PARRAINAGE : INTERVIEW CROISÉE #7

Chris Fuller et Jacob Burke, co-fondateurs de La Chouette, & Dominique Crohin, leur parrain

PIE
4 min readNov 21, 2016

A l’occasion de la Fête des parrains et marraines d’Initiative France, Paris Initiative Entreprise présente l’action de ses parrains bénévoles à travers une série d’interviews croisées.

Témoignage de Chris Fuller, co-fondateur de La Chouette, et Dominique Crohin, son parrain.

Jacob, Chris et Dominique / Crédits photo : Paris Initiative Entreprise

Entreprise & activité : La Chouette, café-vélo
Âge de l’entreprise : 1 an
Entrepreneurs : Chris Fuller et Jacob Burke
Parrain : Dominique Crohin
Date de mise en place du parrainage : Mars 2016

Pouvez-vous vous présenter ?

Chris Fuller : Je suis Chris Fuller, j’ai créé avec Jacob Burke La Chouette il y a presque un an. C’est un concept de café-vélo où l’on peut acheter des vélos, des pièces détachées, faire réparer son vélo, recevoir des conseils etc. Dans le petit coin café, on peut consommer à boire et à manger. On avait observé que cette idée de mélanger café et boutique de vélo plaisait beaucoup en Angleterre et dans d’autres pays anglo-saxons. Passionnés de vélo, on s’est donc lancés à notre tour, après avoir monté un premier business online dans ce domaine, qui marchait plutôt bien.

Dominique Crohin : Je m’appelle Dominique Crohin, et avant d’être parrain PIE, j’ai fait pas mal de choses, essentiellement commerciales en tant que salarié. A 45 ans, je me suis dit que si je voulais monter une affaire, je ne pouvais pas attendre 60 ans pour le faire, c’était le moment ! J’ai donc quitté le salariat pour m’orienter vers la reprise d’une agence immobilière. Un franchisé m’a aidé dans cette reprise et j’ai, quelque années plus tard, racheté quatre autres agences immobilières. Aujourd’hui, je suis à la retraite et je fais du bénévolat.

Pourquoi vous êtes-vous tournés vers le parrainage ?

CF : On n’avait pas beaucoup d’expérience dans la création d’entreprise, et surtout pas en France (NB : Chris est australien, et Jacob anglais). On a trouvé que c’était super que PIE puisse offrir ça parce qu’on avait plein de questions, sur plein de sujets !

DC : Je suis aussi bénévole aux Restos du Cœur, dans la distribution alimentaire. Mais on ne me demande presque rien, juste de soulever des palettes, et de sourire à des gens. C’est un peu frustrant comme échange. Comme j’avais une expérience dans la création d’entreprise, je me suis dit que j’allais probablement avoir plus de satisfaction à accompagner des créateurs dans leur démarrage.

Crédits photo : Paris Initiative Entreprise

Ce qui vous plaît dans le parrainage ?

CF : Je ne sais pas trop comment dire ça mais je dirais les « validations ». On fait plein d’hypothèses, et c’est bien d’avoir quelqu’un qui peut dire « oui c’est une bonne idée » ou « pour ça, on va plutôt essayer comme ça ». On peut parler de nos idées avec Dominique. Même si on a aussi nos amis pour ça, ce n’est pas pareil. On est dans le même réseau, dans le même cercle alors que Dominique est extérieur.

DC : C’est mon premier parrainage et j’en veux des comme ça ! Je me retrouve bien dans leurs valeurs.

Un travail sur lequel l’appui d’un parrain a été particulièrement utile ?

DC : Chris est très bien organisé, il a tout sur son ordinateur, il sait calculer etc. De ce côté là, je ne vous ai rien apporté parce que tout était bien structuré. Comme j’ai quand même une fibre commerciale, on a plus parlé de comment vendre les vélos, sur internet ou non. En ce moment, on est sur une thématique d’agrandissement, donc ça je connais un petit peu puisque j’ai racheté des fonds de commerce. La dernière fois, j’ai donc accompagné Jacob pour faire du porte-à-porte pour trouver un local.

Crédits photo : Paris Initiative Entreprise

Si vous deviez résumer le parrainage en un mot ?

CF : C’est le support. Une façon de jouer avec les idées, une sorte de brainstorming, on peut parler de tout, dire « oui » non ». Le parrainage libère les idées !

DC : Je dirais que le parrainage apprend l’humilité. Quand on est parrain, on n’est pas le décideur. Sauf que quand on l’a été, il faut faire attention à ne pas prendre les décisions à la place des créateurs, mais à apporter un certain nombre d’idées. Si ce n’est pas votre idée qui est retenue, ce n’est pas grave ! Parce que si on veut mettre les choses en pratique, on ne devient pas parrain, on recrée son business.

Interview réalisée par PIE le 9 novembre 2016 chez La Chouette.

Si vous aussi vous avez du temps et des compétences à transmettre, n’hésitez plus, devenez bénévole PIE !

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