Pourquoi j’ai arrêté d’utiliser AMP

Nicolas Furno
8 min readApr 11, 2017

Tout le monde ne parle plus que de ça et il faut reconnaître que Google a réussi son coup. Les pages web se convertissent en pages AMP un petit peu partout, tous les sites hébergés par WordPress.com y ont droit automatiquement, tous les CMS s’y mettent et vous avez sûrement croisé dans les résultats de recherche l’icône en forme d’éclair qui signale leur présence.

Si vous n’avez jamais cliqué sur ces liens, vous ne savez peut-être pas ce qui se cache derrière ces trois lettres. Ces articles se chargent instantanément, ou presque, à la fois parce qu’ils sont légers et parce qu’ils sont hébergés par Google.

À l’origine, l’idée est plutôt bonne : inciter les créateurs du site à alléger leurs pages web pour les visiteurs mobiles. Le projet définit une série de règles et restreint le développement web à quelques éléments uniquement. Impossible d’avoir du contenu interactif et du JavaScript en pagaille, on revient à l’essence du web : du texte, des images et un peu de style, pour faire simple.

Exemple d’articles AMP. Le logo avec un éclair signale la différence entre un lien AMP et un lien standard. L’interface est partiellement contrôlée par Google : les deux barres en haut de l’écran, sur la droite, sont toujours affichées.

Le projet AMP est open-source, mais Google est son instigateur et son principal moteur. L’objectif étant d’offrir un web mobile plus rapide, le géant de la recherche a ajouté une petite fonction qui fait toute la différence : les pages AMP sont stockées sur son serveur, pour être livrées plus rapidement. Google agit comme un cache pour la version…

--

--

Nicolas Furno

Journaliste le jour pour @MacGeneration, blogueur la nuit sur @nicolinuxfr.