Projet de redynamisation économique des restaurants de Guadeloupe via les nouvelles technologies
Introduction du projet rédigée en Avril 2021 (depuis la conjoncture à évoluée et certaines informations peuvent être obsolètes au moment où vous lirez ce texte).
Cela fait des années qu’on sensibilise les chefs d’entreprise à l’importance du digital.
Mais 2/3 d’entre eux n’en mesuraient pas les réels enjeux; pensant qu’il s’agissait d’une option facultative car leur affaire tournait correctement.
Malgré toutes les opportunités que cela représente, beaucoup percevaient la transformation numérique comme un coût au lieu d’un investissement.
2020 arrive et, frappés de plein fouet par la crise économique, tous prennent conscience de l’importance de la digitalisation.
Depuis, ils n’ont plus qu’une question sur les lèvres : “comment digitaliser mon entreprise”.
Le monde d’avant le premier confinement (17 mars 2020 en France) ne sera plus jamais le même…
Pour survivre et rester compétitives, les entreprises comptent plus que jamais sur Internet pour atteindre un nouveau public et préserver leurs clients.
Du 19 au 21 mai 2020, Sortlist a réalisé une étude auprès de 500 dirigeants de PME européennes, de moins de 250 salariés et au chiffre d’affaires annuel inférieur ou égal à 50 million d’euros.
Le constat est sans appel : les PME françaises ont du retard.
Conscientes que leur présence sur Internet est une opportunité supplémentaire d’augmenter la taille de leur clientèle, les PME ont rapidement créé leur site web : 47 % l’ont fait avant 2019 et 15 % cette année-là. Pour autant, 34 % des PME françaises ne disposent toujours pas d’un site Internet dédié à leur activité. Un taux plus élevé plus que la moyenne européenne, de 22 %.
Il ressort également de l’étude que la taille de l’entreprise et son chiffre d’affaires sont liés à l’existence ou non d’un site internet : 90 % de celles ayant un chiffre d’affaires annuel compris entre 30 et 50 million d’euros en ont un, contre 45 % de celles dont les revenus mensuels se situent entre 0 et 100 000 euros.
Le confinement a durement éprouvé les entreprises, notamment celles qui ont tardé à démarrer leur transition numérique et qui, ne parvenant pas à rester en relation avec leurs clients, ont vu leur chiffre d’affaires s’effondrer. Confrontées à une baisse de leur trésorerie, ces entreprises ont des capacités d’investissements, nécessaires pour rebondir et préparer l’après-crise, très limitées.
De fait, 60 % des PME qui avaient prévu de créer un site internet ont fait le choix, bien que risqué, de réduire leur budget à cause de la pandémie.
On a également observé des priorités différentes chez les entreprises disposant d’un site web, de celles qui n’en n’ont pas :
La priorité durant la pandémie, pour 28 % des PME ayant un site, est la création d’un contenu de qualité, permettant de booster la confiance créée avec leurs clients, améliorer les conversions en ligne et générer de nouvelles opportunités d’affaire.
A contrario, ceux qui n’avaient pas transités vers le digital, n’ont pas pu profiter des opportunités de l’e-commerce, qui s’avéraient être une issue pour les entreprises bénéficiaires durant le confinement.
Bon nombre ont donc vu leur chiffre d’affaires s’effondrer et leur trésorerie diminuée. Ce n’est pas une fatalité mais les entreprises opérant une transformation numérique en 2021 doivent redoubler d’efforts pour rattraper leur retard.
Pass Sanitaire : vers la reprise des activités
Le gouvernement à fait savoir au mois de mars, que le « pass sanitaire » sera intégré à l’application TousAntiCovid (+13 millions de téléchargements), sous forme d’un QR Code d’identification cryptée, à scanner à l’entrée des établissements accueillant du public (restaurants, salles de sport, de spectacle, cinéma, musées, etc.)
Les citoyens pourraient notamment avoir recours à des « certificats de santé numériques » pour voyager dans le monde sans mise en quarantaine.
En ce qui concerne les restaurants, voici les dernières dates avancées par le Point : le 17 mai pour la réouverture des terrasses et entre le 1er et le 15 juin pour le service en intérieur, confirmée par plusieurs sources proches du dossier en contact direct avec l’Elysée, Matignon et Bercy.
C’est dans cette perspective de relance économique que le décret du 12 février 2021 fut déposé et validé par la CNIL. Autorisant les codes à scanner l’identité des clients, à partir de leur téléphone, afin de mieux encadrer la propagation du virus.
“Le QR code sera obligatoire, en terme d’affichage, pour entrer dans un restaurant”, explique le secrétaire d’Etat en charge du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, sur Public Senat ce 9 mars.
« En Angleterre, lorsque vous rentrez dans un restaurant, vous flashez un QR Code avec votre téléphone et vous pouvez ensuite être prévenu automatiquement si quelqu’un a été testé positif parmi les clients qui se trouvaient dans ce restaurant ce jour-là […] C’est une solution anonyme, et qui permet d’éviter les démarchages. La mise en place de cette technologie pourrait utilement accompagner la réouverture des établissements publics et des restaurants. On veut vraiment faire de l’appli TousAntiCovid un outil individuel de gestion quotidienne de l’épidémie pour faciliter la vie des gens », expliquait le secrétaire d’État au Numérique Cédric O; lors d’une interview à 20 Minutes en novembre dernier.
Selon Le Parisien, plus de 6000 restaurateurs en France ont anticiper la reprise des activités, en équipant leur établissement de QR codes.
Le nouveau protocole sanitaire en vigueur
En France, les restaurants devraient bientôt pouvoir rouvrir leurs portes à condition de respecter un protocole sanitaire scrupuleux.
Parmi les pistes avancées lors d’une réunion entre des membres du gouvernement et des représentants de la profession, le 5 mars, il y aurait :
- La règle des 6 clients par table
- La distanciation d’un mètre entre les tablées
- L’obligation d’afficher un QR code à l’entrée de chaque établissement, mais aussi la disposition d’un carnet de rappel pour ne pas pénaliser les clients qui n’ont pas de smartphone
- La disposition de gels hydroalcooliques à l’entrée du restaurant
- Port du masque obligatoire
Dans son allocution du 31 mars, Emmanuel Macron a évoqué une possible réouverture à partir de la mi-mai 2021. Concernant les modalités de réouverture, le gouvernement a proposé aux restaurateurs un plan de réouverture en trois phases, mais pas de calendrier précis.
1. La première phase qui “concerne les hôtels et les restaurants d’hôtel”, où “les petits déjeuners pourraient désormais être servis dans la salle à manger du restaurant d’hôtel”, a détaillé le mardi 16 mars sur Franceinfo Didier Chenet, président du Groupement national des indépendants en hôtellerie et restauration (GNI).
2. La deuxième phase qui concernerait “l’ouverture des terrasses, des cafés et des restaurants, ainsi que leurs salles à l’intérieur des établissements, dans une limite de jauge de 50% de capacité d’accueil, y compris pour les restaurants d’hôtel”.
3. La troisième phase qui correspondrait à une ouverture totale, “toujours dans le respect du protocole sanitaire. Ce qui est important pour nous, c’est que le protocole sanitaire qui sera appliqué est celui que nous avions début octobre, qui était un protocole renforcé auquel viendra s’ajouter le QR code, qui permettra le traçage des personnes qui pourraient être infectées par le Covid-19”.
Il va s’en dire que le protocole s’applique également aux départements d’Outre-mer… Ce qui se traduira par la levée du couvre-feu.
Autre point à noté : selon la taille du restaurant, la fermeture provisoire pourrait se faire après 1 à 3 cas positifs.
Cette extrême mesure soulignera d’un manque de vigilance du propriétaire ou du personnel quant au protocole en vigueur.
Car si le gouvernement fournit le pass sanitaire, il se déresponsabilise des événements qui auront lieu dans l’enceinte des établissements.
Surtout en sachant que ce pass devrait uniquement concerner les salles intérieures et non les terrasses.
Autrement dit, mieux vaut se préparer à tous scénarios envisageables.
D’où l’importance d’une solution additionnelle pour éviter d’en arriver là. Ce qui, en plus d’une perte de profits, ternirait l’image de marque de l’établissement.
Menu numérique : une solution additionnelle
C’est ici qu’intervient le traditionnel QR code.
Si cette technologie est utilisée au quotidien par les japonais depuis 1999, elle n’est apparue en France qu’en 2008 (sous le nom de Flashcode).
En 2010, les japonais ont scanné plus de QR codes qu’ils n’ont envoyé de SMS.
Si la France se situe encore très loin de cette réalité du Japon, une enquête de TNS Sofres en 2011, rapporte que sur 803 participants, 89% des sondés disent avoir déjà vu un Flashcode.
Que ce soit dans la presse, sur des emballages produits, sur une affiche dans la rue, à un arrêt de bus/métro, ou lors de visites/expositions culturelles.
10 ans plus tard, avec cette pandémie que traverse le monde, c’est 53% des français qui les utilisent quotidiennement.
Un chiffre en hausse, qui devrait bientôt être adoptée par tout utilisateur de smartphones, en raison des normes récentes de l’Etat.
D’ailleurs, il suffit d’une connexion internet et d’un lecteur de code, ce dont disposent tous les téléphones sous Android ou Apple. Quant à internet, il n’a jamais été aussi accessible.
En janvier 2021, Hootsuite recense en France 65,35 millions d’habitants pour 67,21 millions de mobiles, 59,47 millions d’utilisateurs d’internet et 49,60 millions d’internautes actifs sur les réseaux sociaux.
Si les stratégies marketing liées au QR code sont relativement récentes, elles offrent de nouvelles perspectives d’affaires.
Le QR code est en deux formats, statique ou dynamique :
- QR Code statique : Idéal pour un usage personnel, afin de créer des cartes de visites, flyers ou tout autre marketing imprimé ne nécessitant pas de suivi. Ne pouvant être modifiés une fois créés, ils ne sont pas recommandé aux professionnels souhaitant optimiser leur communication.
- QR Code dynamique : Flexible et polyvalent, ce format est idéal pour les objectifs marketing des entreprises, en particulier les campagnes publicitaires. Disposant d’une fonctionnalité de récolte de données (heure, emplacement, appareil) conforme au RGPD, il permet de recibler les utilisateurs avec des publicités pertinentes, concevoir des campagnes email intelligentes, et plus encore…
Le dispositif mentionné précédemment (pass sanitaire), pris en charge par le gouvernement, est à distingué du menu numérique qui, lui, relève de la décision du restaurateur.
Basés sur la même technologie (QR code), les menus numériques s’inscrivent dans le sillon du projet gouvernemental.
Seules leurs fonctionnalités d’usage diffèrent.
Le pass sanitaire se contente d’enregistrer les données personnelles du client sur les serveurs du gouvernement sur une période de 15 jours.
Le menu numérique fait bien plus.
En plus de représenter une solution au Covid-19, il s’inscrit dores et déjà comme l’avenir de la restauration.
Celui-ci améliore la valeur perçu de l’enseigne, ainsi que l’expérience client.
Entre autres, il permet au restaurateur de :
- Respecter les mesures sanitaires
- Proposer sa carte en plusieurs langues
- Optimiser l’expérience de livraison des plats
- Modifier ses menus facilement et les garder à jour
- Gagner du temps entre les commandes et le service
- Indiquer les spécificités (ingrédients et allergènes) des recettes
- Offrir à sa clientèle un accès interactif et visuel aux diverses formules
- Contribuer la protection de l’environnement en réduisant ses frais d’impressions
Et comme mentionné précédemment, de concevoir des stratégies marketing de pointe.
Le menu numérique est une solution économique, non-intrusive, attractive, transparente et sécurisée.
Restaurateurs de Guadeloupe
En partie grâce à des mesures sanitaires plus souples que dans l’ensemble de l’hexagone, la Guadeloupe a pu échapper au grand naufrage, et une minorité d’acteurs parviennent encore à se maintenir à flots.
En 2020, Le Figaro recense 5 194 entreprises immatriculées pour 1737 entreprises radiées.
En 2021, c’est 1544 entreprises immatriculées pour 307 entreprises radiées.
Concernant le secteur de la restauration, c’est 270 entreprises créées…
Pour 83 fermées.
Malgré tout, les entreprises survivantes ne sont pas encore tirées d’affaire. Une bonne partie de celles qui n’ont pas survécues à la crise, ont soit subit les contrecoups d’un modèle basé sur le tourisme, soit n’ont pas su s’adapter au changement. Plus exactement, à la transformation numérique.
Toutes entreprises, tous secteurs confondus, opèrent sur un marché où le digital gagne du terrain d’année en année…
Alors que la pandémie effondre l’économie physique, l’économie numérique est en plein essor.
Facebook enregistre entre 150 et 200 k d’utilisateurs actifs de +18 ans en Guadeloupe, sur 375 857 habitants le 26 mars 2021. Soit environ 70% des utilisateurs globaux.
La catégorie d’âge la plus représentée est celle des 25–34 ans.
En ce début d’année, le mobilier est au centre des préoccupations de guadeloupéens. La crise oblige.
Néanmoins, quelques restaurants et food trucks sont référencés.
Leur position peut aussi suggérer une carence en termes de communication, de la part des restaurateurs vis-à-vis du peuple.
Quand l’entreprise n’oriente pas l’opinion du peuple, c’est le peuple qui oriente le marché.
Les milléniaux, étant les plus actifs sur Facebook et Instagram, et disposant d’un certain pouvoir d’achat, les entreprises gagnent à communiquer à ce segment de la population, dont leurs enfants sont de futurs clients potentiels.
C’est d’ailleurs ce qu’à fait McDonald’s au début des années 90, avec la mise en place d’opérations marketing à destination des cibles enfants-parents, à travers le célèbre Happy Meal.
30 ans plus tard, les codes ont évolués mais la psychologie humaine reste la même.
Les personnalités comme Howard Shultz (Starbucks) ou, plus récemment, Nusret Gökçe (Salt Bae) ont parfaitement assimilé ce principe :
S’emparer des codes modernes et les structurés autour des fondamentaux intemporels.
Aujourd’hui, le comportement d’achat des consommateurs a changé.
Les gens découvrent et achètent des produits en ligne ou sur les réseaux tels qu’Instagram. Une tendance ascendante au fil des années précédentes, mais qui a connu un pic depuis le confinement.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
- 90% des comptes suivent au moins une marque sur Instagram
- 83% des utilisateurs découvrent de nouveaux produits et services sur la plateforme
- 200 millions d’Instagrammers visitent au moins un profil d’entreprise par jour
La nourriture occupe une place important dans nos vies. En fait, la plupart des gens se disent «gourmands».
Instagram a influencé l’industrie alimentaire, c’est donc un endroit idéal pour les blogueurs culinaires, les restaurants et les chefs pour attirer une armée de fans et de clients.
De multiples stratégies marketing innovantes sont déployables par les restaurateurs :
- Repenser son offre et son organisation
- Vente à emporter et livraison à domicile
- Utiliser une solution de gestion de commande numérique
- Améliorer sa visibilité et sa communication clients
Et celles-ci sont toutes applicables via le marketing par QR code.
Fin du dossier de présentation. Début du Pitch Deck…
© Nicolas MÉMEL, French Corporate