre faute?

Nhi Ngo
5 min readOct 17, 2017

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Une lettre aux parents…

Les étudiants vivent et dorment avec leurs études. (Via Google)

Chers parents,

Nous, les adolescents. Nous, les jeunes adults. Nous, les gens qui sont sur leur chemin de trouver le futur. Nous, les citoyens et les citoyennes qui sont entrain de trouver ses propres paroles dans sa propre société. Et c’est nous, les personnes qui sacrifient le sommeil…

Sur Le Monde, l’auteur Inès Belgacem a écrit un article sur comment les étudiants s’adoptent des mauvaises habitudes de sommeil. Il a mentionné qu’on ne respecte pas notre rhythm biologique mais plutôt notre rhythm de vie. Il mentionne aussi que les réseaux médias jouent un rôle important sur nos habitudes nocturnes dans ce monde modern et il a aussi proposé les suggestions.

Ses opinions ne sont ni vrai ni faux. Dormir est un besoin fondamental des êtres humains, tout le monde a besoin de dormir pour leur bon fonctionnement et leur bienfait. Personne ne peut se refuser de dormir et nous, les jeunes, on veut dormir, on l’aime, on l’adore, mais nous, les jeunes, on a toujours d’autres choses à faire, à s’en occuper.

Notre futur

On vise à un futur brillant, où on est le roi ou la reine de notre vie, mais pour y arriver, il faut dépasser ses limites et briser les barrières qui nous empêchent d’atteindre nos destinataires. Depuis plusieurs années, vous nous dites qu’il n’existe pas les expectations, les pressions parentaux, vous nous dites de ne pas peur les échecs car la vie est toujours belle malgré tout, nous pouvons faire ce que nous voulons, nous pouvons poursuivre notre rêve et le réalisons avec les créativités dans nous, vous dites de ne pas laisser ces barriers nous empêchent, vous nous dites d’être fort et la réussite viendra. Vous nous dites des bonnes choses et vous simplifiez la vie comme nous simplifions une équation en math. Oui, chers parents, on n’a pas peur des échecs, on n’a pas peur de tomber dans notre vie, mais de tout d’honnêteté, personne n’aime le sentiment d’un échec, personne ne veut être échoué, mais ces barrières sont trop grandes et notre force est faible. De quelles barrières qu’on parle? Pressions parentaux, les expectations de la société, les stéréotypes ou bien les notes pour entrer à l’université/le collège. Oui, plus qu’on grandit, plus la vérité nous frappe, on ne pense pas que ce choses existent, mais ils sont toujours là. On ne peut pas faire ce qu’on veut par la façon qu’on aime, il faut suivre les règles. Dans son article, Belgacem dit que les étudiants courent après le monde, ses travaux sont plus importants que lui-même, ceci est vrai, car la société nous force à y penser. De ces jours, pour s’inscrire dans une université, il faut au moins un 80%. Les universités demandent pour plusieurs courses de math, de sciences, etc. Si on est pas bon a un des ces demandes, ceci ruine tous. On veut être capable de poursuivre notre rêve, on veut entrer dans les écoles postsecondaires. On n’a pas de temps pour se reposer, car, on le sait, les barrières sont plus grands lorsqu’on est plus vieux. Pour nous, quelques heures de sommeils vaut pour notre réussite, on ne dort pas bien quand il nous reste pleins à faire, tout comme vous, les parents.

L’école nous donne toujours des pressions, veut ou veut pas. (Via Google)

Notre jeunesse

Les étudiants ont 6 heures de l’école, 3 à 4 heures au travail, 1 à 2 heures d’activités sportives et au moins 2 à 3 heures de devoirs. La vie des étudiants n’est pas flexible, elle répète une routine tous les jours. On aime s’amuser, mais on a pas assez de temps pour satisfaire nos besoins. On n’a pas de temps pour notre vie social, car les devoirs, les projets, les examens prennent tout de notre temps. Notre téléphone devient notre ami, les médias sociaux deviennent les outiles dans notre vie sociale et par conséquent, on vit avec, on ne peut plus se décrocher, on sacrifie notre sommeil pour les jeux vidéos ou les réseaux sociaux, les affaires amusants car notre tête s’explose de pression. On connaît bien les conséquences, on connaît bien les effets négatifs de nos actions. Néanmoins, on ne peut pas s’en sortir. La FMSS (Faculté de médecine et des sciences de la santé) de l’université de Sherbrooke, croit que la vie sociale des étudiants est influencée par leur réussite scolaire, alors, on essaie de trouver l’équilibre entre les deux et bien sûr, notre réussite est importante. De plus, l’auteur a raison sur notre régime alimentaire, on ne mange pas santé, plus, on mange pour notre plaisir et non pour notre bien être ni pour le sommeil. Mais bien, encore une fois, c’est la jeunesse, les gens ne s’accordent pas trop sur leur santé jusqu’à temps qu’ils réalisent qu’ils auront 30 ans.

Bref, ne vous inquiétez pas, cher parents. Nous, les étudiants ont juste besoin du temps pour apprendre à équilibrer notre vie, on a juste besoins du temps pour apprendre à s’organiser et apprendre à s’aimer. Car c’est la jeunesse, car c’est la période où les défauts nous guident vers les forces et notre futur sera brillant. Le manque de sommeil nous fatigue aussi, on n’essaie d’éviter, croyez-nous, on aime dormir autant, même plus que notre téléphone. Il y a les étudiants qui souffrent à chaque jour, mais il y a aussi ceux qui prennent sa souffrant comme un outile pour se tiennent debout et continuent sur leur chemin. Ne vous en faites pas, le manque de sommeil est juste une conséquence de pression qu’on a chaque jour. Un blogue sur Le Parisien explique bien nos pensées, veuillez le lire: On met trop de pression sur les élèves.

Bibliographies:

BELGACEM, Inès. « Les mauvaises habitudes ruinent le sommeil des étudiants », Le Monde, [En ligne], le 27 mar 2015. [mobile.lemonde.fr/campus/article/2015/03/27/les-etudiants-ne-dorment-pas-assez_4602202_4401467.html] (Consulté le 17 octobre 2017).

Le Parisien. « On met trop la pression sur les élèves », Le Parisien, [En ligne], le 03 mai 2010. [www.leparisien.fr/societe/on-met-trop-la-pression-sur-les-eleves-03-05-2010-907377.php] (Consulté le 17 octobre 2017).

UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE. « Faculté de médecine et des sciences de la santé », Université de Sherbrooke, [En ligne]. [www.usherbrooke.ca/medecine/etudiants/vie-etudiante/vie-sociale/] (Consulté le 17 octobre 2017).

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