Les 5 piliers de la blockchain

Captain RoXtar
4 min readApr 19, 2023

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Suite à l’écoute d’une conférence passionnante d’Andreas Antonopoulos, j’aimerais partager avec vous quelques idées absolument capitales au sujet de la blockchain.
Pourquoi est elle révolutionnaire, qu’est ce qui rend cette technologie financière si innovante? Comment faire la différence entre les usages pertinents, et ceux qui sont simplement du marketing ?
Découvrons ensemble les 5 piliers de la blockchain, qui devraient faire partie des critères éthiques de base lorsque l’on soutien un projet Web3.

Premier pilier : ouvert

Ouvert signifie que tout le monde peut y accéder, tout le monde peut y participer. Nul besoin de demander la permission à qui que ce soit, de révéler son identité, son origine ethnique, ses idées politiques, il n’y a même pas besoin d’être un humain pour avoir le droit d’y accéder. Tout le monde a le droit de construire une application sur la blockchain, d’utiliser les applications des autres, pour proposer les concepts les plus étranges et farfelus, qu’ils soient pertinents ou non.

Sur les systèmes de payement traditionnels, il n’est pas possible de construire une application dessus sans l’accord de son propriétaire, la seule solution serait de construire intégralement mon propre système de payement avant de pouvoir implémenter mon nouveau concept.

Dans le système des blockchains, n’importe qui peut construire sur le travail de n’importe qui, sans demander la permission a qui que ce soit.

c’est exactement ce qui s’est déjà produit avec internet, permettant un tsunami d’innovations et c’est pour cela que les banques ne pourront pas suivre le rythme de l’innovation des blockchains, parce qu’elle sont ouvertes à tous, de l’utilisation à l’itération.

Second pilier : public

Public signifie que tout le monde peut vérifier, ce qui s’est passé sur une blockchain, à l’aide d’un block explorer. Evidemment c’est technique, et si vous apprenez à le faire efficacement vous pourrez probablement vous faire embaucher comme data analyst.

Dans un tel système, les tricheurs sont détectables, même des années après leur forfaits, car la blockchain est immutable et n’oublie rien.

Cela signifie que pour la première fois de l’histoire de l’humanité, nous avons entre nos mains un outil monétaire transparent qui permet potentiellement de mettre un terme définitif à la corruption.

Troisième pilier : neutre

Un système de payement neutre se moque de savoir qui envoie de l’argent à qui, pour quelle raison, d’où viennent les fonds et où ils partent. Il s’assure simplement que la transaction est exacte, qu’elle a bien eu lieu.

La monnaie est un moyen de communication pour la valeur, ni plus ni moins, un simple véhicule.

Cela peut sembler radical, mais le monde fonctionnait comme cela jusqu’aux années 1990.

Certains critiques vous diront que c’est la porte ouverte à l’anarchie, nous leur répondons que la transparence de notre écosystème ne nécessite pas d’interdire les transactions pour savoir exactement ce qu’il s’y passe.

L’accès à la monnaie et son usage libre devrait être un droit de l’homme, les criminels doivent être arrêtés suite à une enquête, avec des preuves, il n’y a pas besoin de les empêcher de transacter pour les combattre efficacement. La blockchain est en mesure de fournir ces preuves plus que quiconque, à tout le monde, et sans l’autorisation d’un état ou d’une banque.

Quatrième pilier : sans frontière.

La société actuelle considère que l’argent est localisé sur un territoire, et bouge de l’un à l’autre. Mais la cryptomonnaie est partout, elle déjà dans le pays de destination, tout autant que dans le pays d’origine, puisqu’elle est conservée sur internet qui ne connait pas de frontières. Une cryptomonnaie est présente partout ou internet existe, et même au delà car des transactions Bitcoin ont été réalisées au moyen d’ondes radio.

La blockchain est un phénomène international, peu importe ou vous vivez, ou vous voyagez, vous trouverez toujours vos fonds au même endroit : sur internet.

Cinquième pilier : résistant à la censure.

La monnaie est un concept purement intellectuel, et avant tout un moyen de communication d’ordre commercial. Si nous avons la liberté d’expression, le droit de nous associer, de supporter les associations ou les partis politiques de notre choix, pourquoi n’aurions nous pas le droit d’utiliser notre argent comme bon nous semble, tant que nous payons nos impôts?

Ce moyen de communication devrait être incensurable.

En effet, si l’on ouvre la boite de Pandore de la censure de la monnaie, ou est la limite, qui peut la garantir? Elle perd alors son but initial pour devenir un outil de contrôle des populations, un moyen de police, voir une arme de guerre.

Si les sociétés les plus avancées ont séparé la religion de l’état, c’est parce que les connivences menaient à une censure abusive, ainsi qu’à des conflits d’intérêts, et une corruption élevée.

Mais lorsque les banques sont trop proche de l’état, nous voyons des problèmes du même ordre semer le trouble et le désordre dans nos sociétés.

Le libéralisme a permis la libération des esprits de l’emprise des religions, il est temps de les libérer de celle des banques.

Beaucoup d’entre nous se sont intéressés à la blockchain par appât du gain, mais les plus passionnés sont souvent animés par la liberté, la transparence, la résilience, la décentralisation du pouvoir ultime qu’est la monnaie.
Tous les humains en ayant eu la responsabilité structurelle entre les mains ont cédé tôt ou tard à la tentation d’abuser de ce pouvoir. Beaucoup d’entre nous pensent que la désintermédiation est la solution ultime a ce problème plurimillénaire.
La blockchain représente à nos yeux une opportunité historique, d’apporter plus d’équité, et d’offrir le véhicule idéal et universel de la valeur pour chacun.

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Captain RoXtar

Community builder pour Istari Vision & Entity, crypto enthousiaste.