Mon premier NFT …

Raphaël Thobie
6 min readDec 8, 2021

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pianoking#699, go here -> https://piano-king.com/

Cela fait maintenant 3 mois que je m’enfonce de plus en plus dans le monde crypto puis NFT… Oui je commence tard …
Au début très sceptique sur la crypto, puis très sceptique sur l’intérêt des NFT, j’ai décidé de me former plutôt que de critiquer.

En plein effet Dunning-Kruger, je dois être dans la descente de la montagne de la stupidité pour aller violemment heurter la vallée de l’humilité là …
Néanmoins, j’ai commencé à comprendre pourquoi cette technologie (NFT) adossée à une autre (blockchain) connait un tel essor.

🤯

Cette raison porte un nom : la décentralisation.

Le combat des artistes aujourd’hui ressemble au combat du « Streaming VS CDs & Majors » d’il y a quelques années.

N’importe quel artiste va pouvoir produire pour lui et toucher ses propres royalties sur les achats-reventes de ses œuvres, à sa juste valeur.
Nous toutes et tous allons pouvoir faire rayonner leur travail sans être des professionnels de l’art.

Mais ce n’est pas tout : une œuvre NFT n’est pas juste une production artistique, mais une production artistique avec avantages.
Un peu comme quand on finance un projet sur Kickstarter ou KKBB : on obtient des rewards !

go follow here -> https://twitter.com/PianokingNFT

Si j’investis sur un graphiste, j’obtiendrai peut être du Merch et l’opportunité d’assister à la production de l’une de ses œuvres.
Si je finance un chanteur ou un musicien, pareil, je pourrai assister à des concerts privés.
Ou encore si je finance des producteurs spécialisés dans le gaming, je pourrai utiliser les objets, vêtements, accessoires, véhicules, terrains qu’ils fabriquent dans les espaces virtuels ad hoc pour jouer avec ! (Les fameux metaverses)

Et encore mieux, dans certains cas, je pourrai donner mon vote pour savoir quelle sera la prochaine collaboration d’un artiste où le prochain jeu à investiguer pour un producteur grâce à une DAO (un système de gouvernance décentralisée qui me permet, en tant que possesseur d’un NFT d’un artiste ou d’un projet, de voter sur les futurs orientations de l’artiste ou du projet).

Et encore, je ne reste que dans le côté artistique de l’intérêt d’un NFT.

Mais plein d’autres applications peuvent voir le jour sur un objet unique digital : comme la création de tickets, de places de spectacle, de titres de propriété, de cartes grises, …
La blockchain et ses smart contracts (morceaux de codes conditionnels qui permettent d’ajouter et de valider des blocks selon des algorithmes) est bien plus impartiale, objective et efficace pour ce genre d’application qu’une organisation humaine….

Oui mais voilà !

C’est là que le hater en moi se réveille, où est l’humanité là-dedans ? Et donc la nature associée ? Le monde réel ?
« A quoi sert de développer des metaverses, des mondes virtuels, quand on ne prend déjà pas soin du monde réel dans lequel on vit ? »
« Donc on va vivre complètement virtuellement, on possèdera des produits numériques, on ne consommera que des produits numériques, on ne vivra que dans un monde numérique ? »
« Et pour produire tout cet environnement virtuel, on utilise quelles énergies réelles ? »

Questions légitimes auxquelles je n’ai pas encore toutes les réponses… Vallée de l’humilité je rappelle…
Néanmoins je commencerai par une chose : je n’ai jamais vu une technologie en plein boom s’arrêter parce qu’on l’avait décidé.

Il y a toujours 2 choix : la nier ou l’embrasser.

La nier ne fait généralement rien avancer. Puisque faire partie d’un groupe qui nie pendant que tout le monde adopte ne donne aucun pouvoir sur la manière de faire évoluer le monde avec cette technologie une fois qu’on est les derniers à résister.
L’embrasser aveuglement n’est certainement pas une solution non plus. Comme toute technologie naissante, elle a son lot de Scams (arnaques) et de produits sans aucune utilité ou utilité complètement pécuniaire .

Donc l’étudier et chercher comment agir positivement dessus ou avec me semble la meilleure option.
Ok, on ne coupera pas à un monde numérique ultra développé, dans lequel on pourra virtuellement vivre et posséder.
Mais rien n’oblige de rester captif de ce monde illusoire sans avoir aucun impact dans le monde réel !

J’ai acheté mon premier NFT il y a peu, il s’agit d’un NFT Piano King de Sofiane Pamart (le pianoking#699 en photo de cet article).
Pourquoi ce NFT et pas un autre ?
Justement parce qu’il illustre tout ce que j’aime dans ce nouveau monde :
Bien sûr que Sofiane Pamart finira par faire un concert dans Fortnite ou mieux, dans l’espace !

Discord : https://discord.gg/rXM4mRtw

Mais ce n’est pas (que) ça que j’achète :

J’achète l’opportunité de pouvoir aller écouter Sofiane dans un concert unique, privé, qu’il n’aura programmé que pour moi et les autres détenteurs de ses NFTs, un peu comme le ticket d’or de Charlie, mais plus ouvert.
J’achète l’opportunité de pouvoir rejoindre une communauté, bien réelle, de gens hallucinants qui suivent le projet depuis le début ou l’ont rejoint après, avec plein de compétences différentes, plein de traits de caractères différents , plein de cultures différentes mais où l’accès est plus simple parce qu’on a au moins tous un point commun : Sofiane !
J’achète l’opportunité de pouvoir voter, à ma modeste mesure, pour les futures collaborations ou autres projets de Sofiane, voire même de voter pour les futurs artistes que Sofiane sponsorisera.

En fait j’achète l’opportunité d’avoir un impact bien réel, sur le monde bien réel, en passant par le virtuel.

Et de mon point de vue, c’est toujours à ça qu’a servi et doit continuer de servir le digital/numérique/virtuel/You-name-it : trouver des moyens rapides d’accélérer les interactions humaines et les impacts réels.

Ce qu’apporte la décentralisation des blockchains et le NFT par dessus, c’est justement le pouvoir de créer le réel que l’on souhaite à travers un virtuel plus équilibré, plus égalitaire.
Redistribuer la valeur et le pouvoir à toutes et tous, là où aujourd’hui il est centralisé sur les entreprises les plus puissantes.

Et la nature dans tout ça ?

Effectivement miner du Bitcoin, ça coute à la nature.
Effectivement valider les échanges entre anciens et nouveaux propriétaires de NFT, ça coute à la nature.

Il y a deux voies à mon avis :
- La première est pure technologie : passer du Proof of work au Proof of stake en est un exemple (ça mérite tout un article à part entière mais c’est très bien résumé ici)
- La seconde est l’usage de la technologie : on l’a vu avec Sofiane, acheter un NFT de lui me permet d’avoir des impacts et des opportunités dans ma vie réelle. Et si l’acquisition de certains NFT me permettaient d’avoir un impact réel sur la nature ? parce que ce serait justement l’un des engagements de ce dit NFT ? (Comme le projet Rogue Sharks qui finance des associations protectrices des océans grâce à leurs ventes)

Il y a tout à bâtir sur le sujet des NFT et c’est passionnant.
Il y a toujours 2 choix : le nier ou l’embrasser…
Ou alors un 3eme : au moins l’étudier et voir comment agir dessus.

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Raphaël Thobie

#PapaPoule, #Entrepreneur NFT/web3, #NatureConcerned and @oregenearth co-founder.