Voyage en Nouvelle-Zélande du Sud

Retrouvez notre voyage, notre organisation, budget et astuces dans ce pays sauvage, l’un des plus beaux au monde.

30 min readFeb 2, 2019

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Ça coûte combien la Nouvelle-Zélande ? Combien de temps faut-il ? Quels lieux sont à faire en priorité ? Quels sont les trucs et astuces à connaitre ? Autant d’éléments et de retours d’expériences que nous allons vous partager.

Attachez vos ceintures, décollage imminent 🛫.

Préparation : 4 mois

Quatre mois: c’est le temps de préparation nécessaire à notre voyage pour partir l’esprit tranquille.

Tout cela est étalé dans le temps bien sûr. Mais il faut savoir qu’en Nouvelle-Zélande au mois de janvier, l’été est roi pendant qu’on se les gèle en France en plein hiver. Qui dit été, dit haute saison : ce sont les grandes vacances pour les Néo-zélandais qui vont eux aussi profiter de leur pays. Tout cela vous incite à réserver au plus tôt votre camping-car, billets d’avion et activités de longs mois ou semaines à l’avance.

Là où l’on a plutôt l’habitude de réserver les billets avant de réserver le logement, nous vous invitons à vous renseigner d’abord sur la période où un VAN sera disponible, de prendre vos billets d’avion en conséquence et ensuite de payer le VAN. Ce dernier peut en effet être disponible avec un ou deux jours de différence par rapport à vos dates prévues et suivant les disponibilités.

Ensuite, à grands coups de Google Maps, Google Sheets, de Kayak ou encore de Skyscanner, c’est parti pour la planification et budgétisation. Mais nous allons vous déblayer un peu le terrain avec notre retour d’expérience !

Le choix du VAN

La Nouvelle-Zélande fait toujours rêver le monde entier : se balader en VAN, dormir où l’on veut, quand on veut, en prenant ses pieds en photo devant une montagne avant de la poster sur Insta. Oui mais c’est beaucoup moins le cas maintenant. Le pays doit faire face à l’afflux de touristes (particulièrement en été) et aux débordements qui peuvent en découler, notamment en matière de protection de l’environnement.

  • Certaines zones où «campsites» de camping en mode “roots” sont encore disponibles, mais nombreux sont ceux qui ferment pendant la haute saison ou en cas d’accès difficile suivant les conditions météo et environnementales.
  • Si vous décidez d’être en voiture / campervan ou camping-car, il doit être certifié self-contained si vous voulez camper dans des zones plus «libres» ou «autorisées» : il doit y avoir un réservoir d’eau propre, un réservoir d’eau sale (ou grey-water) ainsi que des toilettes portables. La douche est facultative, sinon le VAN vous coûtera plus cher. Vous pouvez prendre des douches chaudes dans différents endroits sans soucis (campings, piscines), et ça vous permettra de potentiellement laver vos affaires ou d’utiliser d’autres installations.
  • Haute saison veut dire augmentation du nombre de personnes : réserver des campings avec ou sans borne électrique vous sera nécessaire. En dehors de la haute saison vous serez plus tranquilles et les campings du DOC du gouvernement (Department of Conservation) comprenant des toilettes et parfois plus (douches, linges) seront moins prisés qu’en été. Il existe d’ailleurs une carte que vous payez qu’une fois pour aller sur les campings du DOC.

Il est fort probable que vous ayez à réserver quelques campings, surtout en été. Alors prenez de l’avance, ils sont vites complets en haute saison.

Pour l’ensemble de ces raisons, nous nous sommes penchés sur un VAN Self-Contained chez Jucy Rentals, de type Coaster. Très bien équipé avec toilettes, eau propre / réservoir d’eau sale, frigo, ustensiles de cuisine, cuisinière au gaz, lit couchette, lumières, Wifi (2Go/jour), chaises et table de camping extérieures.

Le Coaster (Toyota) de l’agence Jucy Rentals est très pratique.

Les VANs Jucy sont généralement assez récents et très propres, vous roulerez l’esprit tranquille.

Nous avons néanmoins eu un peu la poisse de notre côté puisque le système de sortie d’eau sale fuyait 💦, et malgré une première réparation, le problème a persisté. De même, il manquait des vis sur notre table intérieure (qui sert de support quand vous dormez!) mais heureusement qu’un autre système supplémentaire supportait le tout car cela aurait pu être dangereux et nous n’aurions pas pu dormir dessus. Pour manger à l’intérieur, ce n’était donc pas stable.

💡Un conseil avant de partir sur la route : prenez le temps, à l’agence de location, de tester et vérifier l’ensemble de vos équipements. Autant être chiant avant que d’être pris par surprise pendant votre séjour 😁.

Nous prenons ça sur le coup du mauvais VAN au mauvais moment, mais le service en ligne de Jucy (téléphone et mail) est très bien. Le problème quand vous êtes en vadrouille est de trouver le bon timing, et là c’est plus compliqué si vous voulez pas prendre de retard.

Nous avons réussi à faire sans et demandé à Juicy d’avoir un geste commercial. Après négociations, nous avons convenu d’un dédommagement de 18% du prix de la location 💰 (400$ NZ). Ce qui tombait bien puisque nous avions réservés plus de camping que prévu suite à ce problème d’eau usée.

Escales, jet lag et douanes Néo-zélandaises

Nouvelle-Zélande – France : l’opposé. À vol d’oiseau : 19167km nous séparent.

Le voyage doit se faire en deux fois minimum, 2 fois 11h+ de vol pour un aller, sans compter le vol interne si vous allez au Sud de la Nouvelle-Zélande en faisant Auckland-Christchurch. En tout, vous passerez plus de deux jours assis dans un avion. Ça fait tout de suite moins rêver non ? 😅

Plusieurs options concernant les escales : Hong-Kong, Singapour, Shanghai, Bangkok, Doha, Houston… Notre option s’est portée directement sur Hong-Kong avec nos amis français qui y vivent 🤗.

Hong-Kong est l’idéal pour une escale : sa ville aux gratte-ciels imposants et ses rues de marché typiques, le tout en bord de mer.

Pour les compagnies : Paris-HK avec Cathay Pacific (top) et Air New-Zealand (très bien aussi!). S’en est suivi un Auckland-Christchurch par Jetstar. Attention aux valises et aux options avec Jetstar, un rapide coup d’œil vous fera cocher 30kg pour deux valises, que vous pouvez mal comprendre en 2 fois 30kg. Cochez la bonne option ! Ils sont également assez stricts sur le poids des bagages cabine : 7kg, pas plus (c’est moins le cas pour les vols longs courriers).

Qui dit plus de 19000km dit aussi 12h de décalage. Quand vous vous levez en Nouvelle-Zélande, vous êtes censés vous coucher dans quelques heures en France. Et cela peut être très dangereux si vous prenez le volant juste derrière, qui plus est en conduite à gauche.

💡Un conseil, impératif : dormez à Auckland une nuit au moins pour la ville et vous reposer un jour ou deux avant de partir pour le Sud et/ou conduire. Vraiment ! Une nuit à Hong-Kong + une à Auckland nous ont été très bénéfiques.

Concernant les douanes, c’est aux rayons X que vos valises passeront à votre arrivée en Nouvelle-Zélande. Le chien renifleur est là aussi. L’objectif est simple : à paysages et faunes uniques = protectionisme environnemental à son maximum.

Interdiction d’avoir de la terre sous des chaussures, des affaires sales avec de la terre, des objets en plumes d’oiseau ou en bois, de la paille, etc. Vous trouverez tout sur le site officiel. Au pire et dans le doute : déclarez-le sur le formulaire dans l’avion. Similaire à celui des États-Unis, on y parle plus environnement et de ce que vos valises contiennent plutôt que de terrorisme. C’est quand même beaucoup plus accueillant…

Astuces : à ne pas oublier avant de démarrer votre périple

On est vite tenté par dévorer la route avec le VAN et mal préparé, vous pouvez vite être en galère, perdre du temps et de l’énergie. Pour cela, trois éléments qui nous paraissent très importants :

  • L’application Campermate qui va vous sauver la vie. Elle contient l’ensemble des campings, douches, points autorisés pour les self-contained, commentaires et autres lieux utiles ou importants en Nouvelle-Zélande (et Australie). C’est un compagnon indispensable que vous pourrez consulter hors ligne.
  • Vos premières courses avec notamment l’achat d’un répuslif à sandflies. Vous avez toutes les informations dans la partie dédiée aux Neslon Lakes et vous serrez bien content d’en avoir sous la main.
  • Le guide Lonely Planet pour avoir l’ensemble des lieux décrits. Il vous sera très utile, voir indispensable, pour changer et consulter les lieux de son planning en cours de route.

Budget 💸

Haute saison, longue distance, prix plus chers en été : la facture va s’annoncer très salée mais ça, nous l’avions anticipé depuis plus de 2 ans.

3200€/pers en haute saison

Sans transition, voici notre budget réel pour deux personnes (et nos économies avec 😫) pour l’ensemble du séjour :

  • Billets Paris-Auckland A/R : 2600€
  • Billets Auckland-Christchurch A/R : 350€
  • Campervan Coaster chez Jucy Rentals en tout risque : 1850€
  • Découverte des baleines à Kaikoura : 180€
  • Nage avec les otaries à Kaikoura : 145€ (annulé et remboursé pour cause de mauvaise visibilité)
  • Nage avec les dauphins : 210€ (remboursé à hauteur de 25%, les dauphins n’étaient pas joueurs)
  • Arrivée du soir des pingouins bleus à Oamaru : 42€
  • Journée Kayak à Abel Tasman : 238€
  • Croisière Milford Sounds : 120€
  • Essence : 400€
  • Nuits dans les campings : 300€

Soit environ 3200€/personne sans nourriture en haute saison.

Pour les autres périodes, partez sur du 30% moins cher, soit environ 2200€ / personne.

La nourriture est également très chère. Vous payerez aussi cher qu’à Paris dans les supermarchés (Countdown est pas mal) et restaurants. Pour nous, ça n’a pas changé grand chose comparé à deux semaines types à Paris.

NB : Les liens des excursions sont renseignés dans les chapitres concernés.

«Banque !»

💳 Astuce très importante pour votre porte-monnaie : déclenchez un bon mois voir deux à l’avance un compte bancaire avec lequel vous n’allez pas avoir de frais lorsque vous payerez en direct avec la carte sur les devises étrangères : comme N26 (ce que nous avons) ou encore Revolut.

Vous allez économiser les frais et partir l’esprit tranquille pour vos transactions internationales. Et puis elle vous resservira 😉.

Le trajet

Nous avons choisi de nous concentrer sur l’île du Sud pour deux raisons:

  • deux semaines ce n’est pas assez pour le Nord et le Sud (rajoutez une semaine au moins pour le Nord) ;
  • les retours que nous avions étaient toujours : « le Sud est bien mieux que le Nord, plus sauvage. Nous avons eu les mêmes retours une fois sur place en discutant avec des touristes et des locaux.

Pour des bretons exilés à Paris, il nous fallait du dépaysement ! Nous avons donc loupé les sources d’eaux chaudes volcaniques, grotte de vers luisants et autre village Hobbit. Peut-être pour une autre fois !

Le tour que nous choisissons est dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, en partant de Christchurch et fait quasiment un 8 (les Alpes avec le Mont Cook ne vous permettent pas de traverser au centre).

Voici notre carte Google Maps interactive et libre d’accès :

Jour 1 / Auckland — 18°C à 26°C / 🏙

Arrivée à Auckland le matin, jet-lagués mais heureux 😅. Il est déjà temps pour nous de profiter un peu de la ville et de la vue depuis le Mont Eden. Une petite balade d’une bonne heure pour y admirer la ville.

Le Mont Eden, ancien volcan, permet d’admirer la vue sur la ville et ses hauts bâtiments. Vous remarquerez tout autour de vous au loin, plusieurs anciens cratères verdoyants, qui démontrent l’activité volcanique qui a pu sévir il y a des millions d’années.

Milieu d’après-midi : il est déjà temps pour nous d’aller déposer nos bagages au Airbnb et dormir prêt de … 10 heures, assommés de fatigue. Une récupération nécessaire tant vous allez être fatigués de votre première partie de trajet et du premier décalage horaire.

Le lendemain nous profitons encore de la ville en flânant dans les rues avant de repartir pour l’aéroport et notre vol interne vers Christchurch, dans l’île du Sud.

Auckland se visite très rapidement et y rester deux jours est suffisant avant de profiter des paysages sauvages.

🍽 Un petit restaurant de bonne qualité et au bord du port d’Auckland ? Nous vous conseillons le Botswana Butchery avec des plats plutôt bien élaborés et de très bons vins de Nouvelle-Zélande.

Jours 2, 3 et 4 / Kaikōura — 15°C à 20°C / 🛥 🐋

Arrivés à Christchurch en début d’après-midi, nous récupérons le VAN. Nous effectuons nos premières courses au Countdown situé un peu plus au Nord (Belfast) de Christchurch, pour éviter celui proche de l’aéroport. Nous visiterons la ville plutôt à la fin de notre séjour, afin de faire le plein de souvenirs également.

VAN en mains et courses faites, nous sommes fin prêts à démarrer notre périple 🚍.

Première étape, Kaikōura et sa faune océanique unique : dauphins, baleines et otaries. Même si Kaikōura a subi un tremblement de terre majeur en Novembre 2016 (7,8 de magnitude!), la faune elle, est restée intacte. Entre la colonie d’otaries, les dauphins, les cachalots, orques, baleines et autres rorquals, il y a de quoi en prendre plein les yeux !

La Nouvelle-Zélande conserve énormément son environnement et une seule compagnie vous proposera de découvrir les baleines en bateau : Whales Watch Kaikōura.

💤 Nous avons dormi au Top 10 Holiday Park de Kaikoura pendant 2 nuits. Un très bon camping tout équipé et avec les montagnes derrière. Le centre de Kaikoura et Whales Watch sont à moins de 15 minutes à pied.

Après une bonne nuit, direction les baleines, où le rendez-vous est déjà pris depuis 2 mois. Durant 2 heures, ce sont deux cachalots et deux rorquals que nous avons pu admirer dans l’océan, avec les montagnes en arrière plan : magnifique !

Nous avons été chanceux, avec deux rorquals communs et deux cachalots devant nos yeux !

Vous avez également la possibilité de le faire en avion ou en hélicoptère : bien moins au calme, moins proche des spécimens, à brûler du kérosène et beaucoup plus cher : aucun intérêt.

Le deuxième rendez-vous devait être Seal’s Swim ou “nage avec les otaries”. Malheureusement, même si la journée était ensoleillée, la visibilité était de moins de deux mètres dans l’eau. L’organisateur nous a vivement conseillé d’annuler et l’excursion nous a été remboursée intégralement.

À la fin du séjour nous avons tenté de réserver une nouvelle fois mais la météo n’était toujours pas au rendez-vous. Nous ne contrôlons pas la nature, c’est comme ça !

Vous pourrez quand même admirer les otaries et leurs bébés au Seal Sanctuary situé un peu plus au Nord de Kaikōura.

La côte de Kaikoura et ses otaries, idéal pour vos premiers jours et vos yeux.

Kaikōura et ses côtes, avec ses montagnes et sa côte sauvage restent un endroit incontournable et mémorable. Comme ce moment imprévisible, en marchant sur les rochers, où une otarie sort de l’eau derrière nous à 10 mètres et se met à lézarder au soleil. Magique.

Une otarie qui sort de l’eau sous vos yeux, vous ne pouvez voir ça qu’en Nouvelle-Zélande !

🐬 À noter que vous avez la possibilité de nager avec des dauphins, mais vous devez vous y prendre beaucoup à l’avance. Notre choix s’est plutôt porté sur la plus petite espèce de dauphins : les dauphins Hector, en fin de séjour à Akaroa.

Jours 4 et 5 / Wairau Valley & Abel Tasman / 22°C à 32°C / 🍷 🛶 🥾🐬

Pour notre troisième jour, direction la vallée du vin, au Nord de l’île du Sud, près de la ville de Blenheim.

Incontournable pour les amateurs de vin et de vignes dans des paysages uniques, la Nouvelle-Zélande est connue notamment pour ses Pinot Noir et autres Sauvignon.

Des vignes, des vignes et encore des vignes. Le tout entouré de vallées et montagnes à perte de vue. Si vous êtes un très grand amateur de vin, n’hésitez pas à vous arrêtez pour les dégustations et repartir avec des bouteilles.

Nous n’avons pas pris le temps de visiter / ni goûter. Déjà parce que nous avons dû gérer un problème d’eau usée du VAN que l’on a découvert le même jour, et ensuite parce qu’il nous fallait joindre Nelson puis Motueka et la baie d’Abel Tasman pour le Kayak du lendemain matin.

Avant d’arriver sur Nelson, nous nous autorisons une baignade dessous le Pelorus Bridge, superbe spot !

💤 Nous dormons au Top 10 Holiday Park de Motueka.

Pendant votre randonné d’une heure et demie et le bateau-taxi, vous allez en prendre plein les yeux avec cette côte aux airs de Minorque.

Abel Tasman c’est le petit paradis de l’île du Sud. C’est l’un des seuls endroits du Sud où vous trouverez de belles plages de sable fin aux eaux turquoises et très peu peuplées.

Le parc est également très protégé, vous ne pouvez y accéder qu’en excursions bateau taxi, à pied ou en kayak.

Nous avons choisi l’excursion Earth, Sea and Sky d’Abel Tasman Kayak. Superbe excursion d’une bonne journée (8h-16h) comprenant : déjeuner offert, dépôt en bateau taxi à Torrent Bay, randonnée jusqu’à Bark Bay (2h), à nouveau bateau taxi pour descendre à Observation Beach et faire du kayak (2h) jusqu’au point de départ.

Une journée assez dense, sportive mais aussi décontractée. Abel Tasman a des airs de Minorque (avec le monde en moins) pour ceux qui y sont déjà allés. Juste magnifique.

La randonnée dans la verdure des forêts du parc, parsemée de vues sur les eaux turquoises, est apaisante et relaxante.

Le bateau-taxi nous a fait découvrir des raies lors de la marée montante et il n’a pas hésité à faire un détour pour rejoindre un grand groupe de dauphins qui nageaient le long de la côte. Instant magique !

Un large groupe de dauphins et la sortie Kayak nous en ont mis plein les yeux.

Quelques otaries sur le bord lézardaient sur leurs rochers. Elles peuvent parfois se mettre sur votre Kayak, ne touchez pas l’animal et gardez vos distances si c’est le cas.

Pour ceux qui aimeraient en voir plus, il y a la Marine Reserve avec le sanctuaire des otaries (et leur bébés) ainsi que les Blue Penguins. Vous payerez juste plus cher bien entendu.

Jours 6 et 7 / Nelson Lakes – Punakaiki / 19°C à 24°C / 🌄 🦟

Après avoir bien bronzé à bord du kayak et des plages d’Abel Tasman (à la limite de l’insolation 😅), direction nos premiers lacs avec ceux de Nelson : Rotoiti et Rotoroa.

Entre parenthèses : les sandflies 🦟

Découverte aussi pour nous des sandlfies (ou phlébotomones) : ces fameuses petites mouches qui vous mangent la peau dans les zones très humides. Si vous connaissez les moustiques : c’est pire ! Déjà car elles sont plus petites (moins de 5mm) et ensuite car elles vous dévorent littéralement vos zones de peau non protégées de répulsif.

Nous nous sommes équipés dès notre arrivée à Kaikoura d’un répulsif pour ne pas avoir de mauvaises surprises plus tard. Nous sommes partis sur une solution naturelle pour éviter de nous mettre n’importe quoi sur la peau. En effet vous pouvez trouver des répulsifs très puissants contenant du DEET (N,N-Diéthyl-3-méthylbenzamide, utilisé depuis la guerre du Vietnam…). Certains pays l’interdisent suivant les quantités, à vous de voir 😁.

Autant prendre soin de vous : partez sur une lotion de chez Goodbye-Sandfly qui a en plus la spécificité d’apaiser les morsures pour ne pas vous gratter.

💡 Autre astuce : les sandflies sont attirées par le CO2 que vous expirez dans l’air. Donc plus vous êtes statiques, plus elles s’attrouperont. Il faut donc être en mouvement constant pour éviter qu’il y en ait une cinquantaine autour de vous, ou quelques fois de limiter votre expiration. Ça vous fera un peu d’exercice au pire 😅.

Hormis Nelson Lakes et Te Anau / Milford Sounds, nous n’avons pas été tant dévorés que ça par les sandflies et nous nous attendions quand même à pire. N’ayez pas peur 😊.

Nelson Lakes

Retour sur les lacs Nelson où les deux lacs offrent des vues splendides avec leur pontons, idéal pour bombarder Instagram d’une photo so cliché 😊 ou d’un Timelapse mémorable.

Les pontons, le matin où le soir, offrent des vues magnifiques.

Les deux lacs sont l’idéal pour y passer une nuit (préférence pour Rotoiti) mais vous n’avez pas de raisons d’y rester plus longtemps. Vous pourrez, si vous le souhaitez et que vous êtes motivés, admirer la vue en hauteur depuis le Mont Robert. Nous avons préféré continuer et prioriser nos jambes pour plus tard.

💤 Nous dormons à Saint-Arnaud et plus exactement au camping Kerr-Bay Campground du lac Rotoiti, qui offre cette superbe vue sur le lac.

Le lendemain, direction les chutes de Maruia et les gorges Buller. Deux endroits à faire si vous avez le temps pour admirer ces rivières sauvages.

Les gorges Buller à gauche, avec notamment des spots de saut à l’élastique, et les chutes Maruia, à droite.

Direction l’après-midi sur la côte ouest avec Punakaiki et ses rochers “pancakes” ou mille-feuilles. C’est là que vous allez commencer à en prendre plein les yeux sur la côte sauvage de la Nouvelle-Zélande : plages immenses, rouleaux de vagues, falaises et paysages d’Avatar. C’est une côte magnifique avec un nuage d’embruns constant.

Les rouleaux s’étendent à perte de vue pour ce côté ouest, très plat dans l’eau, avec ses falaises sur la côte.

La palme d’or des décors sauvages revient sans hésiter aux Pancakes Rocks, ou sur une balade d’une belle demie-heure vous admirez des paysages magnifiques de ces rochers compressés.

Pancake Rocks : à couper le souffle.

💤 Nous passons la nuit au camping de Punakaiki Beach Camp. Il est entouré des falaises et de paysages aux airs d’Avatar, et proche d’une longue et belle plage. Superbe pour admirer le coucher du soleil.

Punakaiki Beach Camp est l’un des meilleurs endroits pour camper à Punakaiki.

Jour 8 / Hokitika Gorge, Fox Glacier, Lake Matheson / 14°C à 19°C / 🏔 💦

Le lendemain, direction Hokitika Gorge et sa magnifique rivière de couleur vert de gris. La balade dure une bonne demie-heure A/R en admirant les paysages, la rivière et le pont suspendu.

Des libellules aussi grande qu’une main, du jamais vu.

Direction ensuite Fox Glacier et Matheson Lake afin d’avoir une vue sur le Mont Cook, en réflexion sur le lac de Matheson. La marche autour du lac dure une bonne heure et demie et est très agréable. Nous n’avons pas vu de sandflies pour un endroit pourtant humide !

💡 Conseil pour avoir une réflexion parfaite des montagnes sur le lac : préférez la fin de journée / début de soirée ou très tôt le matin, cela évitera d’avoir des ondulations trop fortes sur l’eau.

La balade autour du lac Matheson unie encore une fois forêt sauvage, lac et montagnes.

Nous faisons ensuite une erreur dans notre planning. Nous pensons que nous allons être juste pour arriver à Milford Sounds le 12 janvier pour notre croisière. Mais en fait le ticket nous indiquera le 13 😏.

Prenez donc votre temps pour admirer le lac Matheson tôt le matin, marcher à Fox Glacier et vous diriger vers Roy’s Peak ensuite.

💤 Le soir nous dormons à Hast River Motels & Holiday Park : attention aux sandlfies et moustiques 🦟 !

Jour 9 / Blue Pools Walk, Roy’s Peak, Queenstown / 16°C à 22°C / ⛰🚡

Réveil aux aurores pour une journée riche en émotions 😇.

Nous nous dirigeons vers les Blue Pools Walk, une marche au bord de la rivière d’un bleu rayonnant qui se rejoint en 30 minutes ou 45 minutes à pied suivant de quel parking vous partez. En effet vous pouvez partir, comme nous l’avons fait, du parking du Cameron Flat Campsite. Ce trajet vous fait passer dans la forêt, moins fréquentée que la deuxième partie du trajet. Ça vaut le coup pour profiter du silence qui y règne et des oiseaux que vous pourrez y découvrir, notamment le pigeon de Nouvelle-Zélande et ses couleurs rayonnantes.

Forêt, oiseau (ici le pigeon de Nouvelle-Zélande) deux magnifiques pont suspendus à traverser au-dessus d’une eau bleu clair.

Direction Roy’s Peak en début d’après-midi pour entamer l’une des plus belles randonnées de Nouvelle-Zélande. L’occasion aussi pour moi de faire une magnifique demande en mariage au sommet ❤️.

La randonnée est assez costaud (900 mètres de dénivelé sur 6km), 2h de montée et presque autant en descente. La vue, à tout moment, est saisissante avec le lac Wanaka et ses montagnes.

Roy’s Peak, une randonnée incontournable et inoubliable ❤️.

Direction Queenstown pour le reste de la journée afin d’en profiter le lendemain matin. La route est agréable au milieu des montagnes et des lacs.

💤 Nous dormons au Creeksyde Holiday Park de Queenstown. Pas l’un des meilleurs : petit et très rempli. Mais c’est Queenstown… il y a beaucoup de monde.

Jour 10 / Queenstown – Glenorchy – Te Anau / 17°C à 23°C / ⛰ 🚡

Le camping étant proche de la “gondola” ou Skyline de Queenstown, nous y allons dès le lendemain matin pour admirer la vue. Nous avons trouvé le prix assez excessif (25€) pour y rester moins de 15 minutes en haut, même si la vue est magnifique. Allez-y vers midi, il y a moins de monde que le matin.

L’idéal si vous êtes en famille ou amis c’est de faire de la luge si cela vous chante, ou encore plus fou : le saut à l’élastique vertigineux qui surplombe la ville.

💡 Vous pouvez aussi profitez de la vue depuis le restaurant situé tout en haut

Avec la Skyline ou “Gondola”, vous allez pouvoir admirer Queenstown et son paysage.

Nous quittons ensuite Queenstown pour admirer la vue de Glenorchy et ses montagnes. Un détour qui a le mérite d’être effectué pour admirer les paysages.

La route vers Glenorchy vous fera arrêter plus d’une fois pour admirer le lac et les montagnes.

Nous nous dirigeons, avec toujours ce jour d’avance, à Te Anau.

⚠️⛽️ Faites le plein à Te Anau avant d’aller à Milford Sounds !

💤 Nous dormons au superbe camping du DOC de Te Anau,le Henry Creek Campsite.

La vue de ce site est magnifique et nous vous invitons à rentrer avec votre VAN sous les arbres pour y dormir à l’abris du vent, de la pluie et proche du lac. C’est un de nos campings “sauvage” que nous avons préféré. Venez vers 18h ou un peu avant en plein été pour être sûr d’avoir une bonne place. Il est idéalement placé pour partir ensuite le matin vers la longue route de Milford Sounds. Vous gagnerez une vingtaine de minutes puisque vous êtes après Te Anau, et en partant tôt vous éviterez les cars qui se dirigent aux aussi à Milford Sounds.

Le site Henry Creek, idéalement situé avant Milford Sounds, vous offre une environnement sauvage et calme.

Jour 11 / Te Anau – Milford Sounds / 11°C à 21°C / 🦜⛰💨

Comme expliqué avant, trajet tôt le matin et avec peu de circulation en direction de Milford Sounds.

Avant Milford Sounds, les paysages vous inciterons à vous arrêter, tout comme les perroquets des montagnes : les kakapo. Très curieux, ils n’hésitent pas à mordiller vos voitures !

Nous demandons à Cruise Milford, vu que nous arrivons la veille, si nous pouvons avoir une croisière dans la journée. Nous avons de la chance : ils acceptent et nous propose de la place pour la croisière du midi !

Nous attendons et déjeunons pendant 2h à la cafétéria située à 10 minutes, avant de profiter d’une superbe croisière sur le lac et les chutes d’eau.

À noter que la compagnie Cruise Milford, dotée d’un plus petit bateau, peut vous amener au plus proche des cascades. Vous ne pourrez pas (ou moins) le faire avec les plus grosses compagnies et bateaux, et puis il y a beaucoup trop de monde dessus. Vous serez plus tranquilles avec Cruise Milford.

En plus des chutes d’eau, vous pourrez admirer des otaries et si vous avez de la chance et suivant la saison : des baleines ou des orques.

💡 Pensez à votre K-way et à des affaires qui sèchent vite si vous voulez tenter l’expérience d’être dessous la pluie des cascades. Bon, même avec ça, vous serrez quand même bien trempés ! 😅

Les bateaux vous amènerons proche des cascades : soyez prêts à être trempés ou à vous réfugier à l’intérieur !

Après notre croisière, nous démarrons le retour vers Te Anau et notre objectif, en deux temps, d’aller de l’autre côté prêt des Catlins.

💤 Nous dormons au Country Park de Mossburn avant de prendre la route le lendemain pour Slope Point.

Jour 12 / Slope Point, Catlin Forests & Falls, Nugget Point / 12°C à 19°C / 🌳 🌊 💦

Slope Point, c’est l’endroit le plus au Sud de la Nouvelle-Zélande (si l’on exclu l’île Stewart) et donc la plus proche de l’Antarctique : 4803 km.

Pour changer : des moutons… jusqu’en bord de mer.

Il y souffle d’habitude un vent très fort et glacial venant du pôle Sud, mais nous avons eu de la chance ce jour là. Vous apercevrez des arbres complètement vrillés par la force du vent qui y règne toute l’année.

Nous profitons ensuite de nous rapprocher de Dunedin en passant par la forêt des Catlins et de leurs petites chutes d’eau.

Pas forcément incontournables, les Catlins vous offrent la possibilité de flâner dans des endroits verdoyants avec quelques chutes d’eau.

Nous nous dirigeons ensuite vers Nugget Point, son phare et sa côte semblable à la Bretagne. Si vous avez des jumelles, vous pourrez admirer les différents oiseaux et otaries, ou plus rare encore des pingouins (des Blue Penguins et des Yellow-Eyed Penguins).

Comme un petit air de Bretagne à Nugget Point 😊.

💤 Nous nous dirigeons ensuite vers Balclutha ou nous dormirons au Balclutha Motor Camp. La propriétaire est adorable et l’endroit très calme !

Jour 13 / Tunnel Beach, Dunedin, Oamaru / ️️13°C à 27°C / ☔ 🌊 🐧

Le lendemain et toute la journée, c’est une pluie battante qui va nous suivre, jusque tard en soirée.

Cela va nous permettre de découvrir Tunnel Beach et ses falaises dans un environnement gris et pluvieux mais qui donnera un certain cachet. À Tunnel Beach, vous avez un petit tunnel (ah bon?) qui descend en bord de mer sur les rochers.

⚠️ Soyez très prudents quant aux vagues qui sont proches, ne vous aventurez pas dans les crevasses et prêt des bords qui menacent de s’effondrer avec l’érosion.

Tunnel Beach est un endroit à découvrir mais qui demande à être très vigilant à cause de l’érosion.

Nous visitons ensuite Dunedin afin de faire quelques boutiques et manger. Ce n’est pas une ville incontournable et vous pouvez l’ignorer.

Dunedin, bien triste sous ce temps grisâtre, n’est pas incontournable.

Direction ensuite les dunes de Sandfly Bay près de Pukehiki où nous admirons deux lions de mer qui se chamaillent. Instant unique, où l’on se croirait en plein documentaire animalier.

⚠️ Restez à plus de 30 mètres des lions de mer pour leur respect et ne pas les perturber, et à plus de 100 mètres pour les pingouins si vous avez la chance d’en apercevoir.

Endroit désertique mais souvent peuplé de lions de mer, Sandfly Bay est l’un des seuls endroits facilement accessible où vous pourrez en apercevoir.

Avant dernière étape de cette journée : les boules de roche ou boulders de Moeraki (formés à partir de dépôts de calcites autour de noyaux de boue fossilisés). De multiples boules d’il y a plus de 60 millions d’années. Un petit air de Jurassic Park y règne 🦖.

Un oeuf de dinosaure ?

Nous nous dirigeons et arrivons enfin à Oamaru, où notre but ultime est de voir l’arrivée des pingouins bleus au coucher du soleil. Sous une pluie battante mais dans un endroit couvert, vous prenez vos billets pour voir arriver les pingouins bleus : les plus petits, mignons mais aussi les plus fragiles du monde (moins de 40cm de haut).

Première arrivée d’un groupe de Blue Penguins qui iront se réfugier dans leurs petits terriers. Des petits curieux et malins prennent des raccourcis sous les gradins. Les Blue Penguins sont vraiment adorables à regarder !

L’instant est unique, se sont prêt de 76 spécimens, en 3 passages, que nous voyons arriver, le ventre bien rempli de leur journée de pêche. À noter que le site Blue Penguins Colony aide à la conservation et à la protection de ces pingouins (peuvent être mangés ou attaqués régulièrement par les chiens, chat ou opossums).

💤 Nous dormons au Oamaru Harbour Tourist Park, beaucoup trop cher et qui profite de sa proximité avec la Blue Penguins Colony pour gonfler son tarif, à vous de voir.

Jour 14 / Mount Cook, Pukaki / 14°C à 17°C / 🏔 🥾 🌌

Dès le lendemain matin, nous nous dirigeons au lac Pukaki, bleu étincelant, avec sa vue sur le Mont Cook. L’une des plus belles routes et vues à faire en Nouvelle-Zélande.

Les vues en cours de route sur le lac Pukaki et le Mont Cook sont magnifiques.

Nous arrivons ensuite au parking du White Horse Hill Campsite pour démarrer une randonnée de 3h aller-retour : la Hooker Valley Track. C’est une superbe randonnée, facile, en face du Mont Cook qui se dévoile… ou se cache au travers des nuages. La randonnée comporte également la traversée de deux ponts suspendus et d’une vue magnifique sur la vallée Cook.

À la fin de votre trajet aller, vous tomberez sur les morceaux de glace du glacier en flottaison. Un décor superbe au milieu des montagnes.

La Hooker Valley Track, d’un niveau facile, est l’une des plus belles randonnées à réaliser dans l’île du Sud.

Nous nous dirigeons ensuite vers Tekapo que nous ferons le lendemain.

💤 Nous dormons au camping sauvage et gratuit Pattersons Ponds Camping Grounds. Il est situé en bord de rivière et prêt du canal qui lie les deux lacs. Les toilettes y sont très propres. Merci de respecter l’environnement et de ne laisser aucun déchet dans cet endroit rarissime…

🌌 Vous profiterez de ne pas dormir une partie de la nuit afin d’admirer à l’oeil nu la pluie d’étoiles qu’il y aura dans le ciel. Tekapo et sa région sont en effet l’une des rares zones au monde sans pollution lumineuse. C’est l’endroit idéal pour admirer la voie lactée sous toutes ses coutures. Il y a même un observatoire, que nous vous invitons à faire si vous en avez l’occasion et l’argent (nous ne l’avons pas fait).

Jour 15 / Tekapo, Peel Forest / 12°C à 19°C / 🏔 🌳

Nous profitons d’une matinée ensoleillée pour admirer le deuxième lac bleu, Tekapo, avec sa vue depuis l’observatoire. Vous pouvez également marcher moins d’une heure autour de la zone si vous le souhaitez.

Le Lac Tekapo, son bleu et ses fleurs violettes.

Nous commençons à nous diriger vers Christchurch en passant par Peel Forest. Un détour à faire si vous voulez admirer des arbres immenses, les Tōtara, qui ont plus de 2000 ans et mesurent près de 9 mètres de circonférence. La petite balade d’une demie-heure est agréable et les arbres, majestueux.

J’ai 2000 ans, et vous ?

Direction ensuite vers la longue route pour Akaroa, où nous ferons d’abord une journée à Christchurch.

💤 Nous dormons au Spencer Beach Holiday Park, au Nord de Christchurch.

Jour 16 / Christchurch / 10°C à 20°C / 🏙 🚋

Christchurch, ville meurtrie par deux violents tremblements en 2011 et 2016. C’est une ville dont le centre a été détruit à près de 80% et qui est toujours en pleine reconstruction.

Son tramway (à faire), apporte du charme au milieu de cette ville “étrange”. Un mélange de bâtiments neufs, les bâtiments beaucoup plus bas que les autres villes et son église semi-détruite vous interpelleront.

Vous pouvez prendre un ticket en tramway pour la journée, et descendre / monter comme bon vous semble. C’est l’idéal pour faire un tour de la ville et comprendre son histoire.

Nous avons également profité d’en savoir plus sur les tremblements de terre, en visitant le musée officiel qui s’y consacre : Quake City. Un moment saisissant et très instructif sur l’historique des tremblements de terre dans la région, ses dégâts et les reconstructions.

💤 En fin de journée, direction la ville d’Akaroa où nous dormons au Onuku Hotel Farm Park, au milieu des poules !

Jour 17 et 18 / Akaroa, Christchurch / 14°C à 22°C / 🐬 🇫🇷 🐧 ❄️

Nous attendions ce moment avec impatience, depuis l’annulation de la nage avec les otaries : nager avec les dauphins Hector.

Malheureusement notre groupe, sur les deux en vadrouille, n’aura pas eu de chance non plus : les dauphins étaient là mais n’ont pas nagé proche de nous. La nature ne se contrôle pas, elle nous le démontre une nouvelle fois. Nouvelle déception donc, même si nous les avons vu un peu à plusieurs reprise nager autour de nous au loin et autour du bateau.

💡 À noter qu’un remboursement est toujours proposé quand l’expérience n’est pas celle prévue. Ici nous avons eu 25% de remboursé (55€).

Pas de chance pour nous, les dauphins Hector ne restaient pas longtemps autour de nous !

Nous avons ensuite flâné dans les rues de cette ville d’Akaroa, d’origine et d’héritage français. Il était ensuite temps pour nous de retourner sur Christchurch avant notre ultime nuit en Nouvelle-Zélande.

Akaroa et ses rues en français, une petite ville mais beaucoup fréquentée !

💡À noter qu’avant notre trajet en avion (de plus de 24h de vol je le rappelle) et l’attente assez longue qui nous attendait, nous avons profité de visiter l’International Antarctic Centre.

Juste à côté de l’aéroport et de l’endroit où les avions décollent pour l’Antarctique, le musée vous permet de découvrir le pôle Sud, de faire un tour en engin à chenilles, d’être sous -18°C et de simuler une petite tempête, etc. C’est l’idéal pour attendre son avion sans trop s’ennuyer. Comptez deux bonnes heures.

Revoir des Blue Penguins qui ont été sauvés et être les pieds dans la neige : l’idéal avant de prendre l’avion, si l’attente vous le permet.

En résumé : les priorités d’un voyage en Nouvelle-Zélande du Sud

Tant de choses à voir comme vous avez pu le découvrir !

Si avec les photos et les descriptions de notre périple, vous vous posez encore la question de ce qui est absolument à faire VS de ce qui l’est moins, voici un rapide résumé sous forme de listes prioritaires.

[+++] À faire absolument !

  • Mont Cook / Hook Valley Track / Pukaki Lake
  • Kaikoura (baleines, otaries)
  • Abel Tasman (kayak)
  • Nelson Lakes
  • Punakaiki et Pancakes Rocks
  • Matheson Lake
  • Roy’s Peak
  • Hokitika Gorges
  • Milford Sounds
  • Akaroa
  • Oamaru (Blue Penguins Colony)
  • Tekapo Lake
  • Glenorchy
  • Moeraki Boulders
  • Christchurch

[++-] À faire

  • Queenstown
  • Chutes Maruia
  • Blue Pools Walk
  • Te Anau
  • Nugget Point
  • Tunnel Beach
  • Escale à Hong-Kong
  • Escale à Auckland

[+ — ] Peut être mis de côté

  • Gorges Buller
  • Catlins Falls
  • Slope Point
  • Dunedin

Quelques chiffres

  • Trajet en avion : 19100 km, 50 heures A/R
  • Distance parcourue en VAN : 3700 km, 49 heures
  • Distance parcourue à pied : 130 km
  • Distance parcourue en Kayak : 8 km

Principaux animaux vus : cachalots, rorquals, perroquets des montagnes, pigeons de Nouvelle-Zélande, faucons, pingouins, dauphins, otaries, lions de mer, albatros, moutons (trop, il y en a 40 millions, soit 10/habitant).

Le mot de la fin

J’espère que ce long article et ces photos vous auront donné envie et aidé à vous aventurer en Nouvelle-Zélande. N’hésitez pas à poster vos commentaires si vous aussi vous avez des conseils sur cette région du Sud.

La Nouvelle-Zélande du Sud regorge encore d’endroits qui méritent d’être visités. À vous de voir sur ce que vous voulez et pouvez faire, sans compter l’île du Nord qui, je pense, vaut quand même le détour. Gardez quand même une priorité élevée pour le Sud si le temps vous est compté.

D’ici-là bon voyage et prenez soin de notre planète 🌍 ♻️ !

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